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17/06/2025
L’interview bleue : Nina Stojiljkovic
Après une première étape en Chine, où les Bleues ont décroché une victoire en quatre rencontres, l’équipe de France attaque sa deuxième semaine de compétition en Volleyball Nations League, en Serbie. Après avoir été ménagées, plusieurs cadres retrouvent le groupe, dont la passeuse Nina Stojiljkovic, qui fait le point sur sa saison en club, et sur le début de ce nouveau cycle en sélection.
Avec Héléna Cazaute, Lucille Gicquel, Eva Elouga et Amandine Giardino, tu fais partie des joueuses qui réintègrent l'effectif après une petite coupure. Dans quel état d’esprit êtes-vous ?
On est super contentes de rejoindre le groupe. On a bien suivi la première étape en Chine. On a vraiment hâte de les retrouver, et d’apporter ce qu’on pourra apporter.
Ce petit temps de repos a fait du bien ?
Honnêtement, je pense qu’en 10 ans c’est la première fois que je manque une compétition, ou une partie d’une compétition avec les Bleues. Ce n’est pas évident d’enchaîner chaque année saison en club puis saison internationale, puis saison en club, etc. Au bout d’un moment, c’était important de prendre un peu plus de temps en fin de saison pour pouvoir apporter le maximum ensuite. Et pour l’équipe de France, c’est aussi l’occasion d'élargir l’effectif en voyant d’autres joueuses, c’est bien de faire cela.
Tu jouais cette année en Turquie, à Aydin, comment s’est passée la saison ?
Bien ! On a connu plein de difficultés en début de saison, mais on a bien régulé cela après, et on s’est qualifiées pour les playoffs. Il y a un petit goût d’amertume, parce qu’au début des playoffs on a eu quelques problèmes de santé, une sorte de grippe, ce qui nous a mis dans une situation difficile. Mais de manière générale, cela s’est bien passé.
Au niveau personnel, es-tu contente de tes performances ?
Oui, je ne jouais pas trop au début de saison avec la règle du championnat turc qui ne permet que trois joueuses étrangères sur le terrain. Au début, c’était les deux réceptionneuses-attaquantes et la pointue, ce qui est le cas dans la majorité des clubs en Turquie, car ce sont les joueuses qui rapportent le plus de points. Mais au bout de trois ou quatre matchs, cela a basculé, j’ai pu jouer le reste de la saison, et c’était plutôt mal.
On a vu que tu avais signé au ZAON Kifissia. Tu confirmes ?
Oui, je vais continuer en Grèce, dans un nouveau club ambitieux. C’est une nouvelle aventure. J’ai fait beaucoup de pays (Slovénie, Serbie, Roumanie... ndlr), ça s’est toujours très bien passé, mais j’aime bien changer un petit peu, découvrir autre chose, que ce soit le niveau, ou mon rôle dans l’équipe.
Tu avais participé au début du stage avant de retrouver le groupe à Belgrade pour la VNL. Comment se passent les débuts avec le nouveau sélectionneur, César Hernandez ?
Très bien ! On apprend à se connaître dans le groupe, les joueuses avec le staff. Je trouve que pour l’instant ça se passe super bien. L’adaptation se fait bien, même si le but principal est d’obtenir les résultats. On est contentes de l’évolution et du changement de staff, cela se passe bien. C’est un coach qui a une idée différente. On voit bien qu’il a travaillé avec l’équipe nationale de Corée du Sud, et qu’il a l’habitude de la VNL et du très haut niveau. Il a eu des résultats en club avec Nantes, il a travaillé avec de grands entraîneurs. Il apporte toute son expérience.
Tu disais que tu as suivi les premiers matchs de VNL en Chine, qu’en as-tu pensé ?
On est super contentes de rejoindre le groupe. On a bien suivi la première étape en Chine. On a vraiment hâte de les retrouver, et d’apporter ce qu’on pourra apporter.
Ce petit temps de repos a fait du bien ?
Honnêtement, je pense qu’en 10 ans c’est la première fois que je manque une compétition, ou une partie d’une compétition avec les Bleues. Ce n’est pas évident d’enchaîner chaque année saison en club puis saison internationale, puis saison en club, etc. Au bout d’un moment, c’était important de prendre un peu plus de temps en fin de saison pour pouvoir apporter le maximum ensuite. Et pour l’équipe de France, c’est aussi l’occasion d'élargir l’effectif en voyant d’autres joueuses, c’est bien de faire cela.
Tu jouais cette année en Turquie, à Aydin, comment s’est passée la saison ?
Bien ! On a connu plein de difficultés en début de saison, mais on a bien régulé cela après, et on s’est qualifiées pour les playoffs. Il y a un petit goût d’amertume, parce qu’au début des playoffs on a eu quelques problèmes de santé, une sorte de grippe, ce qui nous a mis dans une situation difficile. Mais de manière générale, cela s’est bien passé.
Au niveau personnel, es-tu contente de tes performances ?
Oui, je ne jouais pas trop au début de saison avec la règle du championnat turc qui ne permet que trois joueuses étrangères sur le terrain. Au début, c’était les deux réceptionneuses-attaquantes et la pointue, ce qui est le cas dans la majorité des clubs en Turquie, car ce sont les joueuses qui rapportent le plus de points. Mais au bout de trois ou quatre matchs, cela a basculé, j’ai pu jouer le reste de la saison, et c’était plutôt mal.
On a vu que tu avais signé au ZAON Kifissia. Tu confirmes ?
Oui, je vais continuer en Grèce, dans un nouveau club ambitieux. C’est une nouvelle aventure. J’ai fait beaucoup de pays (Slovénie, Serbie, Roumanie... ndlr), ça s’est toujours très bien passé, mais j’aime bien changer un petit peu, découvrir autre chose, que ce soit le niveau, ou mon rôle dans l’équipe.
Tu avais participé au début du stage avant de retrouver le groupe à Belgrade pour la VNL. Comment se passent les débuts avec le nouveau sélectionneur, César Hernandez ?
Très bien ! On apprend à se connaître dans le groupe, les joueuses avec le staff. Je trouve que pour l’instant ça se passe super bien. L’adaptation se fait bien, même si le but principal est d’obtenir les résultats. On est contentes de l’évolution et du changement de staff, cela se passe bien. C’est un coach qui a une idée différente. On voit bien qu’il a travaillé avec l’équipe nationale de Corée du Sud, et qu’il a l’habitude de la VNL et du très haut niveau. Il a eu des résultats en club avec Nantes, il a travaillé avec de grands entraîneurs. Il apporte toute son expérience.
Tu disais que tu as suivi les premiers matchs de VNL en Chine, qu’en as-tu pensé ?
C’est intéressant ce qu’elles ont proposé. On est déjà, de base, une équipe nouvelle en VNL, il faut se le rappeler (c’est la deuxième année pour les Bleues dans cette compétition, ndlr). Sur la première étape, il y avait des jeunes joueuses qui intègrent tout juste le groupe, qui ont moins l’habitude d’avoir un niveau constant au top niveau mondial. J’ai vu des choses super intéressantes. On manque un peu d’expérience dans ce domaine-là, où les autres équipes restent constantes, et pas nous.
C'est l’apprentissage, et le programme qui vous attend cette semaine (Allemagne, Pays-Bas, Serbie, Etats-Unis) est plutôt corsé...
C’est vrai, mais c’est une semaine plus homogène du point de vue du type de jeu. Il n’y a pas d’équipe asiatique, qui pratique un jeu différent. Cette fois, on va rester dans un volley européen, avec les Etats-Unis, ce qui reste le même volley. Après, c’est clair que c’est une semaine relevée.
Sur cette VNL, quels sont les objectifs ?
Forcément, on veut rêver du Final Eight, mais l’objectif est déjà de proposer un niveau plus stable, de gagner des matchs à chaque étape. On veut surtout progresser dans le contenu qu’on propose, car on débute un nouveau cycle, avec un nouveau staff, de nouvelles joueuses, des joueuses qui ont quitté le groupe après les Jeux Olympiques... C’est important de reprendre les bases, d’instaurer le style de jeu qu’on souhaite, et l’idée qu’on veut mettre en place.
Ce nouveau cycle pourrait vous amener jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028. Tu as ces JO en tête ?
Oui c’est mon objectif. Surtout qu’à la passe, on peut pousser un peu plus facilement notre carrière (rires). Mais pour l’instant, on prend vraiment été par été, on construit le nouveau projet, et on verra la suite.
Pour rester sur les JO, quel souvenir gardes-tu de Paris ?
C’est une expérience inoubliable. De jouer les Jeux à la maison, d’entendre 12 000 personnes derrière nous, c’était vibrant, c’est quelque chose qu’on n’oubliera jamais ! Du point de vue sportif, même si je pense qu’on a accroché pas mal de sets, cela nous a ouvert les yeux sur ce qu’est le très, très haut niveau. On avait une poule difficile, une poule de la mort (USA, Chine, Serbie). Mais on est conscientes du “gap” qu’il y a entre nous et les meilleures nations du monde.
C'est l’apprentissage, et le programme qui vous attend cette semaine (Allemagne, Pays-Bas, Serbie, Etats-Unis) est plutôt corsé...
C’est vrai, mais c’est une semaine plus homogène du point de vue du type de jeu. Il n’y a pas d’équipe asiatique, qui pratique un jeu différent. Cette fois, on va rester dans un volley européen, avec les Etats-Unis, ce qui reste le même volley. Après, c’est clair que c’est une semaine relevée.
Sur cette VNL, quels sont les objectifs ?
Forcément, on veut rêver du Final Eight, mais l’objectif est déjà de proposer un niveau plus stable, de gagner des matchs à chaque étape. On veut surtout progresser dans le contenu qu’on propose, car on débute un nouveau cycle, avec un nouveau staff, de nouvelles joueuses, des joueuses qui ont quitté le groupe après les Jeux Olympiques... C’est important de reprendre les bases, d’instaurer le style de jeu qu’on souhaite, et l’idée qu’on veut mettre en place.
Ce nouveau cycle pourrait vous amener jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028. Tu as ces JO en tête ?
Oui c’est mon objectif. Surtout qu’à la passe, on peut pousser un peu plus facilement notre carrière (rires). Mais pour l’instant, on prend vraiment été par été, on construit le nouveau projet, et on verra la suite.
Pour rester sur les JO, quel souvenir gardes-tu de Paris ?
C’est une expérience inoubliable. De jouer les Jeux à la maison, d’entendre 12 000 personnes derrière nous, c’était vibrant, c’est quelque chose qu’on n’oubliera jamais ! Du point de vue sportif, même si je pense qu’on a accroché pas mal de sets, cela nous a ouvert les yeux sur ce qu’est le très, très haut niveau. On avait une poule difficile, une poule de la mort (USA, Chine, Serbie). Mais on est conscientes du “gap” qu’il y a entre nous et les meilleures nations du monde.
Le programme de la poule 6 de la VNL:
Mercredi 18 juin, 13h : France/Allemagne
Vendredi 20 juin, 16h30 : France/Pays-Bas
Samedi 21 juin, 20h : France/Serbie
Dimanche 22 juin, 16h30 : France/USA
Les 16 Bleues pour Belgrade (entre parenthèses, le club de la saison 2024-2025)
Passeuses : Emilie Respaut (Pays d’Aix Venelles), Enora Danard-Selosse (Mulhouse), Nina Stojiljkovic (Aydin/Turquie)
Libéros : Juliette Gelin (Milan/Italie), Amandine Giardino (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Amélie Rotar (Alba Blaj/Roumanie), Sabine Haewegene (Chamalières), Maéva Schalk (Le Cannet), Héléna Cazaute (Milan/Italie)
Pointues : Iman Ndiaye (Sigorta Shop/Turquie), Lucille Gicquel (Chieri/Italie)
Centrales : Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Naomi Ngolongolo (Olbia/Italie), Fatoumata Fanguedou (Chamalières), Chloé Mayer (Bekescsaba/Hongrie), Eva Elouga (Pays d’Aix Venelles)
Les résultats précédents :
Mercredi 4 juin : France/Turquie 1-3 (17-25, 25-23, 13-25, 14-25) Les stats
Vendredi 6 juin : France/Belgique 3-1 (25-22, 13-25, 25-13, 25-19) Les stats
Samedi 7 juin : Chine/France 3-0 (25-17, 25-18, 25-11) Les stats
Dimanche 8 juin : France/Thaïlande 1-3 (14-25, 25-19, 23-25, 13-25) Les stats