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16/10/2015
Euro : Objectif finale pour les Bleus
C’est dans une ambiance surchauffée et hostile que l’équipe de France affronte samedi soir à Sofia (19h45, en direct sur beIN Sports 3) la Bulgarie en demi-finale de l’Euro. Entre deux formations invaincues depuis leur entrée dans la compétition, le combat s’annonce très intense.
Bulgarie-France, acte 2. Il y a trois mois à Varna, l’équipe de France avait frappé très fort en infligeant un sévère 3-0 à la Bulgarie en finale du Final Four de la Ligue Mondiale (Division 2), succès qui se prolongera une semaine plus tard au Brésil sous la forme d'un inédit triomphe. Samedi, les deux équipes se retrouvent, toujours en Bulgarie, mais cette fois en demi-finale de l’Euro et dans une Arena Armeec de Sofia qui ressemblera sans doute à une bouilloire, tant l’ambiance s’annonce chaude. "Ca va être l’enfer, nous serons seuls contre tous", prophétise le capitaine français Benjamin Toniutti, tandis que l’entraîneur adjoint Arnaud Josserand, s’il reconnaît que la victoire de Varna confère un petit avantage psychologique aux Bleus, estime que cela peut aussi se retrourner contre eux: "C’est évident que les Bulgares vont se méfier, mais ils seront aussi très revanchards, il faudra être prêt à se faire « agresser » par un public hostile."
Jusqu’ici, les joueurs de Laurent Tillie, tant à Varna, qu'à Rio de Janeiro ou dimanche dernier à Turin, ont prouvé que ce genre de contexte n’avait pas de prise sur eux, au contraire, mais là encore, Arnaud Josserand prévient: "C’est vrai que nous avons des joueurs qui ont du caractère, mais il ne faudra pas tomber dans l’excès inverse qui serait de chercher notre force dans l’adversité. Non, la force de l’équipe de France, c’est son collectif. On l’a bien vu au début du match contre les Serbes: Earvin Ngapeth était un peu moins bien, du coup, Antonin Rouzier ou Kevin Tillie ont pris le relais, cela a ensuite permis à Earvin de revenir. Nous avons vraiment équipe soudée, il faut jouer sur ces valeurs."
Les Bleus, vainqueurs 3-1 de la Serbie en quarts, ne devront donc pas se tromper de combat, comme ils l’ont fait au début de leur match contre l’Italie, finalement remporté 3-2, ils devront en revanche avoir les nerfs aussi solides que leur jeu face à une équipe qui tentera de marquer son territoire d’entrée, histoire de faire monter la température de quelques degrés. "La plus grande vigilance et la plus grande concentration seront nécessaires pour aborder ce match, poursuit Arnaud Josserand. Comme le répète souvent Laurent, il faut tout jouer jusqu’au dernier point du dernier set, se vider sur le terrain pour obtenir ce pourquoi nous sommes venus. Les joueurs le savent, ils le font très bien depuis deux ans et demi, mais on sait que sur ce match, ça va être long et compliqué. En juillet, nous avons réussi un exploit à Varna, samedi, cela ne sera sûrement pas aussi facile ni aussi court, je dirais presque que c’est une autre finale."
"C’est d’abord une équipe d’attaquants et de serveurs exceptionnels"
Le contexte sera différent de celui de la Ligue Mondiale, l’équipe bulgare aussi qui, si elle s’appuie toujours sur son vétéran Vladimir Nikolov (27 points en poule contre les Pays-Bas), ses centraux Teodor Todorov et Viktor Yosifov, a quelque peu évolué selon l'adjoint de Laurent Tillie: "Ils n’ont plus Skrimov, le réceptionneur attaquant qui jouait à Paris il y a quelques années, ni Milushev, le deuxième pointu qui a fait la Ligue Mondiale et qui a été remplacé par celui de Toulouse, Gradinarov. Ils ont aussi changé de passeur en rappelant l’expérimenté Bratoev, qui avait fait la Ligue Mondiale en 2013 et n’avait pas été rappelé depuis, tandis que Todorov, qui s’était cassé le nez avant notre match de Ligue Mondiale, est revenu."
Changement de joueurs mais pas de style pour autant: "La Bulgarie, c’est une équipe capable d’avoir 60 ou 70% de réussite à l’attaque, mais seulement 10, 15 ou 20% en réception. C’est d’abord une équipe d’attaquants et de serveurs exceptionnels. En quarts de finale, ils ont « tué » les Allemands comme ça: service, bloc, défense et contre-attaque." Autant dire que pour passer l’obstacle bulgare et disputer une cinquième finale européenne (après 1947, 1987, 2003 et 2009), les Bleus devront particulièrement soigner service et réception, eux qui, conclut Arnaud Josserand, "ont vraiment envie de mettre à profit tout le travail consenti depuis deux mois en allant aller chercher une médaille." De quel métal ? Début de réponse samedi soir…
Jusqu’ici, les joueurs de Laurent Tillie, tant à Varna, qu'à Rio de Janeiro ou dimanche dernier à Turin, ont prouvé que ce genre de contexte n’avait pas de prise sur eux, au contraire, mais là encore, Arnaud Josserand prévient: "C’est vrai que nous avons des joueurs qui ont du caractère, mais il ne faudra pas tomber dans l’excès inverse qui serait de chercher notre force dans l’adversité. Non, la force de l’équipe de France, c’est son collectif. On l’a bien vu au début du match contre les Serbes: Earvin Ngapeth était un peu moins bien, du coup, Antonin Rouzier ou Kevin Tillie ont pris le relais, cela a ensuite permis à Earvin de revenir. Nous avons vraiment équipe soudée, il faut jouer sur ces valeurs."
Les Bleus, vainqueurs 3-1 de la Serbie en quarts, ne devront donc pas se tromper de combat, comme ils l’ont fait au début de leur match contre l’Italie, finalement remporté 3-2, ils devront en revanche avoir les nerfs aussi solides que leur jeu face à une équipe qui tentera de marquer son territoire d’entrée, histoire de faire monter la température de quelques degrés. "La plus grande vigilance et la plus grande concentration seront nécessaires pour aborder ce match, poursuit Arnaud Josserand. Comme le répète souvent Laurent, il faut tout jouer jusqu’au dernier point du dernier set, se vider sur le terrain pour obtenir ce pourquoi nous sommes venus. Les joueurs le savent, ils le font très bien depuis deux ans et demi, mais on sait que sur ce match, ça va être long et compliqué. En juillet, nous avons réussi un exploit à Varna, samedi, cela ne sera sûrement pas aussi facile ni aussi court, je dirais presque que c’est une autre finale."
"C’est d’abord une équipe d’attaquants et de serveurs exceptionnels"
Le contexte sera différent de celui de la Ligue Mondiale, l’équipe bulgare aussi qui, si elle s’appuie toujours sur son vétéran Vladimir Nikolov (27 points en poule contre les Pays-Bas), ses centraux Teodor Todorov et Viktor Yosifov, a quelque peu évolué selon l'adjoint de Laurent Tillie: "Ils n’ont plus Skrimov, le réceptionneur attaquant qui jouait à Paris il y a quelques années, ni Milushev, le deuxième pointu qui a fait la Ligue Mondiale et qui a été remplacé par celui de Toulouse, Gradinarov. Ils ont aussi changé de passeur en rappelant l’expérimenté Bratoev, qui avait fait la Ligue Mondiale en 2013 et n’avait pas été rappelé depuis, tandis que Todorov, qui s’était cassé le nez avant notre match de Ligue Mondiale, est revenu."
Changement de joueurs mais pas de style pour autant: "La Bulgarie, c’est une équipe capable d’avoir 60 ou 70% de réussite à l’attaque, mais seulement 10, 15 ou 20% en réception. C’est d’abord une équipe d’attaquants et de serveurs exceptionnels. En quarts de finale, ils ont « tué » les Allemands comme ça: service, bloc, défense et contre-attaque." Autant dire que pour passer l’obstacle bulgare et disputer une cinquième finale européenne (après 1947, 1987, 2003 et 2009), les Bleus devront particulièrement soigner service et réception, eux qui, conclut Arnaud Josserand, "ont vraiment envie de mettre à profit tout le travail consenti depuis deux mois en allant aller chercher une médaille." De quel métal ? Début de réponse samedi soir…
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