HOME
Actualités FFvolley | ||
<< Beach Pro Tour-Quintana Roo : Pas de Bleus dans le main draw | Voir tout | A Mulhouse la deuxième ! >> |
29/03/2025
Une Coupe en Nord !
Au terme d’une finale serrée dans une salle du Colisée de Chartres pleine, Tourcoing a remporté samedi soir sa deuxième Coupe de France, vainqueur en cinq sets de Montpellier, qui échoue pour la quatrième fois en finale (25-23, 23-25, 25-22, 22-25, 15-11).
On annonçait une finale indécise entre deux équipes très proches l’une de l’autre cette saison, elle aura tenu toutes ses promesses, avec un mano a mano qui aura duré cinq sets et 2h19 dans une salle du Colisée pleine (4000 spectateurs) et comblée par le spectacle. Et c’est finalement Tourcoing, la formation qui aura réussi à être la plus consistante sur l’ensemble de la partie, et notamment dans le tie-break, qui l’a emporté, décrochant la deuxième Coupe de son histoire, sept ans après la première.
Montpellier n’était pas loin, mais le MHSC, qui échoue pour la quatrième fois en finale, la deuxième consécutive, aura été plus irrégulier et aura sans doute payé l’absence de son pointu titulaire, Dimitar Dimitrov, suspendu pour avoir chambré un adversaire en demi-finale contre Chaumont. Son jeune remplaçant, le Finlandais Veikka Lindqvist (14 points), n’aura pas démérité, mais aura manqué d’un soupçon de percussion pour faire la différence dans les moments importants, commettant quelques fautes au service et en attaque, au contraire de son vis-à-vis argentin, Pablo Koukartsev, meilleur marqueur du match (28 points).
Si l'équipe héraultaise a couru après le score pendant tout le match, elle a eu des occasions dans chaque set jusqu’au tie-break, en tête dans le premier (14-15) après deux aces de son capitaine argentin Ezequiel Palacios (4 en tout pour 22 points), avant de finalement le céder après deux fautes de filet (25-23). Le MHSC regrettera sans doute surtout le troisième set, puisque, sous la houlette notamment de ses deux centraux internationaux Nicolas Le Goff (14 points, 11/19 en attaque, 3 blocs) et Joris Seddik (10 points), il a mené de quatre points (12-16), avant de subir une série de cinq points consécutifs (20-19) et une incroyable fin de set du MVP du match, Amir Tizi Oualou. Auteur d’une première main « à la Antoine Brizard » et de deux aces, le jeune passeur nordiste (19 ans), dans l'autre camp la saison dernière, a permis au TLM de faire la différence (23-20) et de conclure dans la foulée (25-22).
Et si les hommes de Loïc Le Marrec ont encore su se remobiliser pour égaliser à deux manches partout (22-25), ils ont d’entrée de tie-break subi la maîtrise supérieure de leurs rivaux, devant grâce à l’expérimenté central néerlandais Michael Parkinson (10 points) et une nouvelle déviation d’Amir Tizi Oualou, auteur dans la foulée d’une « corse » décisive convertie par Ignacio Luengas (11-7). Tom Lavigne y est allé de sa contribution, rentré au service pour deux aces magistraux (14-9), un ultime service dans le filet de Tomas Lopez Pascual a envoyé le TLM et ses supporters au paradis, et en Coupe d’Europe la saison prochaine. En attendant, ce sont les playoffs et Poitiers qui les attendent, dès vendredi prochain, tandis que Montpellier tentera de se consoler en partant à la conquête d’un neuvième titre de champion de France, avec un quart de finale contre Cannes.
Les réactions :
Dorian Rougeyron, entraîneur de Tourcoing : "Cette finale s’est jouée sur les intentions, les valeurs qu’on a mises dans ce match, on n’a pas tout fait parfaitement sur le plan technico-tactique, mais sur les notions d’engagement, de solidarité, de résilience, on a été très solides, parce que ce n’était pas un match facile face à un adversaire costaud, qui a par moments très bien joué. On a su rester quoi qu’il arrive sur notre chemin pour garder en tête de gagner ce titre. Le troisième set notamment, où on est derrière et on a la capacité de revenir, nous a donné beaucoup de force, parce qu’à chaque fois qu’on était derrière, on savait qu’on était capables de revenir. Maintenant, en tant qu’entraîneur, je sais qu’on doit savourer ce soir, mais je pense déjà à vendredi prochain, parce que ça arrive tellement vite et que c’est tellement dur à digérer, ce qu’on vient de vivre, qu’il faut réfléchir à comment on va se régénérer, c’est la première chose qui me vient à l’esprit, avec la joie."
Nicolas Le Goff, central de Montpellier : "Il y a beaucoup de frustration et de déception, on ne passe vraiment pas loin, je pense qu’on loupe le coche dans le troisième set, on doit tuer ce set quand on est devant, mais ils n’ont jamais lâché, bravo à eux. On arrive malgré tout à aller chercher ce tie-break, mais ils démarrent mieux que nous et font toute la course en tête. 3-2, c’est une finale qui a tenu ses promesses entre deux grosses équipes, il fallait un vainqueur et un perdant, Tourcoing a su être meilleur que nous aux moments où il le fallait."
Amir Tizi Oualou, passeur de Tourcoing (MVP du match) : "C’est immense, exceptionnel, je n’ai pas les mots ! L’an dernier, j’ai perdu la finale (avec Montpellier), cette année, je ne pouvais pas la perdre une deuxième fois. Je suis venu à Tourcoing pour gagner des titres, on en a déjà gagné un, en espérant un deuxième, j’espère. On a tous bien joué, on a eu la force de revenir dans le match, de ne jamais lâcher, on a su jouer en équipe, être patients, gagner des rallyes, je pense que c’est ce qui fait qu’on a plusieurs fois réussi à remonter. On va fêter cette Coupe le temps qu’on peut, on a emmagasiné le max de confiance, à nous de ne pas en avoir trop avant les playoffs."
Ezequiel Palacios, réceptionneur/attaquant et capitaine de Montpellier : "Tourcoing a très bien joué, nous, on n’a pas su profiter suffisamment des bons moments qu’on a eus dans le match, mais c’est comme ça, c’est le sport. On a tout donné, mais on a joué contre un grand rival. On doit maintenant apprendre de cette défaite et commencer les playoffs avec la tête « clean », il faut prendre quelques jours pour la nettoyer et préparer le prochain match vendredi contre Cannes."
Montpellier n’était pas loin, mais le MHSC, qui échoue pour la quatrième fois en finale, la deuxième consécutive, aura été plus irrégulier et aura sans doute payé l’absence de son pointu titulaire, Dimitar Dimitrov, suspendu pour avoir chambré un adversaire en demi-finale contre Chaumont. Son jeune remplaçant, le Finlandais Veikka Lindqvist (14 points), n’aura pas démérité, mais aura manqué d’un soupçon de percussion pour faire la différence dans les moments importants, commettant quelques fautes au service et en attaque, au contraire de son vis-à-vis argentin, Pablo Koukartsev, meilleur marqueur du match (28 points).
Si l'équipe héraultaise a couru après le score pendant tout le match, elle a eu des occasions dans chaque set jusqu’au tie-break, en tête dans le premier (14-15) après deux aces de son capitaine argentin Ezequiel Palacios (4 en tout pour 22 points), avant de finalement le céder après deux fautes de filet (25-23). Le MHSC regrettera sans doute surtout le troisième set, puisque, sous la houlette notamment de ses deux centraux internationaux Nicolas Le Goff (14 points, 11/19 en attaque, 3 blocs) et Joris Seddik (10 points), il a mené de quatre points (12-16), avant de subir une série de cinq points consécutifs (20-19) et une incroyable fin de set du MVP du match, Amir Tizi Oualou. Auteur d’une première main « à la Antoine Brizard » et de deux aces, le jeune passeur nordiste (19 ans), dans l'autre camp la saison dernière, a permis au TLM de faire la différence (23-20) et de conclure dans la foulée (25-22).
Et si les hommes de Loïc Le Marrec ont encore su se remobiliser pour égaliser à deux manches partout (22-25), ils ont d’entrée de tie-break subi la maîtrise supérieure de leurs rivaux, devant grâce à l’expérimenté central néerlandais Michael Parkinson (10 points) et une nouvelle déviation d’Amir Tizi Oualou, auteur dans la foulée d’une « corse » décisive convertie par Ignacio Luengas (11-7). Tom Lavigne y est allé de sa contribution, rentré au service pour deux aces magistraux (14-9), un ultime service dans le filet de Tomas Lopez Pascual a envoyé le TLM et ses supporters au paradis, et en Coupe d’Europe la saison prochaine. En attendant, ce sont les playoffs et Poitiers qui les attendent, dès vendredi prochain, tandis que Montpellier tentera de se consoler en partant à la conquête d’un neuvième titre de champion de France, avec un quart de finale contre Cannes.
Les réactions :
Dorian Rougeyron, entraîneur de Tourcoing : "Cette finale s’est jouée sur les intentions, les valeurs qu’on a mises dans ce match, on n’a pas tout fait parfaitement sur le plan technico-tactique, mais sur les notions d’engagement, de solidarité, de résilience, on a été très solides, parce que ce n’était pas un match facile face à un adversaire costaud, qui a par moments très bien joué. On a su rester quoi qu’il arrive sur notre chemin pour garder en tête de gagner ce titre. Le troisième set notamment, où on est derrière et on a la capacité de revenir, nous a donné beaucoup de force, parce qu’à chaque fois qu’on était derrière, on savait qu’on était capables de revenir. Maintenant, en tant qu’entraîneur, je sais qu’on doit savourer ce soir, mais je pense déjà à vendredi prochain, parce que ça arrive tellement vite et que c’est tellement dur à digérer, ce qu’on vient de vivre, qu’il faut réfléchir à comment on va se régénérer, c’est la première chose qui me vient à l’esprit, avec la joie."
Nicolas Le Goff, central de Montpellier : "Il y a beaucoup de frustration et de déception, on ne passe vraiment pas loin, je pense qu’on loupe le coche dans le troisième set, on doit tuer ce set quand on est devant, mais ils n’ont jamais lâché, bravo à eux. On arrive malgré tout à aller chercher ce tie-break, mais ils démarrent mieux que nous et font toute la course en tête. 3-2, c’est une finale qui a tenu ses promesses entre deux grosses équipes, il fallait un vainqueur et un perdant, Tourcoing a su être meilleur que nous aux moments où il le fallait."
Amir Tizi Oualou, passeur de Tourcoing (MVP du match) : "C’est immense, exceptionnel, je n’ai pas les mots ! L’an dernier, j’ai perdu la finale (avec Montpellier), cette année, je ne pouvais pas la perdre une deuxième fois. Je suis venu à Tourcoing pour gagner des titres, on en a déjà gagné un, en espérant un deuxième, j’espère. On a tous bien joué, on a eu la force de revenir dans le match, de ne jamais lâcher, on a su jouer en équipe, être patients, gagner des rallyes, je pense que c’est ce qui fait qu’on a plusieurs fois réussi à remonter. On va fêter cette Coupe le temps qu’on peut, on a emmagasiné le max de confiance, à nous de ne pas en avoir trop avant les playoffs."
Ezequiel Palacios, réceptionneur/attaquant et capitaine de Montpellier : "Tourcoing a très bien joué, nous, on n’a pas su profiter suffisamment des bons moments qu’on a eus dans le match, mais c’est comme ça, c’est le sport. On a tout donné, mais on a joué contre un grand rival. On doit maintenant apprendre de cette défaite et commencer les playoffs avec la tête « clean », il faut prendre quelques jours pour la nettoyer et préparer le prochain match vendredi contre Cannes."