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10/10/2015
Euro: Les Bleus attendent l’Italie
Au lendemain de sa victoire inaugurale face à la Croatie (3-0), l’équipe de France a remporté samedi à Turin son deuxième match de l’Euro face à l’Estonie, cette fois en quatre sets (25-13, 25-22, 22-25, 25-18). Comme attendu, les Bleus joueront la « finale » de la poule B dimanche contre l’Italie.
Après une entame réussie à défaut d’être totalement maîtrisée vendredi contre la Croatie, l’équipe de France s’attendait à plus forte adversité ce samedi face à l’Estonie, 17e nation européenne, elle a effectivement dû s’employer davantage pour écarter une formation balte soutenue par une bruyante colonie venue garnir les tribunes d’un Pala Vela de Turin bien plus rempli que la veille. A l’arrivée, l’essentiel est au bout, à savoir la victoire, mais nul doute que dans la perspective du match face à l’Italie dimanche, Laurent Tillie aurait apprécié de voir ses joueurs boucler l’affaire en trois manches, ce qu’ils n’ont pu faire en raison d’une fin de troisième set mal négociée.
Avant cela, pendant deux manches, les Bleus ont pourtant tout bien fait, attaquant la partie pied au plancher grâce à une bonne présence d’entrée au block, sous la houlette d'un Nicolas Le Goff particulièrement efficace dans l’exercice (8 blocks au total sur 14 points !), et un bon taux de réussite en attaque (56% dans le premier set), avec notamment Earvin Ngapeth, auteur d’un gros match offensif (22 points, dont 9 dans le premier set), tout comme Kevin Tillie, bien plus percutant que contre la Croatie (16 points, 14 en attaque).
Avant cela, pendant deux manches, les Bleus ont pourtant tout bien fait, attaquant la partie pied au plancher grâce à une bonne présence d’entrée au block, sous la houlette d'un Nicolas Le Goff particulièrement efficace dans l’exercice (8 blocks au total sur 14 points !), et un bon taux de réussite en attaque (56% dans le premier set), avec notamment Earvin Ngapeth, auteur d’un gros match offensif (22 points, dont 9 dans le premier set), tout comme Kevin Tillie, bien plus percutant que contre la Croatie (16 points, 14 en attaque).
A 2-0 et après 50 minutes de jeu, les Bleus, en rouge pour l’occasion, pensaient avoir fait le plus dur, d’autant qu’ils ont mené dans la troisième manche (16-14), mais la machine s’est alors déréglée, il est vrai perturbée par des Estoniens plus agressifs, emmenés par le Parisien Ardo Kreek ou le Sétois Keith Pupart (9 points chacun). Les premiers changements de l’Euro effectués en fin de set par Laurent Tillie (Mory Sidibé et Pierre Pujol aux places d’Antonin Rouzier et de Benjamin Toniutti) n’y font rien, les Baltes attaquent le money-time en tête (19-21) et concluent ce set assez logiquement (22-25).
Le camp tricolore a alors le masque, mais retrouve le sourire lors d’une quatrième manche plus enlevée de la part des Bleus, toujours grâce à Le Goff, énorme au block, ce qui leur permet de se détacher en milieu de set (13-10 puis 19-12 et 22-14). Malgré un ultime baroud d’honneur adverse (de 23-14 à 23-17), une faute au service estonienne offre une première balle de match aux Français (24-17), la seconde est la bonne, conclue par Le Goff, récompensé de son excellent match. Soulagement pour l’équipe de France qui remplit son contrat, mais elle devra nettement hisser son niveau de jeu dimanche pour la finale de cette poule B face à l’Italie, le vainqueur de ce match étant directement qualifié pour les quarts de finale.
Les réactions
Laurent Tillie: "Les joueurs ont joué de façon incroyable les premier et deuxième sets; dans le troisième nous menions d'un ou deux points, mais nous avons raté deux ou trois occasions, dont ont su profiter les Estoniens qui, je le rappelle, avaient battu assez facilement de très bonnes équipes en match amical, comme les Hollandais, les Tchèques et les Belges. La force de l’équipe est d'être revenue dans ce quatrième et de repartir pour le gagner. Il nous reste maintenant ce match contre l'Italie, on espérait ça, on a fait le boulot, maintenant, on sait que l’Italie, c’est le gros morceau, une équipe complète, athlétique, technique, ça va être un très très gros match."
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