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10/09/2015
L’Euro passe par la République tchèque
Moins d’une semaine après leur double affrontement face au Brésil, les joueurs de l’équipe de France poursuivent leur préparation à l’Euro 2015 (9-18 octobre) par un déplacement en République tchèque où l’attendent de vendredi à dimanche trois rencontres amicales face à la sélection locale à Svitavy. L’occasion pour les Bleus de monter en puissance.
Laurent Tillie pouvait afficher un large sourire dimanche dernier dans les coulisses du stade Pierre-de-Coubertin après la victoire 3-2 de l’équipe de France face au Brésil. D’abord, parce que l’espace de deux matches face aux numéros 1 mondiaux à Tours puis à Paris, ses joueurs auront reçu un formidable accueil du public français, preuve que leur succès en Ligue Mondiale n’est pas passé inaperçu. "Ca fait vraiment plaisir de voir tout ce soutien, d’autant que l’actualité sportive était chargée ce week-end, cela montre que nos exploits sont suivis par le public français." Et le coach tricolore d’ajouter dans un éclat de rire: "Bientôt on remplira Bercy !"
A ses côtés, le nouveau président de la Fédération Française de Volley-Ball, Eric Tanguy, ne cachait pas non plus sa satisfaction d’avoir vu le public communier avec une équipe de France belle à voir: "Je n’avais pas vu cette salle de Coubertin aussi pleine depuis très longtemps. Cette équipe de France soulève beaucoup d’enthousiasme, c’est le signe que quand nous avons des résultats, le volley-ball attire au-delà des amateurs de ce sport. Les Français aiment les sportifs qui gagnent."
"Il faut qu'on s'améliore au block"
L’autre motif de satisfaction pour Laurent Tillie tient aux prestations des Bleus qui, face à deux Brésil différents (Bernardo Rezende a modifié complètement son équipe de départ d’un jour à l’autre), ont su à chaque fois remonter un ou deux sets de retard pour aller au tie-break, le premier perdu à Tours, le second gagné à Paris. "Les Brésiliens mettent une telle pression au service et au bloc que mentalement, physiquement et techniquement, il faut toujours être aux aguets. Nous avons besoin de jouer ce genre de match pour élever notre niveau d’exigence". Dimanche à Coubertin, les Bleus ont su élever leur niveau d’exigence et notamment les joueurs sortis du banc, parvenus à donner un second souffle à une équipe qui, après une semaine de travail intensive à Tours et le match de la veille, tirait la langue, au point d’être menée de deux sets.
"Nous avions fait un gros match samedi, nous nous étions couchés tard, nous sommes repartis le lendemain matin à 9h. Forcément, certains étaient émoussés. Mais ceux qui sont rentrés ont apporté leur fraîcheur, leur agressivité et de la vitesse, ils nous ont donné un bol d’oxygène." Nicolas Maréchal, Mory Sidibé, Julien Lyneel, Pierre Pujol et Jonas Aguenier, entré en fin de rencontre, ont ainsi relancé la machine et permis aux Bleus d’offrir un succès de prestige à un Coubertin en transe.
Reste que Laurent Tillie n’est pas du genre à s’arrêter en si bon chemin. Et s’il a apprécié l’état d’esprit manifesté par ses joueurs, le sélectionneur n’oublie pas la finalité de tout ça, l’Euro en Bulgarie et en Italie (9-18 octobre), pour lequel la France n’est, selon lui, pas tout à fait prête. A l’heure d’évoquer le "bilan intermédiaire" après ces deux matches face au Brésil, il confie ainsi: "Il y a encore beaucoup à travailler: la précision dans la relance, penser à mieux défendre et faire preuve de plus d’agressivité au block. Même si les «grands» ont bien ralenti le jeu des Brésiliens, il faut qu’on s’améliore au block." Autant d’axes de travail en vue de la suite de la préparation de l’équipe de France qui passe de vendredi à dimanche par trois rencontres face à la République tchèque, une équipe, également qualifiée pour l’Euro, que les Bleus ont battue quatre fois en mai-juin lors de la phase de poule de la Ligue Mondiale.
A ses côtés, le nouveau président de la Fédération Française de Volley-Ball, Eric Tanguy, ne cachait pas non plus sa satisfaction d’avoir vu le public communier avec une équipe de France belle à voir: "Je n’avais pas vu cette salle de Coubertin aussi pleine depuis très longtemps. Cette équipe de France soulève beaucoup d’enthousiasme, c’est le signe que quand nous avons des résultats, le volley-ball attire au-delà des amateurs de ce sport. Les Français aiment les sportifs qui gagnent."
"Il faut qu'on s'améliore au block"
L’autre motif de satisfaction pour Laurent Tillie tient aux prestations des Bleus qui, face à deux Brésil différents (Bernardo Rezende a modifié complètement son équipe de départ d’un jour à l’autre), ont su à chaque fois remonter un ou deux sets de retard pour aller au tie-break, le premier perdu à Tours, le second gagné à Paris. "Les Brésiliens mettent une telle pression au service et au bloc que mentalement, physiquement et techniquement, il faut toujours être aux aguets. Nous avons besoin de jouer ce genre de match pour élever notre niveau d’exigence". Dimanche à Coubertin, les Bleus ont su élever leur niveau d’exigence et notamment les joueurs sortis du banc, parvenus à donner un second souffle à une équipe qui, après une semaine de travail intensive à Tours et le match de la veille, tirait la langue, au point d’être menée de deux sets.
"Nous avions fait un gros match samedi, nous nous étions couchés tard, nous sommes repartis le lendemain matin à 9h. Forcément, certains étaient émoussés. Mais ceux qui sont rentrés ont apporté leur fraîcheur, leur agressivité et de la vitesse, ils nous ont donné un bol d’oxygène." Nicolas Maréchal, Mory Sidibé, Julien Lyneel, Pierre Pujol et Jonas Aguenier, entré en fin de rencontre, ont ainsi relancé la machine et permis aux Bleus d’offrir un succès de prestige à un Coubertin en transe.
Reste que Laurent Tillie n’est pas du genre à s’arrêter en si bon chemin. Et s’il a apprécié l’état d’esprit manifesté par ses joueurs, le sélectionneur n’oublie pas la finalité de tout ça, l’Euro en Bulgarie et en Italie (9-18 octobre), pour lequel la France n’est, selon lui, pas tout à fait prête. A l’heure d’évoquer le "bilan intermédiaire" après ces deux matches face au Brésil, il confie ainsi: "Il y a encore beaucoup à travailler: la précision dans la relance, penser à mieux défendre et faire preuve de plus d’agressivité au block. Même si les «grands» ont bien ralenti le jeu des Brésiliens, il faut qu’on s’améliore au block." Autant d’axes de travail en vue de la suite de la préparation de l’équipe de France qui passe de vendredi à dimanche par trois rencontres face à la République tchèque, une équipe, également qualifiée pour l’Euro, que les Bleus ont battue quatre fois en mai-juin lors de la phase de poule de la Ligue Mondiale.