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03/06/2025
VNL : Les Bleues attaquent par du costaud
L’équipe de France débute mercredi à Pékin la première poule de la Volleyball Nations League par un affrontement face à la Turquie, quatrième nation mondiale. Un challenge relevé pour une équipe composée en bonne partie de jeunes découvrant la compétition et le top niveau international.
Après un stage de plusieurs semaines à Toulouse, ponctué de deux rencontres amicales face à la Slovénie (une défaite, une victoire), un passage par le nord de la Pologne pour un tournoi amical qui l’a vue battre la Suède (3-0) et la Bulgarie (3-2) et s’incliner face à la Pologne (3-1), puis un nouveau stage de huit jours à Pékin, l’équipe de France féminine entre mercredi dans le vif du sujet de la Volleyball Nations League, compétition qu’elle dispute pour la deuxième fois de son histoire (elle avait terminé 14e l’an dernier).
Au programme de cette saison 2, douze matchs répartis en trois poules, la première de mercredi à dimanche à Pékin, la seconde du 18 au 22 juin à Belgrade (Serbie), la troisième du 9 au 15 juillet à Chiba (Japon). Les huit premières équipes à l’issue de cette phase de poules seront qualifiées pour le Final 8 qui aura lieu du 23 au 27 juillet à Lodz (Pologne).
Pour cette entame à Pékin, où elle est arrivée à peine son tournoi polonais terminé, ce qui lui a permis de s’acclimater au décalage horaire et à une culture différente, l’équipe de France se présente avec un groupe composé en partie de joueuses qui, avant d’affronter la Slovénie à Toulouse en amical le 16 mai, n’avaient encore jamais porté le maillot tricolore. C’est le cas des passeuses Enora Danard-Selosse et Lauralee Blanc, de la libéro Auriane Biemel, de la réceptionneuse/attaquante Marina Pezelj, de la pointue Cyrielle Depie et de la centrale Naomi Ngolongolo. D’autres ont une expérience sous le maillot bleu assez limitée (Chloé Mayer, Sabine Haewegene, Guewe Diouf, Maéva Schalk, Iman Ndiaye, Fatoumata Fanguedou), les seules ayant un vécu international de plusieurs saisons en équipe de France étant la passeuse Emilie Respaut, la libéro Juliette Gelin, la réceptionneuse/attaquante Amélie Rotar et la centrale Amandha Sylves.
Ce groupe "hybride" - selon les mots de l’entraîneur adjoint Félix André - formé par le nouveau sélectionneur Cesar Fernandez en attendant le retour de certaines cadres ménagées en ce début de saison (Lucille Gicquel, Héléna Cazaute, Nina Stojiljkovic, Halimatou Bah, Amandine Giardino…), a montré de belles choses lors du tournoi en Pologne. "On a un groupe jeune avec des joueuses qui découvrent le niveau international et l’équipe de France, il faut aller vite pour trouver des automatismes et intégrer toutes les nouveautés apportées par Cesar, ça s’est bien passé en Pologne, confirme Félix André. On a pu essayer plusieurs « settings » et donner du temps de jeu à tout le monde, on a montré qu’on était capables d’évoluer à ce niveau et d’avoir des solutions, avec de belles choses sur le plan offensif, on sait qu’on est capables de rivaliser dans ce domaine qui est capital."
Le travail s’est donc poursuivi à Pékin, avec à la clé une rencontre amicale contre la sélection chinoise (défaite 4-1), place désormais à la compétition et à un premier match contre la Turquie, quatrième nation au classement mondial, quatrième des derniers Jeux Olympiques, victorieuse de la VNL et du Championnat d’Europe en 2023. Un gros morceau, donc, que l’équipe de France a affrontée deux fois dans son histoire récente (défaites 3-0 lors de l’Euro 2019 et de la VNL 2024), mais contre laquelle le staff refuse de partir battu d’avance.
"On sait que, compte tenu de la jeunesse de l’effectif, on va avoir des moments de difficulté, mais ce qu’on attend des joueuses, c’est un état d’esprit et un engagement irréprochables. Tous les points, tous les sets, comptent pour le ranking mondial (important dans la perspective de la qualification pour les JO 2028), donc il faut gratter tout ce qu’on peut prendre, toujours se battre, ce qu’on a su bien faire contre la Bulgarie en étant menés 2-0 avant de gagner", explique Félix André. Qui ajoute, à propos de cette première poule : "Ces quatre matchs vont nous demander une perpétuelle adaptation contre des équipes de top niveau mondial et des styles de jeu très différents, ils vont aussi nous permettre de donner beaucoup d’expérience à nos jeunes joueuses et donc les faire monter en compétences."
Après la Turquie mercredi (5h30, heure française), les Bleues se frotteront à la Belgique (14e au classement mondial) vendredi (9h), la Chine (5e) samedi (13h30) et la Thaïlande (13e) dimanche (9h). De quoi effectivement se forger une belle expérience internationale et, pour les nombreuses joueuses qui découvrent la VNL (10 sur les 16) de sacrés souvenirs…
Les 16 Bleues :
Passeuses : Emilie Respaut (Pays d’Aix Venelles), Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Lauralee Blanc (Chamalières)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Auriane Biemel (Levallois Paris)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Guewe Diouf (UNI Opole/Pologne), Maéva Schalk (Le Cannet), Marina Pezelj (Cannes)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Cyrielle Depie (Levallois Paris)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Chloé Mayer (Bekescsaba/Hongrie)
Au programme de cette saison 2, douze matchs répartis en trois poules, la première de mercredi à dimanche à Pékin, la seconde du 18 au 22 juin à Belgrade (Serbie), la troisième du 9 au 15 juillet à Chiba (Japon). Les huit premières équipes à l’issue de cette phase de poules seront qualifiées pour le Final 8 qui aura lieu du 23 au 27 juillet à Lodz (Pologne).
Pour cette entame à Pékin, où elle est arrivée à peine son tournoi polonais terminé, ce qui lui a permis de s’acclimater au décalage horaire et à une culture différente, l’équipe de France se présente avec un groupe composé en partie de joueuses qui, avant d’affronter la Slovénie à Toulouse en amical le 16 mai, n’avaient encore jamais porté le maillot tricolore. C’est le cas des passeuses Enora Danard-Selosse et Lauralee Blanc, de la libéro Auriane Biemel, de la réceptionneuse/attaquante Marina Pezelj, de la pointue Cyrielle Depie et de la centrale Naomi Ngolongolo. D’autres ont une expérience sous le maillot bleu assez limitée (Chloé Mayer, Sabine Haewegene, Guewe Diouf, Maéva Schalk, Iman Ndiaye, Fatoumata Fanguedou), les seules ayant un vécu international de plusieurs saisons en équipe de France étant la passeuse Emilie Respaut, la libéro Juliette Gelin, la réceptionneuse/attaquante Amélie Rotar et la centrale Amandha Sylves.
Ce groupe "hybride" - selon les mots de l’entraîneur adjoint Félix André - formé par le nouveau sélectionneur Cesar Fernandez en attendant le retour de certaines cadres ménagées en ce début de saison (Lucille Gicquel, Héléna Cazaute, Nina Stojiljkovic, Halimatou Bah, Amandine Giardino…), a montré de belles choses lors du tournoi en Pologne. "On a un groupe jeune avec des joueuses qui découvrent le niveau international et l’équipe de France, il faut aller vite pour trouver des automatismes et intégrer toutes les nouveautés apportées par Cesar, ça s’est bien passé en Pologne, confirme Félix André. On a pu essayer plusieurs « settings » et donner du temps de jeu à tout le monde, on a montré qu’on était capables d’évoluer à ce niveau et d’avoir des solutions, avec de belles choses sur le plan offensif, on sait qu’on est capables de rivaliser dans ce domaine qui est capital."
Le travail s’est donc poursuivi à Pékin, avec à la clé une rencontre amicale contre la sélection chinoise (défaite 4-1), place désormais à la compétition et à un premier match contre la Turquie, quatrième nation au classement mondial, quatrième des derniers Jeux Olympiques, victorieuse de la VNL et du Championnat d’Europe en 2023. Un gros morceau, donc, que l’équipe de France a affrontée deux fois dans son histoire récente (défaites 3-0 lors de l’Euro 2019 et de la VNL 2024), mais contre laquelle le staff refuse de partir battu d’avance.
"On sait que, compte tenu de la jeunesse de l’effectif, on va avoir des moments de difficulté, mais ce qu’on attend des joueuses, c’est un état d’esprit et un engagement irréprochables. Tous les points, tous les sets, comptent pour le ranking mondial (important dans la perspective de la qualification pour les JO 2028), donc il faut gratter tout ce qu’on peut prendre, toujours se battre, ce qu’on a su bien faire contre la Bulgarie en étant menés 2-0 avant de gagner", explique Félix André. Qui ajoute, à propos de cette première poule : "Ces quatre matchs vont nous demander une perpétuelle adaptation contre des équipes de top niveau mondial et des styles de jeu très différents, ils vont aussi nous permettre de donner beaucoup d’expérience à nos jeunes joueuses et donc les faire monter en compétences."
Après la Turquie mercredi (5h30, heure française), les Bleues se frotteront à la Belgique (14e au classement mondial) vendredi (9h), la Chine (5e) samedi (13h30) et la Thaïlande (13e) dimanche (9h). De quoi effectivement se forger une belle expérience internationale et, pour les nombreuses joueuses qui découvrent la VNL (10 sur les 16) de sacrés souvenirs…
Les 16 Bleues :
Passeuses : Emilie Respaut (Pays d’Aix Venelles), Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Lauralee Blanc (Chamalières)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Auriane Biemel (Levallois Paris)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Guewe Diouf (UNI Opole/Pologne), Maéva Schalk (Le Cannet), Marina Pezelj (Cannes)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Cyrielle Depie (Levallois Paris)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Chloé Mayer (Bekescsaba/Hongrie)