![]() |
#5 MARTIN Pauline Date de naissance : 20 Octobre 1995 Clubs 2019 : Mougins 2017-2019 : Pays d’Aix Venelles VB 2013-2017 : Béziers Palmarès en club 2017 : Vice Championne de France avec Béziers |
Montpelliéraine pur jus, très attachée à sa ville natale et à la région Occitanie, où elle s’adonne à la randonnée quand son emploi du temps le lui permet, Pauline Martin est une enfant de la balle, puisque ses parents se sont rencontrés via le volley, pratiqué en pro par son père, notamment à Sète et en équipe de France, jusqu’en Nationale 1 par sa mère. C’est donc tout naturellement à Montpellier qu’elle débute à son tour, à l’âge de 7 ans, avant de filer, chez le voisin, l’Arago de Sète, et de suivre la filière classique, Pôle Espoirs de Boulouris, IFVB à Toulouse, sélections jeunes en salle, mais aussi en beach, avec notamment en point d’orgue une quatrième place aux Championnats du monde 2011 des moins de 19 ans à Umag, associée à Lisa Menet-Haure. Même si cette expérience sur le sable lui plaît, elle fait finalement le choix de la salle et débute en pro à Béziers, où elle passe de réceptionneuse-attaquante à centrale : « Au départ, j’avais un double profil : centrale en équipe de France, ailière le reste de l’année. Mais quand je suis arrivée à Béziers, il y avait une grosse concurrence en « récep-attaq », avec notamment Hélène Schleck, des Brésiliennes, des Italiennes, je me suis dit que je pouvais avoir plus de temps de jeu au centre, j’ai changé la deuxième année, Béziers était intéressé par une centrale, ils m’ont fait confiance, je me suis depuis fixée à ce poste ». Avec les Angels, Pauline termine vice-championne de France en 2017 et découvre la Ligue des champions, elle décide ensuite de s’engager à Venelles où elle connaît une première saison quasiment blanche, la faute à une rupture des ligaments croisés du genou gauche lors d’un match de Ligue Européenne en juin 2017 à Nantes avec l’équipe de France, dont elle vient tout juste d’être promue capitaine. « C’était très dur de quitter mon petit nuage pour atterrir dans le monde « normal » que vivent ceux qui ne font pas du sport de haut niveau, mais il faut se faire une raison et tout faire pour revenir », explique la centrale tricolore qui profite cependant de cette période d’indisponibilité pour valider sa première année de Master en préparation physique et ré-athlétisation, son objectif à plus long terme étant de passer son CAPEPS. A la fin de la saison 2017/2018, elle retrouve l’équipe de France, avec la conviction que le groupe désormais dirigé par Emile Rousseaux peut viser haut : « J’ai toujours eu confiance, on n’a peut-être pas la même culture volley que d’autres pays, mais on a un collectif avec des filles qui ont des qualités et tous les moyens sont mis pour que nous puissions exploiter ces qualités au maximum », explique Pauline, l'une des quatre centrales tricolores retenues pour l'EuroVolley 2019. Les Jeux de Paris 2024 ? « Je suis dans la fourchette d’âge, je m’y vois ». |
Cliquez sur la photo pour la télécharger en HD - crédit photo :JM Hervio
![]() |
![]() |
![]() |