Difficile d’échapper à une destinée de volleyeur lorsque père, mère et frère sont baignés dans cet univers depuis toujours. C’est pourtant ce qui a failli arriver à Jenia Grebennikov, né il y a 25 ans à Rennes, qui a longtemps hésité entre le sport familial et le hockey-sur-glace, pratiqué à bon niveau. « A 15 ans, mon père, ancien international pour l’URSS, m’a demandé de choisir. J’ai opté pour le volley, parce qu’il venait d’être nommé entraîneur du Rennes VB, je me suis dit que c’était plus simple pour devenir pro. » Car depuis tout jeune, l’objectif du jeune homme, très attaché à ses origines russe (Nijni-Novgorod) et kazakhe, était de faire du sport son métier. L’objectif est vite atteint puisqu’il signe son premier contrat à 18 ans à Rennes, se fixant au poste de libero, là encore conseillé par son père qui estime que c’est là qu’il a le plus de chances d’intégrer l’équipe de France. « C’est un poste un peu ingrat : tu passes ton temps à plonger partout pour ramasser des ballons, à faire des relances, des réceptions, des défenses. Tu n’es pas dans la lumière, mais en même temps, c’est un poste clé car il faut faire en sorte de mettre le passeur dans de bonnes conditions. »
Un poste-clé dont l’intéressé est devenu l’un des meilleurs spécialistes de la planète, « le meilleur » pour Laurent Tillie, au gré de ses passages par l’Allemagne (Friedrichshafen) puis l’Italie, où il a considérablement étoffé son palmarès, d'abord avec la Lube Civitanova (champion d’Italie en 2017, finaliste de la Ligue des champions en 2018) puis avec Trentino Volley (champion du monde des clubs et vainqueur de la Coupe de la CEV lors de la saison 2018-2019, élu dans l'équipe-type du championnat italien la saison suivante), il a ensuite porté les couleurs de Modène, 5e de l'exercice 2020/2021. Jeune homme simple et souriant dans la vie, attaché à sa famille, ses amis et sa ville natale, le libero tricolore s’épanouit en équipe de France, sur le terrain et en dehors. « Nous apportons tous notre grain de folie, le plaisir d’être ensemble et notre passion pour le volley. Nous sommes tous potes, nous nous tirons vers le haut, pour faire en sorte d’aller tous vers le même objectif. » L’objectif suprême pour ce compétiteur hors pair reste les Jeux Olympiques, lui qui reconnaît avoir mal vécu l’échec de Rio en 2016 : « Le plus dur à vivre avait été le retour en avion : quand tu vois tous les médaillés autour de toi et que toi, tu n’as rien, tu prends vraiment conscience de la valeur d’une médaille. Mais ça restera une très bonne leçon ».
Une leçon que l’équipe de France et son libero ont d’ailleurs plutôt bien digérée, puisque vainqueurs de la Ligue Mondiale en 2017 au terme d’un final éblouissant au Brésil : « Pour moi, c’était encore plus beau qu’en 2015, j’ai mis du temps à réaliser qu’on avait gagné. » Depuis, la France a atteint la finale de la Volleyball Nations League en 2018 à Lille, avant de vivre un EuroVolley 2019 à la maison à très forte émotion, même si la France a terminé au pied du podium, elle a encore brillé en VNL en 2021, troisième dans la bulle sanitaire de Rimini. De quoi rêver de médaille à Tokyo ? « Je ne sais pas, ça dépendra vraiment de comment on sera le moment venu, dans le volley, il n’y a pas vraiment une équipe qui domine tout le monde, je pense que nous sommes pas mal à prétendre faire un bon résultat. Mais notre premier objectif, c’est déjà de sortir de la poule, parce qu’il y a cinq ans, on n’était pas sortis. »
Un surnom : « Grebe, tout simplement ! »
Photos libres de droit
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Un poste-clé dont l’intéressé est devenu l’un des meilleurs spécialistes de la planète, « le meilleur » pour Laurent Tillie, au gré de ses passages par l’Allemagne (Friedrichshafen) puis l’Italie, où il a considérablement étoffé son palmarès, d'abord avec la Lube Civitanova (champion d’Italie en 2017, finaliste de la Ligue des champions en 2018) puis avec Trentino Volley (champion du monde des clubs et vainqueur de la Coupe de la CEV lors de la saison 2018-2019, élu dans l'équipe-type du championnat italien la saison suivante), il a ensuite porté les couleurs de Modène, 5e de l'exercice 2020/2021. Jeune homme simple et souriant dans la vie, attaché à sa famille, ses amis et sa ville natale, le libero tricolore s’épanouit en équipe de France, sur le terrain et en dehors. « Nous apportons tous notre grain de folie, le plaisir d’être ensemble et notre passion pour le volley. Nous sommes tous potes, nous nous tirons vers le haut, pour faire en sorte d’aller tous vers le même objectif. » L’objectif suprême pour ce compétiteur hors pair reste les Jeux Olympiques, lui qui reconnaît avoir mal vécu l’échec de Rio en 2016 : « Le plus dur à vivre avait été le retour en avion : quand tu vois tous les médaillés autour de toi et que toi, tu n’as rien, tu prends vraiment conscience de la valeur d’une médaille. Mais ça restera une très bonne leçon ».
Une leçon que l’équipe de France et son libero ont d’ailleurs plutôt bien digérée, puisque vainqueurs de la Ligue Mondiale en 2017 au terme d’un final éblouissant au Brésil : « Pour moi, c’était encore plus beau qu’en 2015, j’ai mis du temps à réaliser qu’on avait gagné. » Depuis, la France a atteint la finale de la Volleyball Nations League en 2018 à Lille, avant de vivre un EuroVolley 2019 à la maison à très forte émotion, même si la France a terminé au pied du podium, elle a encore brillé en VNL en 2021, troisième dans la bulle sanitaire de Rimini. De quoi rêver de médaille à Tokyo ? « Je ne sais pas, ça dépendra vraiment de comment on sera le moment venu, dans le volley, il n’y a pas vraiment une équipe qui domine tout le monde, je pense que nous sommes pas mal à prétendre faire un bon résultat. Mais notre premier objectif, c’est déjà de sortir de la poule, parce qu’il y a cinq ans, on n’était pas sortis. »
Un surnom : « Grebe, tout simplement ! »
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