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11 avril 2025
Semaine Olympique et Paralympique
Au lendemain de Paris 2024, et dans une logique d'héritage, le Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF) a organisé la SOP du 31 mars au 4 avril 2025, en lien avec le Comité Paralympique et Sportif Français (CPSF), l'État et les fédérations sportives scolaires.
Pour cette édition 2025 de la SOP, plusieurs clubs affiliés à la FFvolley se sont mobilisés pour prolonger la magie des Jeux.
Leurs projets respectifs ont permis de conjuguer les valeurs citoyennes et sportives, en proposant des activités ludiques autour du volley. C’est le cas notamment de Dardilly Volley, qui a organisé une mini-olympiade familiale.
Le Fonsorbes Seysses Volley a proposé une initiation à la pratique du volley assis.
Quant à Rochefort Volley, le club a conjointement planifié, avec la participation de l’athlète paralympique Morgan Troussard, une sensibilisation au handisport, également illustrée par l’activité du volley assis.
Morgan Troussard n’est pas le seul joueur à avoir pris part à cette SOP. En effet, d’autres athlètes se sont portés volontaires pour intervenir au sein d’établissements scolaires, et transmettre leur passion, devant le vif intérêt des élèves. Thomas Laronce s’est rendu à Évry pour un temps d’échanges avec des lycéens. Jenna Agbodjan Prince, quant à elle, a rencontré des élèves au sein d’un centre de loisirs.
Voici son témoignage.
Qu’est-ce qui vous a motivé à participer à la Semaine Olympique et Paralympique, et que représente pour vous cet engagement porté par le CNOSF ?
L’an dernier, pour la 6 ème édition de la Semaine Olympique et Paralympique, j’avais été contacté par une connaissance qui m’avait proposé de m’impliquer à travers ce programme. J’y avais pris beaucoup de plaisir, alors je me suis porté volontaire une seconde fois. Je souhaitais transmettre les valeurs de mon sport aux jeunes. Cette année, on m’a proposé d’être la marraine de la journée, renforçant mon envie de rendre service aux élèves. L’engagement du CNOSF démontre leur volonté et l’importance de promouvoir l’héritage des Jeux de Paris 2024. L’engouement autour du sport perdure, et ces projets y sont pour beaucoup !
Quels retours avez-vous eus de la part des élèves après votre intervention ? Y a-t-il un moment ou une question qui vous a particulièrement marqué ?
Lors de mon intervention, j’ai pu rencontrer une soixantaine d’élèves répartis en groupe de 12. Ils faisaient partie du centre de loisirs de Colombes, Nanterre et Asnières-sur-Seine. De nombreuses questions autour du volley assis m’ont été posées. Mais, celles qui m’ont le plus marqué portaient sur mon handicap, ma prothèse et mon accident. J’ai été ravie de pouvoir leur partager mon histoire.
En quoi ce type d’initiative peut, selon vous, faire évoluer le regard sur le handicap et encourager davantage d’inclusion dans le sport et dans la société ?
Le fait d’être en contact avec des jeunes permet d’avoir des échanges sans aucun tabou, et de leur montrer que le handicap n’est pas une fin en soi. On peut tout à fait pratiquer de nombreux sports et être épanoui dans sa vie personnelle et professionnelle. C’est pour moi très important d’intervenir auprès de ce public, car ce sont eux qui feront la société de demain, que j’espère plus inclusive. Je suis donc très heureuse d’avoir pu participer à ce projet !

