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01/12/2015
Laurent Tillie a vu Grebennikov et Ngapeth
A un peu plus de trois semaines du début du stage de préparation pour le Tournoi de qualification olympique de Berlin, Laurent Tille était le week-end dernier à Macerata pour assister au choc de Serie A entre l’équipe locale, emmenée par Jenia Grebennikov, et Modène d’Earvin Ngapeth. Le sélectionneur a apprécié.
Revenir en Italie est toujours un plaisir pour Laurent Tillie, surtout à Macerata, située à une cinquantaine de kilomètres de la ville où il a vécu cinq ans lorsqu’il était joueur, Falconara Maritima. "J’ai retrouvé des personnes que je connaissais, c’est toujours très agréable pour moi de revenir ici, et ils m’avaient gardé une place de choix pour voir le match." Le match en question ? Le choc de la 8e journée de Serie A dimanche dernier entre le leader jusqu’alors invaincu, Macerata, et son dauphin, Modène. Et c’est ce dernier, vice-champion d’Italie en titre, qui s’est finalement imposé au tie-break (25-22, 25-19, 18-25, 19-25, 17-15) au terme d’une rencontre intense, appréciée par Laurent Tillie.

"C’était un superbe spectacle dans une salle pleine, avec une très grosse qualité de jeu, surtout service-block. Modène a dominé les deux premiers sets, Macerata les troisième et quatrième, le tie-break ne se joue à rien, puisque Modène était mené 14-12 et réussit à gagner 17-15 sur une action où le pointu touche la balle sur un service out, c’était une fin un peu incongrue, mais un très très beau match." Si le sélectionneur a fait le déplacement dans la région des Marches, c’était aussi et avant tout pour voir à l’œuvre deux éléments clés de l’équipe de France, le libero Jenia Grebennikov pour Macerata, l’attaquant-réceptionneur Earvin Ngapeth côté Modène. L’appréciation du coach ? "A l’image de son équipe, Jenia était un peu tendu au début du match, il s’est d’ailleurs un peu fait brancher par Earvin ! Mais il s’est bien repris par la suite, il a retrouvé sa vivacité. Quant à Earvin, il a fait le feu tout le match, il a eu un petit coup de pompe à la fin, mais il a été très bon dans la globalité, c’est lui qui tient l’équipe avec le Brésilien Bruno."

"Ils sont tous dans l'objectif"

Laurent Tillie n’aura guère eu le loisir, deux-trois minutes tout au plus après le match, d’échanger avec le n°9 des Bleus, d’autant que l’entraînement de la veille de Modène avait été annulé, il a en revanche davantage pu parler avec Jenia Grebennikov au cours des jours précédant la rencontre. "J’ai assisté aux entraînements en amont, ce que j’avais déjà fait la saison dernière à Modène. Cela me permet de voir comment une telle équipe s’entraîne, comment l’entraîneur fonctionne, mais aussi de voir nos joueurs dans leur milieu quotidien. Et j’ai pu discuter avec Jenia. Après, le plus important pour moi est de les voir en match." Lors de ces discussions, il a bien évidemment été question du tournoi de qualification olympique de Berlin (5-10 janvier) et de l’état physique des joueurs, sur le pont depuis mai dernier et le début de la Ligue Mondiale. "Ils sont forcément un peu fatigués, mais comme tout le monde. Et le fait d’évoluer dans des clubs de très haut niveau permet de maintenir la concentration et le rythme, ce n’est que du positif."

De retour dans le sud de la France, où il a souvent l’occasion d’assister aux matches de l’AS Cannes, donc de voir à l’œuvre ses internationaux Pierre Pujol et Jonas Aguenier, Laurent Tillie sera samedi prochain en Pologne pour suivre le choc de la 8e journée de PlusLiga entre le deuxième, Belchatow, avec Nicolas Maréchal, et le troisième, ZASKA, où évoluent son fils Kevin Tillie et Benjamin Toniutti. Des joueurs qu’il évite par ailleurs de trop solliciter lorsqu’ils sont en club: "Je ne communique pas beaucoup avec eux, parce que je pense qu’ils ont déjà suffisamment à faire, ils sont concentrés sur leurs échéances. J’ai juste envoyé un petit mail pour leur rappeler le tournoi à venir, mais je sais qu’ils sont tous dans l’objectif, ce n’est pas nécessaire de rabâcher." Le sélectionneur retrouvera ses internationaux au lendemain de Noël pour un stage commando de dix jours à Tours, destiné à préparer le capital rendez-vous de Berlin…