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11/09/2014
Ch. Monde: Les Bleus toujours en pole
Au terme d’un match globalement maitrisé, sans fioriture, l’équipe de France a logiquement disposé de l’Australie (3-1), jeudi à Bydgoszcz, gardant ainsi les commandes de son groupe de qualification pour la troisième phase du Mondial 2014.
Sortis premiers de leur poule lors de la phase initiale de ce Championnat du monde 2014, les Français ont manifestement pris goût au leadership. Au lendemain de leur succès sur l’Argentine (3-1), les hommes de Laurent Tillie ont récidivé ce jeudi face à l’Australie, signant un succès net et sans bavure ou presque. Une victoire 3-1 (25-22, 25-18, 30-32, 25-17) qui laisse les Bleus aux commandes du groupe E, avec déjà des vues sur la troisième et dernière phase de poules de la compétition.

Le 12 juillet dernier, ces mêmes Australiens avaient contrarié le volley tricolore, privant la France d’un billet pour le Final Six florentin de la Ligue Mondiale. L’affront est lavé puisque la logique a bien été respectée ce soir à Bydgoszcz. Comme en 1982, comme en 2006, les Bleus, en blanc pour l’occasion, n’ont pas tremblé face à leur challenger océanien. Une sélection en progrès certes mais qui avec un bilan de 26 défaites pour 30 matches en championnat du monde, ne peut encore afficher ses prétentions à l’échelle internationale.

A l’image d’un Earvin Ngapeth toujours aussi démonstratif, qui après l’Argentine avouait viser désormais la gagne dans ce tournoi, l’équipe de France, elle, est ambitieuse. Aussi s’est-elle attelée malgré un léger retard à l’allumage à marquer son territoire d’entrée ce jeudi. Loin d’être une formalité, le premier set tombe dans l’escarcelle tricolore malgré la pugnacité d’Australiens profitant de la moindre baisse de régime adverse. A 22-16, ceux-ci s’accrochent, remportent quatre points d’affilée et sèment le doute dans les rangs bleus. L’affaire est tout de même entendue en 24 minutes (25-22). Et la troupe de Laurent Tillie lancée sur les bons rails.

Sérieux et appliqués, les partenaires d’Antonin Rouzier (meilleur marqueur de la partie avec 24 points à son actif) se rendent dès lors la deuxième manche facile. Contre une Australie en mal de rotations, limitée dans ses options stratégiques, la France s’affirme sans sourciller. 25-18 en 21 minutes, le dénouement, alors, paraît proche. C’est sans compter avec un certain Thomas Edgar, colosse de 106 kg qui à la force du poignet, par la puissance de ses gifles, parvient à galvaniser les siens et à provoquer parfois – souvent – la faute tricolore (27 en tout dans cette rencontre, soit trois de plus que l’Australie). Passée une vrai-fausse balle de match victorieuse mais rendue vaine par la vidéo (25-23), les Bleus perdent leur concentration et offrent le troisième acte aux grands hommes jaunes et verts après 32 minutes de bataille (30-32).

Pas de quoi détourner néanmoins les Français de l’objectif des trois points. Le temps de retrouver leurs esprits, les géants tricolores reprennent leur entreprise de démolition du block adverse. Nicolas Le Goff, notamment, se veut sans pitié, si bien que l’équipe de Jon Uriarte, en dépit d’un ultime baroud d’honneur à -9 (18-9, puis 21-16), finit par craquer. Un ace signé Benjamin Toniutti – le dixième des Bleus dans cette rencontre – conclut les débats sur le score de 25-17, après 1h36 de jeu. Voilà la France aux portes de la troisième phase de ce Mondial polonais, toujours en tête de son groupe avant d’en découdre avec la Serbie samedi et le pays hôte dimanche.

Les réactions:

Laurent Tillie, coach de l'équipe de France

C’est une victoire importante à 3 points. Les Australiens sont très imposants physiquement. Mais nous avons réussi à les combattre donc nous sommes contents et on continue. La Serbie est également une équipe très physique, donc c'est une bonne répétition. Samedi, nous devrons faire de bons services et moins d'erreurs.

Benjamin Toniutti, équipe de France
On a perdu le contrôle dans le troisième set. On a voulu finir trop vite. Heureusement nous avons très bien servi ce soir. Nous avons fait 10 aces et cela nous a permis de rester dans le match.

Jon Emili Uriarte, coach de l'équipe d'Australie
On a essayé de trouver des solutions mais la France est une très bonne équipe. Nous avons fait quelques bons passages en défense même si ce n'était pas précis sur chaque point. Nous sommes contents du parcours réalisé jusqu'ici car c'est une équipe qui essaye de bien faire depuis le début du tournoi.