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10/12/2015
Grebennikov : "Je ne peux que progresser"
Notre tour d’Europe en compagnie des internationaux tricolores s'arrête cette semaine du côté de Macerata, où évolue depuis octobre le libero des Bleus, Jenia Grebennikov.
Laurent Tillie vient d’annoncer la liste des 16 pour le Tournoi de qualification olympique, cela vous rapproche-t-il de ce rendez-vous ?
Oui, cela va venir très vite, mais depuis des mois, j’y pense tout le temps, parce que c’est une échéance très importante pour nous. En même temps, j’essaie de rester très concentré sur ce que j’ai à faire en Italie, parce que les matches s’enchaînent à un rythme soutenu.
Comment se passent vos débuts en Italie ?
J’ai été très bien accueilli, il y a dans le club de très bonnes structures et l’équipe est au top. Pour l’instant, nous n’avons perdu qu’un match, toutes compétitions confondues, contre Modène en Championnat. Nous sommes à égalité avec eux en tête du classement et nous sommes invaincus en trois matches de Ligue des champions, donc tout se passe très bien. A titre personnel, je suis content de jouer tous les matches, même si la fatigue s’accumule un peu.
Oui, cela va venir très vite, mais depuis des mois, j’y pense tout le temps, parce que c’est une échéance très importante pour nous. En même temps, j’essaie de rester très concentré sur ce que j’ai à faire en Italie, parce que les matches s’enchaînent à un rythme soutenu.
Comment se passent vos débuts en Italie ?
J’ai été très bien accueilli, il y a dans le club de très bonnes structures et l’équipe est au top. Pour l’instant, nous n’avons perdu qu’un match, toutes compétitions confondues, contre Modène en Championnat. Nous sommes à égalité avec eux en tête du classement et nous sommes invaincus en trois matches de Ligue des champions, donc tout se passe très bien. A titre personnel, je suis content de jouer tous les matches, même si la fatigue s’accumule un peu.
La transition entre l’Euro et votre arrivée en club a dû être un peu brutale…
Oui, c’était dur, parce que nous avons joué une semaine après la fin de l’Euro, mais c’est comme ça, c’est le volley, le sport professionnel, il faut s’adapter. La prise de repères avec mes nouveaux coéquipiers a été un peu difficile, mais au fur et à mesure des matches, je sens que nous y arrivons. Macerata est une équipe complètement en reconstruction parce qu’il y a eu beaucoup d’arrivées cette année, il a fallu installer des automatismes, ils viennent peu à peu. Ce n’est pas encore parfait, mais on se construit petit à petit.
Parlez-nous de vos coéquipiers…
Ici, il y a beaucoup de joueurs qui ont une très grosse expérience, qui évoluent tous en équipe nationale, c’est assez impressionnant et on ne peut que progresser au côté de joueurs comme Juantorena, Miljkovic, les deux centraux Podrascanin et Stankovic, tous sont des cadors du volley mondial. Il y a aussi des joueurs très prometteurs comme le passeur américain Micah Christenson ou Cebulj qui est avec moi en « récep 4 ». L’équipe a été très bien construite, nous travaillons tous ensemble pour progresser et faire de bons résultats.
Justement, sentez-vous une pression du résultat ?
C’est normal qu’il y ait de la pression avec une équipe comme ça, les objectifs sont clairs, c’est de jouer sur tous les tableaux, Championnat, Coupe et Ligue des champions. Mais pour l’instant, comme nous sommes dans les clous, on ne sent pas trop cette pression.
"Je préfère rester chez moi et me reposer"
Comment jugez-vous le niveau de la Serie A ?
C’est très difficile, toutes les équipes sont d’un niveau élevé, il faut se battre tous les week-ends. En plus avec Modène, l’équipe d’Earvin (Ngapeth), nous sommes les favoris du Championnat, si bien que toutes les équipes essaient de nous faire déjouer, elles n’ont rien à perdre quand elles nous affrontent, il faut donc se bagarrer à chaque fois. C’est très dur, mais j’aime bien ça !
Vous avez récemment perdu contre Modène et Earvin, comment s’est passé ce match et avez-vous eu le temps de vous parler ?
Nous avons d’abord été menés 2-0, mais nous avons su revenir pour prendre un point précieux qui nous permet de rester ex-aequo au classement avec Modène, c’est important d’être le mieux classé possible pour avoir un bon tableau en play-offs, mais aussi en Coupe d’Italie pour laquelle le classement est pris en compte. Ensuite, nous menons au tie-break, mais nous perdons le match 15-17 sur un coup de malchance: le service de leur pointu va dehors mais touche le pied de notre pointu, c’est comme ça ! Sinon, avec Earvin, nous n’avons pas eu trop le temps de parler, mais j’étais content de le revoir.
Avez-vous eu le temps de profiter un peu de votre nouvel environnement ?
Non, pas vraiment. J’habite à Civitanova, au bord de la mer, je n’ai pas eu le temps de visiter pour l’instant, je pense que je ne suis sorti qu’une seule fois en ville depuis que je suis arrivé ! Vu la quantité des matches, je préfère rester chez moi et me reposer, j’essaierai de me promener davantage quand il fera beau. Sinon, j’essaie de me mettre à l’italien, j’apprends tranquillement, je prends des cours avec l’Américain, mais cela ne fait qu’un mois et demi que je suis là, donc, je ne suis pas encore très bon.
Oui, c’était dur, parce que nous avons joué une semaine après la fin de l’Euro, mais c’est comme ça, c’est le volley, le sport professionnel, il faut s’adapter. La prise de repères avec mes nouveaux coéquipiers a été un peu difficile, mais au fur et à mesure des matches, je sens que nous y arrivons. Macerata est une équipe complètement en reconstruction parce qu’il y a eu beaucoup d’arrivées cette année, il a fallu installer des automatismes, ils viennent peu à peu. Ce n’est pas encore parfait, mais on se construit petit à petit.
Parlez-nous de vos coéquipiers…
Ici, il y a beaucoup de joueurs qui ont une très grosse expérience, qui évoluent tous en équipe nationale, c’est assez impressionnant et on ne peut que progresser au côté de joueurs comme Juantorena, Miljkovic, les deux centraux Podrascanin et Stankovic, tous sont des cadors du volley mondial. Il y a aussi des joueurs très prometteurs comme le passeur américain Micah Christenson ou Cebulj qui est avec moi en « récep 4 ». L’équipe a été très bien construite, nous travaillons tous ensemble pour progresser et faire de bons résultats.
Justement, sentez-vous une pression du résultat ?
C’est normal qu’il y ait de la pression avec une équipe comme ça, les objectifs sont clairs, c’est de jouer sur tous les tableaux, Championnat, Coupe et Ligue des champions. Mais pour l’instant, comme nous sommes dans les clous, on ne sent pas trop cette pression.
"Je préfère rester chez moi et me reposer"
Comment jugez-vous le niveau de la Serie A ?
C’est très difficile, toutes les équipes sont d’un niveau élevé, il faut se battre tous les week-ends. En plus avec Modène, l’équipe d’Earvin (Ngapeth), nous sommes les favoris du Championnat, si bien que toutes les équipes essaient de nous faire déjouer, elles n’ont rien à perdre quand elles nous affrontent, il faut donc se bagarrer à chaque fois. C’est très dur, mais j’aime bien ça !
Vous avez récemment perdu contre Modène et Earvin, comment s’est passé ce match et avez-vous eu le temps de vous parler ?
Nous avons d’abord été menés 2-0, mais nous avons su revenir pour prendre un point précieux qui nous permet de rester ex-aequo au classement avec Modène, c’est important d’être le mieux classé possible pour avoir un bon tableau en play-offs, mais aussi en Coupe d’Italie pour laquelle le classement est pris en compte. Ensuite, nous menons au tie-break, mais nous perdons le match 15-17 sur un coup de malchance: le service de leur pointu va dehors mais touche le pied de notre pointu, c’est comme ça ! Sinon, avec Earvin, nous n’avons pas eu trop le temps de parler, mais j’étais content de le revoir.
Avez-vous eu le temps de profiter un peu de votre nouvel environnement ?
Non, pas vraiment. J’habite à Civitanova, au bord de la mer, je n’ai pas eu le temps de visiter pour l’instant, je pense que je ne suis sorti qu’une seule fois en ville depuis que je suis arrivé ! Vu la quantité des matches, je préfère rester chez moi et me reposer, j’essaierai de me promener davantage quand il fera beau. Sinon, j’essaie de me mettre à l’italien, j’apprends tranquillement, je prends des cours avec l’Américain, mais cela ne fait qu’un mois et demi que je suis là, donc, je ne suis pas encore très bon.
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