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#3 GIARDINO Amandine Date de naissance : 30 mars 1995 Clubs 2018 : Le Cannet Rocheville 2015-2018 : Saint-Raphaël 2014-2015 : Le Cannet Palmarès en club 2016 : Championne de France avec St Raphaël |
Avec son accent chantant, ses habitudes de vie - « J’aime bien aller sur la plage, faire ma petite sieste au soleil, ça fait sudiste, mais j’adore ça » - et son parcours en club (Toulon Six-Fours La Seyne, Saint-Raphaël, Le Cannet, Saint-Raphaël encore et de nouveau Le Cannet à partir de la saison 2018/2019), Amandine Giardino est une Provençale pur jus, qui a découvert le volley par hasard : « Je voulais faire du foot, mais un jour, en me voyant faire des petites balles sur la plage, un prof de sport m’a conseillé d’essayer, je me suis prise au jeu ». La native de La Seyne-sur-Mer débute dans le club local et progresse vite, ce qui lui vaut d’intégrer le Pôle France de Boulouris. Elle aurait alors dû suivre le cursus classique en passant par l’IFVB, mais son club, qui évolue alors en DEF (deuxième division nationale), lui propose une place de titulaire à 15 ans ! Elle saute sur l’occasion, fait finalement sa seconde année de junior à l’IFVB, avant de devenir professionnelle à seulement 18 ans, à Saint-Raphaël, en DEF, « avec un projet ambitieux de tout gagner », ce qui est le cas, puisque le club remporte la Coupe de France fédérale et monte en Ligue A.
Malgré cela, celle qui est devenue libero après avoir joué réceptionneuse-attaquante - « Je prends beaucoup de plaisir à mon poste, il faut être hyper tonique tout en restant très lucide car la réception, c’est très mental, il faut aussi être leader du secteur arrière et leader de groupe, j’aime ces responsabilités » - choisit de filer au Cannet dans un objectif de progression : « D’abord parce que c’était un club de haut de tableau, ensuite parce qu’il y avait une libero américaine, Nicole Davis, championne du monde et qui avait fait deux fois les JO, aux côtés de laquelle j’étais sûre de beaucoup apprendre ». La jeune Varoise joue peu mais observe beaucoup au sein d’un club qui remporte la Coupe de France, elle retourne ensuite à Saint-Raphaël où elle enchaîne trois saisons en tant que titulaire, dont une première couronnée d’un inattendu titre de champion de France (2016). « Saint-Raph avait été avant-dernier la saison d’avant, l’objectif était de se maintenir, puis, au fur et à mesure de nos résultats, les playoffs sont devenus possibles, et en playoffs, les cartes ont été totalement redistribuées. C’était la victoire d’un groupe, sans stars, avec beaucoup de jeunes, dans lequel tout le monde avait les crocs », se rappelle « Didine » qui a choisi pour 2018/2019 de faire de nouveau le chemin inverse en signant au Cannet. « Ce n’était pas facile de partir, mais le club est ambitieux, j’avais envie d’un nouveau challenge », justifie l’internationale tricolore.
Passée par toutes les équipes de France de jeunes, elle gravite autour des A depuis l’été 2016, retardée par une blessure au pied en 2017, réellement installée au cours de l’été 2018 et un premier match en tant que titulaire contre la Hongrie. « Je me suis régalée », sourit la Varoise qui « adhère totalement » au projet Génération 2024. « On sait très bien que ça prendra du temps, que tout ne va pas arriver d’un claquement de doigts, mais nous ne sommes quasiment que des jeunes qui avons une grosse envie de progresser et de performer. En travaillant, en étant exigeantes avec nous-mêmes, nous pouvons y arriver », explique celle qui trouve « très inspirant » le parcours des volleyeurs tricolores. Autre exemple qui inspire cette fan revendiquée de sport, l’Américaine Serena Williams : « Elle a tout gagné, elle accouche, elle revient, elle performe encore, elle se fixe constamment de nouveaux objectifs, c’est une guerrière », conclut, admirative, la libero bleue.
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