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Earvin NGAPETH – N°9 – Récep / Attaque



Date de naissance : 12/02/1991 à St-Raphaël (83)

Taille : 1m96
Poids : 93kg
Hauteur d’attaque : 3m58
Hauteur de block : 3m27

Clubs :

2021-2022 : Modène (Italie)

2018-2021 : Kazan (Russie)

2014-2018 : Modène (Italie)
jui-déc 2013 Kouzbass Kemerovo (Russie)
2011-2012 à 2012-2013 Bre Banca Cuneo (Italie) 
2008-2009 à 2010-2011 Tours Volley-Ball
2007-2008 CNVB

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Palmarès en club :

2021 : SuperCoupe de Russie
2019 : Vainqueur de la Coupe et de la Supercoupe de Russie (Kazan)
2016 : Vainqueur de la SuperCoupe, de la Coupe et du Championnat d'Italie (Modène)

2015 : Vice Champion et vainqueur de la Coupe d’Italie (Modène)
2010 : Champion de France et vainqueur de la Coupe de France (Tours VB)
2010 : Vainqueur de la Coupe de France (Tours VB)
2009 : Vainqueur de la Coupe de France (Tours VB)

Palmarès international :
2022 : Médaille d'or de la Volleyball Nations League
2021 : Médaille d'or aux Jeux Olympiques de Tokyo 2020
2021 : Médaille de bronze Volleyball Nations League
2018 : Médaille d'argent Volleyball Nations League
2017 : Médaille d’or Ligue Mondiale I MVP
2016 : Médaille de bronze Ligue Mondiale I 2è meilleur Récep/Attaquant
2015 : Champion d'Europe
2015 : Médaille d'or Ligue Mondiale I MVP
2014 : Demi-finaliste Championnat du Monde
2009 : Champion d’Europe cadets I MVP
2008 : Champion d’Europe juniors I MVP
2007 : Champion d’Europe cadets
2007 : 3e championnat du monde cadets


  @EarvinNgapeth

Même s’il s’en défend, préférant mettre en avant le collectif, Earvin Ngapeth est incontestablement la star des Bleus. D’abord parce que sur le terrain, le n°9 tricolore est capable de gestes, tant offensifs que défensifs, sortis de nulle part qui font le régal des amateurs de volley. D’autant qu’ils allient spectacle et efficacité - comme cette incroyable balle de match en finale de l’Euro 2015 face à la Slovénie qui est devenue sa « spéciale » ou cet ace en finale du TQO de Berlin en janvier 2020, envoyant les Bleus aux Jeux pour la deuxième fois de suite. Ensuite, parce que dans la vie de groupe, le natif de Saint-Raphaël est un personnage charismatique, devenu au fil des années l’un des grands animateurs de cette équipe de France.

Et pourtant, Earvin s’est d’abord destiné au football comme avant-centre à Fréjus où il a notamment côtoyé Layvin Kurzawa. Le déménagement à Poitiers, où son père Eric, ancien international de volley, est nommé entraîneur, le fait changer de ballon, avec succès puisque la progression est fulgurante jusqu’à un premier contrat d’aspirant professionnel à Tours, à 17 ans. Suivront Cuneo et Modène, « l’équivalent de la Juve en foot, le club le plus titré d’Italie », qu’il se résout à quitter à l'été 2018, pour le Zénith Kazan, en Russie, alors quadruple champion d’Europe en titre. « Poitiers, Tours, Cuneo, Modène, Kazan, je n’ai connu que des villes de volley. » Et si ces trois saisons en Russie resteront en demi-teinte en termes de résultats, puisqu'il ne parviendra pas à remporter le Championnat de Russie, pas plus que la Ligue des champions), le réceptionneur-attaquant des Bleus aura appris beaucoup dans un championnat réputé très physique. Avant de retourner dans son club de coeur, Modène, dont il portera les couleurs après l'EuroVolley 2021.

Forcément, Earvin a aussi tapé très vite à la porte des équipes de France jeunes, accumulant titres et honneurs personnels, avant de débuter avec les A en 2010. Marqué par la non-qualification pour les JO de Londres, ce fan de l’ancien international Frantz Granvorka a peu à peu pris conscience de l’énorme potentiel de l’équipe de France de Laurent Tillie : « Le déclic, c’est cette victoire en Ligue Mondiale au Brésil en 2013. On s’est dit : "On est une équipe jeune, on a dix ans devant nous, on peut battre n’importe qui" ». Le Championnat du monde en Pologne en 2014, la Ligue Mondiale et l’Euro en 2015, la Ligue Mondiale en 2016 (3e place), la nouvelle victoire en 2017 au Brésil au terme d’une finale qu’il aura illuminée de sa classe, puis la médaille d'argent sur la VNL 2018, de bronze en 2021, n’ont fait que confirmer les prédictions d’un Earvin Ngapeth, qui a forcément moins bien digéré les échecs des Jeux de Rio, de l’Euro 2017, du Championnat du monde 2018, mais également la quatrième place à l'EuroVolley 2019 en France.


Autant dire que comme ses partenaires, il a une grosse soif de revanche en vue de ses deuxièmes Jeux à Tokyo, lui qui estime que cette équipe de France 2021 « arrive plus solide » au Japon qu'à Rio, forte d'une première expérience au cours de laquelle elle avait été cueillie à froid. De là à décrocher une médaille ?
 « On va tout faire pour », répond-il.

Un surnom : « Pépèth »