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(Miniature) Pascal Foussard, de la Supercoupe au TQO…
Pascal Foussard (à g.) et le staff après la finale de l'Euro.
22/12/2015
Pascal Foussard, de la Supercoupe au TQO…
Semaine chargée pour Pascal Foussard ! Mardi à Coubertin, il enfilera son costume de manager de Tours pour la Supercoupe opposant le TVB à Paris; à peine le temps de souffler, c’est avec la casquette de manager de l’équipe de France qu’il sera de nouveau sur le pont samedi pour le début du stage des Bleus à… Tours en vue du tournoi de qualification olympique de Berlin.
Pascal, abordez-vous cette Supercoupe comme un match de gala ou une vraie compétition ?
C’est une vraie compétition, j’adore la Supercoupe, une épreuve qui me tient à cœur, mais c’est un peu compliqué de se projeter dans ce match alors que nous avons joué deux rencontres difficiles la semaine dernière, contre Trento en Coupe d’Europe, puis Lyon en Championnat. Les joueurs sont fatigués, certains pensent au tournoi de qualification olympique derrière, d’autres sont pressés de prendre quelques jours de vacances, c’est compliqué de repartir au combat trois jours après, mais nous allons essayer de nous adapter.

Tours a connu un début de saison difficile, à quoi l’attribuez-vous ?
La reprise a été compliquée, sans beaucoup de préparation, avec des arrivées tardives, des joueurs blessés, c’est d’ailleurs le lot de beaucoup d’équipes. A côté, comme Paris, nous avons joué beaucoup de matches dans un délai très court, nous avons eu très peu de temps pour nous entraîner, c’est pour ça que nous avons eu du mal à régler nos problèmes. Mais depuis dix jours, nous sommes parvenus à re-stabiliser notre niveau de jeu, c’est l’essentiel. Et en Ligue des champions, nous avons obtenu de bons résultats, j’espère que le vrai niveau de l’équipe, c’est celui vu contre Trento la semaine dernière.

Le club s’est séparé de Maurico Paes, la décision a-t-elle été difficile à prendre ?
Ce n’est jamais simple humainement de se séparer d’un entraîneur qui est resté quatre ans, mais avec le président, nous sommes là pour faire avancer le club, nous avons dû prendre une décision. Depuis que Vital (Heynen) est là, nous n’avons pas perdu en quatre matches, peut-être que c’est la bonne…

"Le Graal du volley-ball français"

Passons maintenant à votre casquette de manager des Bleus: comment avez-vous vécu la transition entre l’euphorie de la victoire à l’Euro et le retour au quotidien du club ?
C’était difficile parce que nous avons vécu une aventure humaine intense, ce n’était pas évident de se replonger dans un autre univers. Mais l’avantage, c’est que j’ai l’habitude de passer de l’un à l’autre, dans ces cas-là, il faut se concentrer et réussir à être performant dans les deux systèmes.

L’équipe de France reste-t-elle une préoccupation importante pendant cette période ?
Cela m’occupe un peu : il faut préparer le stage de Tours, le TQO à Berlin, ça veut dire envoyer des mails, passer des coups de fil, discuter avec Laurent Tillie et Arnaud Josserand des choix de joueurs, parler de ceux que je vois de visu en Championnat, échanger avec le personnel de la Fédération et le président… ça prend du temps. Mais nous avons la chance en France d’avoir des clubs qui nous permettent de le faire, c’est important. On ne le souligne pas assez, mais les clubs participent à l’effort pour l’équipe de France. Le président de Tours pour moi, le président de Montpellier pour Arnaud Josserand (entraîneur adjoint du MUC, ndlr) jouent le jeu pour l’équipe de France, c’est une valeur ajoutée importante.

Dans quel état d’esprit pensez-vous retrouver le groupe samedi à Tours ?
Pour l’instant, tout le monde a l’air d’aller bien physiquement ; mentalement, je ne me fais pas de soucis : nous jouons la qualification olympique, le Graal du volley-ball français qui a été absent des deux derniers Jeux Olympiques, nous y allons avec beaucoup de motivation et forts de nos qualités. Nous venons de gagner les deux derniers titres internationaux en volley, ce n’est pas rien.

Ce TQO, c’est presque l’aboutissement de trois ans de travail…
Oui, c’est l’objectif suprême de ces trois ans que nous avons passés ensemble. Ce projet, nous l’avons bâti ensemble, avec le staff et les joueurs, nous ne sommes pas loin de la finalité de tout ça. Il y aura beaucoup de pression sur ce tournoi, avec trois places intéressantes, surtout la première. Si nous ne sommes pas capables de passer par Berlin, il faudra passer par le Japon (où se déroulera un ultime TQO en mai, ndlr)