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29/03/2025
A Mulhouse la deuxième !
Mulhouse a décroché samedi à Chartres la deuxième Coupe de France de son histoire en dominant Nantes en finale de l'édition 2025 en quatre sets (28-26, 22-25, 25-19, 25-22). Les deux équipes se retrouveront dès le week-end prochain en playoffs de Saforelle Power 6.
Mulhouse tient sa revanche ! Un an après s’être nettement incliné contre Nantes en finale de la Coupe de France 2024 à Paris (3-0), le VMA a cette fois disposé des Neptunes en quatre sets, s’offrant ainsi la deuxième Coupe de son histoire, quatre ans après la première, pour sa septième finale. La victoire est logique, les coéquipières de la capitaine et libéro Léa Soldner et de la passeuse Enora Danard Selosse, élue MVP du match, s’étant montrées plus régulières et supérieures dans certains secteurs clés, comme le service et le bloc.
Pourtant, ce sont les Neptunes, avec leur passeuse américaine Ella Powell de retour de blessure, qui prennent les devants dans le premier set après deux aces de Laura Jansen (16-20). Mulhouse revient à égalité (22-22) grâce à la bonne entrée au service de Jessica Kosonen qui permet aux Alsaciennes de se procurer une première balle de set (24-23). Effacée au prix d’un énorme rallye d’une minute - le point du match - par les Neptunes, qui se créent à leur tour deux opportunités de conclure, mais c’est finalement un bloc d’Annayka Legros, son premier du match (5 en tout pour 16 points), qui permet aux protégées de François Salvagni de virer en tête (28-26).
La deuxième manche est tout aussi serrée avec les deux équipes qui se rendent coup pour coup et ce sont finalement les tenantes du titre qui font la différence, grâce à la percussion offensive de leur pointue américaine Haylie Bennett (20 points), qui marque les cinq derniers points de son équipe pour égaliser à un set partout (22-25). Après un début de troisième équilibré, Mulhouse, bien organisé au contre, creuse un premier écart après deux blocs signés Katelyn Evans et Annayka Legros (8-11). Et si Nantes revient à une longueur (15-16), la formation alsacienne fait la différence grâce à sa passeuse Enora Danard Selosse qui, au service, met en difficulté la réception adverse, permettant au VMA d’aligner sept points de suite et de conclure (25-19) par sa pointue gauchère américaine Reagan Rutherford, meilleure marqueuse du match (21 points).
Les Alsaciennes poursuivent sur leur lancée en début de quatrième manche (5-8) après un bloc décisif de la centrale grecque Aristea Tontai (13 points, dont 4 blocs) et restent solides sur leur side-out, grâce notamment à une Annayka Legros imperturbable. Nantes revient encore à un point (14-15) après un block-out d’Halimatou Bah (19 points), mais le VMA reprend de la marge suite à un ace heureux, avec la bande du filet, d’Aristea Tontai (16-20). Katelyn Evans donne la première balle de match au VMA (18-24), Nantes tente le tout pour le tout en faisant entrer sa deuxième passeuse Léna Chameaux au service et en sauve quatre (24-22), le point du titre revenant à Annayka Legros qui contre une ultime attaque adverse (25-22).
Yeux humides mais sourire radieux, Léa Soldner peut alors mettre le feu au public alsacien avant de soulever le nouveau trophée de la Coupe que lui remet le président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy. Voilà Mulhouse assuré de jouer une Coupe d’Europe la saison prochaine, de quoi attaquer les playoffs en pleine confiance le week-end prochain face à… Nantes !
Les réactions :
François Salvagni, entraîneur de Mulhouse : "C’est incroyable, extraordinaire, on a travaillé depuis six semaines avec le staff en se focalisant sur la finale et les playoffs, on a changé beaucoup de choses techniquement et tactiquement, donné de la confiance à certaines joueuses, et aujourd’hui, on a fait un très bon match. Pour moi, c’est la dernière saison à Mulhouse, j’ai fait le maximum pour donner un cadeau au plus beau public de France, je suis super fier ce soir, parce que j’ai donné la Coupe de France, la Coupe d’Europe, la Supercoupe. On a montré que Mulhouse était prêt pour jouer de super playoffs."
Cesar Hernandez, entraîneur de Nantes : "C’était un match très difficile, Mulhouse a très bien joué, mieux que nous. Nous n’avons pas réussi à les stopper en attaque comme nous le souhaitions, nous devions batailler et mettre beaucoup d’énergie pour marquer des points alors que de leur côté, elles en marquaient beaucoup plus facilement. Dans le troisième set, à un moment, nous avons disparu et dans le quatrième, nous avons essayé, mais nous n’avons pas réussi à trouver l’énergie, elles nous contrôlaient. Je suis vraiment désolé pour les gens qui sont venus nous encourager, on voulait leur donner le trophée, mais aujourd’hui, Mulhouse a été meilleur."
Léa Soldner, libéro et capitaine de Mulhouse : "Je suis très heureuse, c’est le travail de toute une année, on est ensemble depuis août, c’est très compliqué de tout jouer sur un match. Le premier set a été décisif, on a été menées, mais on a réussi à remonter, du coup, on est arrivées à être un peu plus légères, ça a fait du bien à l’équipe. On perd le deuxième parce qu’elles font un set très solide, et aux troisième et quatrième, on déroule bien, on a été hyper propres, on a su mieux gérer les situations minimales, je suis trop contente !"
Enora Danard-Selosse, passeuse de Mulhouse (MVP du match) : "Ça fait plaisir de remporter cette Coupe, d’autant qu’on a eu une saison compliquée, on a terminé sixièmes de la saison régulière, ce n’était pas simple de jouer cette finale après ces résultats qui n’étaient pas dans les objectifs du club. Mais collectivement, on a tout envoyé et ça a bien marché, donc on est très contentes, il faut continuer comme ça, on a envie de plus. Le premier set a été très important pour nous, ça a débloqué un truc et nous a permis d’être dans une dynamique intéressante. On avait tout à prouver ce soir, on est vraiment contentes."
Amandine Giardino, libéro et capitaine de Nantes : "Je suis triste, parce que je pense qu’on pouvait quand même le faire. Avec tout ce que le club a vécu l’été dernier (difficultés financières), on savait que la Coupe de France était le moyen le plus facile de gagner un trophée. Le premier set me laisse de la frustration, parce qu’on était devant et on ne finit pas. On revient bien dans le deuxième, mais à la fin, on s’écroule, on fait beaucoup de fautes de service, on ne joue plus au volley, alors que Mulhouse a très bien joué, leur victoire est méritée, je suis très déçue. On va se revoir avec Mulhouse pendant deux semaines minimum, on a perdu trois fois contre elles, elles ont l’avantage psychologique, il faut maintenant poser le cerveau pour essayer de rebondir. Encore une fois, c’est le mental qui va faire la différence."
Pourtant, ce sont les Neptunes, avec leur passeuse américaine Ella Powell de retour de blessure, qui prennent les devants dans le premier set après deux aces de Laura Jansen (16-20). Mulhouse revient à égalité (22-22) grâce à la bonne entrée au service de Jessica Kosonen qui permet aux Alsaciennes de se procurer une première balle de set (24-23). Effacée au prix d’un énorme rallye d’une minute - le point du match - par les Neptunes, qui se créent à leur tour deux opportunités de conclure, mais c’est finalement un bloc d’Annayka Legros, son premier du match (5 en tout pour 16 points), qui permet aux protégées de François Salvagni de virer en tête (28-26).
La deuxième manche est tout aussi serrée avec les deux équipes qui se rendent coup pour coup et ce sont finalement les tenantes du titre qui font la différence, grâce à la percussion offensive de leur pointue américaine Haylie Bennett (20 points), qui marque les cinq derniers points de son équipe pour égaliser à un set partout (22-25). Après un début de troisième équilibré, Mulhouse, bien organisé au contre, creuse un premier écart après deux blocs signés Katelyn Evans et Annayka Legros (8-11). Et si Nantes revient à une longueur (15-16), la formation alsacienne fait la différence grâce à sa passeuse Enora Danard Selosse qui, au service, met en difficulté la réception adverse, permettant au VMA d’aligner sept points de suite et de conclure (25-19) par sa pointue gauchère américaine Reagan Rutherford, meilleure marqueuse du match (21 points).
Les Alsaciennes poursuivent sur leur lancée en début de quatrième manche (5-8) après un bloc décisif de la centrale grecque Aristea Tontai (13 points, dont 4 blocs) et restent solides sur leur side-out, grâce notamment à une Annayka Legros imperturbable. Nantes revient encore à un point (14-15) après un block-out d’Halimatou Bah (19 points), mais le VMA reprend de la marge suite à un ace heureux, avec la bande du filet, d’Aristea Tontai (16-20). Katelyn Evans donne la première balle de match au VMA (18-24), Nantes tente le tout pour le tout en faisant entrer sa deuxième passeuse Léna Chameaux au service et en sauve quatre (24-22), le point du titre revenant à Annayka Legros qui contre une ultime attaque adverse (25-22).
Yeux humides mais sourire radieux, Léa Soldner peut alors mettre le feu au public alsacien avant de soulever le nouveau trophée de la Coupe que lui remet le président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy. Voilà Mulhouse assuré de jouer une Coupe d’Europe la saison prochaine, de quoi attaquer les playoffs en pleine confiance le week-end prochain face à… Nantes !
Les réactions :
François Salvagni, entraîneur de Mulhouse : "C’est incroyable, extraordinaire, on a travaillé depuis six semaines avec le staff en se focalisant sur la finale et les playoffs, on a changé beaucoup de choses techniquement et tactiquement, donné de la confiance à certaines joueuses, et aujourd’hui, on a fait un très bon match. Pour moi, c’est la dernière saison à Mulhouse, j’ai fait le maximum pour donner un cadeau au plus beau public de France, je suis super fier ce soir, parce que j’ai donné la Coupe de France, la Coupe d’Europe, la Supercoupe. On a montré que Mulhouse était prêt pour jouer de super playoffs."
Cesar Hernandez, entraîneur de Nantes : "C’était un match très difficile, Mulhouse a très bien joué, mieux que nous. Nous n’avons pas réussi à les stopper en attaque comme nous le souhaitions, nous devions batailler et mettre beaucoup d’énergie pour marquer des points alors que de leur côté, elles en marquaient beaucoup plus facilement. Dans le troisième set, à un moment, nous avons disparu et dans le quatrième, nous avons essayé, mais nous n’avons pas réussi à trouver l’énergie, elles nous contrôlaient. Je suis vraiment désolé pour les gens qui sont venus nous encourager, on voulait leur donner le trophée, mais aujourd’hui, Mulhouse a été meilleur."
Léa Soldner, libéro et capitaine de Mulhouse : "Je suis très heureuse, c’est le travail de toute une année, on est ensemble depuis août, c’est très compliqué de tout jouer sur un match. Le premier set a été décisif, on a été menées, mais on a réussi à remonter, du coup, on est arrivées à être un peu plus légères, ça a fait du bien à l’équipe. On perd le deuxième parce qu’elles font un set très solide, et aux troisième et quatrième, on déroule bien, on a été hyper propres, on a su mieux gérer les situations minimales, je suis trop contente !"
Enora Danard-Selosse, passeuse de Mulhouse (MVP du match) : "Ça fait plaisir de remporter cette Coupe, d’autant qu’on a eu une saison compliquée, on a terminé sixièmes de la saison régulière, ce n’était pas simple de jouer cette finale après ces résultats qui n’étaient pas dans les objectifs du club. Mais collectivement, on a tout envoyé et ça a bien marché, donc on est très contentes, il faut continuer comme ça, on a envie de plus. Le premier set a été très important pour nous, ça a débloqué un truc et nous a permis d’être dans une dynamique intéressante. On avait tout à prouver ce soir, on est vraiment contentes."
Amandine Giardino, libéro et capitaine de Nantes : "Je suis triste, parce que je pense qu’on pouvait quand même le faire. Avec tout ce que le club a vécu l’été dernier (difficultés financières), on savait que la Coupe de France était le moyen le plus facile de gagner un trophée. Le premier set me laisse de la frustration, parce qu’on était devant et on ne finit pas. On revient bien dans le deuxième, mais à la fin, on s’écroule, on fait beaucoup de fautes de service, on ne joue plus au volley, alors que Mulhouse a très bien joué, leur victoire est méritée, je suis très déçue. On va se revoir avec Mulhouse pendant deux semaines minimum, on a perdu trois fois contre elles, elles ont l’avantage psychologique, il faut maintenant poser le cerveau pour essayer de rebondir. Encore une fois, c’est le mental qui va faire la différence."