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30/01/2015
E. Morcant-Riquier : Tisser un lien avec les clubs
Nommée en décembre dernier responsable de la vie associative au sein de la FFVB, Estelle Morcant-Riquier nous explique sa mission.

Vous avez été nommée récemment au poste de responsable de la vie associative. En quoi consiste votre nouvelle fonction ?
J’ai été nommée le 9 décembre dernier suite à une décision du conseil d’administration. L’idée est à la fois de tisser un lien naturel et permanent entre les clubs, les comités, les Ligues et la Fédération Française de Volley-Ball mais également de coordonner la communication depuis la FFVB vers ces mêmes instances. Evidemment, il y a des gens de la FFVB qui sont en relation directe (sur les thèmes sportifs, de règlement et financiers). L’idée était de tisser un lien qualitatif mais aussi de coordonner toute cette communication, qui peut parfois être trop abondante ou pas assez, voire dissonante entre les uns et les autres.

J’ai été, ces 35 dernières années, moi-même investie dans des clubs de volley en tant que joueuse, entraineur, coach, préparateur mental, arbitre, responsable de centre de formation et dirigeant ; cela me donne une légitimité et une expérience pour apporter aux clubs, depuis la FFVB, les réponses qu’ils sont en droit d’attendre de nous.
Par exemple, je souhaite retravailler sur la rubrique « Aide aux Dirigeants » du site de la FFVB afin qu'elle réponde, mieux encore, à leurs besoins : échanges de pratiques entre clubs, outils de communication …

Cette nouvelle mission correspond-elle à une demande des clubs ?
Une attente plutôt, qui était plus ou moins formulée. On nous faisait remonter les doléances des clubs, mais il n’y a pas eu de demande formelle de leur part. Depuis que je pratique mon mandat sur le terrain, je me rends compte néanmoins que les gens se félicitent qu’une telle fonction existe, qu’il y ait un lien formalisé et même une personne attitrée à cette mission.
Nombreux sont les clubs qui souhaitent une fédération plus à leur écoute et à leur service.

Concrètement, comment cela se matérialise-t-il ? Vous faîtes la tournée des clubs ?
Evidemment cela n’est pas possible de faire la tournée des 1350 clubs. L’idée est de profiter d’événements sportifs qu’il va y avoir sur les différents territoires pour aller à leur rencontre dans le cadre de réunions territoriales. La volonté est aussi de formaliser une communication via internet qui soit plus claire, plus lisible pour eux et adaptée.

"Remettre les clubs au centre du projet fédéral"

Quel est l’objectif visé à plus long terme ?
C’est de faire en sorte que la Fédération ne soit plus considérée comme un censeur ou un gendarme vis-à-vis des clubs, mais comme une structure qui vient en soutien, en assistance des clubs, qui est capable d’écouter leurs demandes, de les soutenir lorsqu’il y a des difficultés et de répondre par des projets opportuns, des règlements qui sont plus adaptés.
En résumé, l’idée est de remettre les clubs au centre du projet fédéral et de redonner à la fédération, un rôle fédérateur d’organisateur, de coordinateur, mais aussi de tête de réseau au service de son propre réseau.

Comment s’articulent vos relations avec les ligues et les comités départementaux ?
Il n’y a évidemment aucun contact direct avec les clubs, sans que la ligue et le comité en soient informés. Par exemple, pour ces réunions territoriales, les clubs, les comités et les ligues y sont conviés. Certaines informations transitent via les ligues et les comités, alors que d’autres sont directement diffusées aux clubs, car cela ne concerne que les clubs ou seulement quelques clubs. A l’inverse, nous voulons, qu’à travers cette fonction, les clubs aient directement accès à la fédération, que nous puissions entendre leurs besoins et éviter que la Ligue ou le comité ne servent que d'intermédiaire, ce qui surchargerait leurs missions.

Peut-on dire que vous intervenez en complément des ligues et des comités ?
J’interviens en fait en complément du travail que font mes collègues dans les commissions, mon collègue secrétaire général, mon collègue trésorier. C’est vraiment une mission transversale, plus directe aussi. Les gens vont prendre l’habitude quand ils ont un problème de s’adresser à ce responsable de la vie associative plutôt que de chercher qui est le bon correspondant. Charge à moi de renvoyer vers la personne adaptée pour répondre. C’est une mission aussi de coordination de la relation qui vient en complément du travail d’information que font les ligues et les comités. C’est pour cela qu’il faut rester très vigilant et ne pas donner d’informations redondantes ou dissonantes ou encore de submerger d’informations les clubs.