Accueil >>
EQUIPES DE FRANCE >> VOLLEY-BALL >> Féminines >> Le Groupe France
 
  #12 SAGER WEIDER Isaline

Date de naissance : 5 juillet 1988 à Colmar

Club 2020-2021 : RC Cannes 
2018-2020 : Stade Français Paris Saint Cloud
2013-2018 : Vandoeuvre Nancy VB
2007-2013 : ASPTT Mulhouse

Palmarès en club
2012 : Vice-Championne de France avec Mulhouse
2011 : Vice-Championne de France avec Mulhouse
2010 : Vice-Championne de France avec Mulhouse
2009 : Vice-Championne de France avec Mulhouse
2008 : Vice-Championne de France avec Mulhouse


Contrairement à nombre de ses partenaires en équipe de France, Isaline Sager-Weider a débuté le volley sur le tard, à l’âge de 14 ans, après avoir « testé un peu tous les sports » et si elle est entrée au Pôle Espoirs de Mulhouse, la centrale, originaire de Kintzheim, village situé sur la Route des vins d’Alsace, n’est pas passée par la case IFVB, puisqu’elle a intégré le centre de formation de l’ASPTT Mulhouse tout en suivant des études de STAPS jusqu’au Master. La proposition de contrat de Mulhouse la fait basculer dans l’univers pro, elle découvre lors de ses trois saisons à l’ASPTT la Ligue des champions, suivront ensuite cinq années à Vandoeuvre-lès-Nancy et un transfert au Stade Français-Saint-Cloud qu’elle s’apprête à découvrir à la fin de l’été 2018. « C’est un projet sportif qui me convient, je pense que j’avais besoin d’apprendre de nouvelles choses, j’ai eu un bon feeling avec l’entraîneur qui a su me convaincre. Je n’ai pas forcément rêvé un jour d’habiter à Paris, mais c’est un truc à faire une fois dans sa vie », commente celle qui, depuis ses 14 ans, est inséparable de Christina Bauer, centrale et alsacienne comme elle. « C’est ma meilleure amie ; au lycée, nous étions toujours assises l’une à côté de l’autre. Elle a avancé un peu plus vite que moi, mais c’est sympa de la retrouver tous les ans en équipe de France. Chaque année, on pense que c’est la dernière fois qu’on jouera ensemble, finalement, ça continue », sourit-elle.
L’équipe de France, Isaline l’a découverte en cadettes, puis en A à partir de 2012 - « la sélection est toujours un objectif pour moi pendant la saison » -, elle a accepté avec plaisir d’accompagner le projet Génération 2024, quand bien même elle sait qu’elle ne sera sans doute plus volleyeuse en 2024. « J’ai toujours rêvé de faire les Jeux, mais il faut être réaliste, j’aurai 36 ans. Par contre, si je peux à court terme aider les filles à avancer, je suis bien sûr disponible. Et mon objectif est de faire un Championnat d’Europe une fois dans ma carrière », explique celle que ses coéquipières surnomment de temps en temps « la Mamy » et qui estime que le groupe actuel a les moyens d’exister au haut niveau : « Il y a vraiment de beaux bébés dans cette équipe. Maintenant, le potentiel, ça ne suffit pas, il faut vraiment bosser, arriver tous les jours à être dans un objectif de performance ».
Et si elle ne jouera sans doute plus au haut niveau au moment des Jeux de Paris, l’Alsacienne, peintre à ses heures perdues, sera encore probablement proche du monde du volley, puisqu’elle est investie depuis quelques années dans le sport à handicap : Présidente de la commission volley assis à la Fédération Française de Volley, entraîneur adjointe du groupe France des sourdes et malentendantes, elle passe également ses diplômes d’entraîneur. « J’ai besoin d’autres projets et d’avoir le plus de cartes possible quand le volley s’arrêtera, j’aimerais vraiment travailler plus tard dans le sport à handicap, l’entraînement me plaît aussi », conclut-elle.