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11/10/2015
Euro : La France en quarts !
Incroyable renversement de situation ce dimanche à Turin lors de la "finale" de la poule B ! Menée de deux sets par l'Italie, l’équipe de France a réussi à revenir dans la partie pour s’imposer en cinq manches (23-25, 21-25, 25-19, 25-17, 15-13). Les Bleus sont qualifiés pour les quarts de finale !
Quel match ! C’est une équipe de France version « Ligue Mondiale » qui a offert ce dimanche dans un Pala Vela de Turin bondé des frissons à ses supporters, revenant de l’enfer pour finalement dominer au mental et au physique une formation italienne qui croyait avoir fait le plus dur en menant deux sets à rien. Il y a un an au Mondial, les Bleus avaient vécu un tel scénario contraire, puisqu’ils avaient perdu au tie-break contre la Squadra après avoir empoché les deux premières manches, cette fois, l’issue leur a été favorable, leur permettant de décrocher directement leur place en quarts de finale et d’éviter un match supplémentaire de barrage, ce qui sera le cas pour l’Italie.
Preuve une fois de plus que cette équipe de France a des ressources parfois insoupçonnées, elle qu’on voyait moribonde au bout de deux sets. Car après une entame de feu, grâce notamment à un bon Kevin Le Roux (11 points au total), qui lui permet de mener 12-6 après un block de Nicolas Le Goff, les Tricolores connaissent un gros passage à vide, ne parvenant plus à trouver la mire en attaque ni à contourner le block adverse (16 blocks en tout, dont 7 pour le seul Matteo Piano) et commettant d’inhabituelles fautes de filet.
Les Transalpins en profitent pour attaquer le money-time en tête (18-21), conclure ce set initial (23-25) et se détacher d’entrée dans le suivant (5-11 après deux blocks de rang). Le trou est fait et malgré les changements effectués par Laurent Tillie qui fait successivement entrer Franck Lafitte, Nicolas Maréchal, Mory Sidibé et Pierre Pujol, la France reste distancée (18-23). Trois aces de rang de Kevin Le Roux font croire à un improbable retour (21-23), mais l’ancien Cubain Osmany Juantorema y va également de son ace pour permettre à l’Italie de mener deux sets à rien (21-25).
Le Pala Vela est aux anges, mais peu à peu, il voit ses favoris s’éteindre, à l'image d'Ivan Zaytsev (35% en attaque), commettre davantage de fautes et surtout subir l’agressivité retrouvée d’une équipe tricolore particulièrement efficace au service (11 aces à 2, dont 5 pour Le Roux et 4 pour Earvin Ngapeth). A 16-16, les Bleus placent une accélération terrible impulsée par un Ngapeth impérial malgré les sifflets (21 points en tout, meilleur marqueur du match), Antonin Rouzier conclut cette manche sur un block-out (25-19).
Le moral italien est atteint, d’autant que les hommes de Laurent Tillie continuent de faire la course en tête, menant 11-8 puis 22-16, avant d’empocher la quatrième manche 25-17. Place au tie-break et au réveil de l’Italie qui, sous l’impulsion de Juantorena et Filippo Lanza (16 points chacun) font un petit break (5-7), mais ne parviennent pas à se détacher. Au contraire, les Bleus après une magnifique attaque d’un Rouzier de nouveau efficace (17 points) passent en tête (11-10), un ace de Ngapeth puis une ultime faute adverse leur offrent un magnifique succès et une folle sarabande... On se serait cru à Rio en juillet !
Les réactions:
Laurent Tillie: "Nous avons passé deux mois et demi difficiles pour préparer cet Euro, mais nous avons toujours maintenu le cap, ça vaut le coup de s’investir pour vivre des grands moments comme ça. Nous avons d’abord souffert, totalement submergés par leur puissance et leur block, mais avec de la patience, nous avons peu à peu retrouvé nos marques et repris confiance, grâce notamment à une une grosse qualité de service. C’était vraiment bien, c’est pour que nous avons galéré pendant deux mois et demi !"
Preuve une fois de plus que cette équipe de France a des ressources parfois insoupçonnées, elle qu’on voyait moribonde au bout de deux sets. Car après une entame de feu, grâce notamment à un bon Kevin Le Roux (11 points au total), qui lui permet de mener 12-6 après un block de Nicolas Le Goff, les Tricolores connaissent un gros passage à vide, ne parvenant plus à trouver la mire en attaque ni à contourner le block adverse (16 blocks en tout, dont 7 pour le seul Matteo Piano) et commettant d’inhabituelles fautes de filet.
Les Transalpins en profitent pour attaquer le money-time en tête (18-21), conclure ce set initial (23-25) et se détacher d’entrée dans le suivant (5-11 après deux blocks de rang). Le trou est fait et malgré les changements effectués par Laurent Tillie qui fait successivement entrer Franck Lafitte, Nicolas Maréchal, Mory Sidibé et Pierre Pujol, la France reste distancée (18-23). Trois aces de rang de Kevin Le Roux font croire à un improbable retour (21-23), mais l’ancien Cubain Osmany Juantorema y va également de son ace pour permettre à l’Italie de mener deux sets à rien (21-25).
Le Pala Vela est aux anges, mais peu à peu, il voit ses favoris s’éteindre, à l'image d'Ivan Zaytsev (35% en attaque), commettre davantage de fautes et surtout subir l’agressivité retrouvée d’une équipe tricolore particulièrement efficace au service (11 aces à 2, dont 5 pour Le Roux et 4 pour Earvin Ngapeth). A 16-16, les Bleus placent une accélération terrible impulsée par un Ngapeth impérial malgré les sifflets (21 points en tout, meilleur marqueur du match), Antonin Rouzier conclut cette manche sur un block-out (25-19).
Le moral italien est atteint, d’autant que les hommes de Laurent Tillie continuent de faire la course en tête, menant 11-8 puis 22-16, avant d’empocher la quatrième manche 25-17. Place au tie-break et au réveil de l’Italie qui, sous l’impulsion de Juantorena et Filippo Lanza (16 points chacun) font un petit break (5-7), mais ne parviennent pas à se détacher. Au contraire, les Bleus après une magnifique attaque d’un Rouzier de nouveau efficace (17 points) passent en tête (11-10), un ace de Ngapeth puis une ultime faute adverse leur offrent un magnifique succès et une folle sarabande... On se serait cru à Rio en juillet !
Les réactions:
Laurent Tillie: "Nous avons passé deux mois et demi difficiles pour préparer cet Euro, mais nous avons toujours maintenu le cap, ça vaut le coup de s’investir pour vivre des grands moments comme ça. Nous avons d’abord souffert, totalement submergés par leur puissance et leur block, mais avec de la patience, nous avons peu à peu retrouvé nos marques et repris confiance, grâce notamment à une une grosse qualité de service. C’était vraiment bien, c’est pour que nous avons galéré pendant deux mois et demi !"
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