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07/01/2016
Tillie : « Battre la Russie, j’en rêvais… »
A l’issue de la victoire de l’équipe de France sur la Russie en ouverture de son Tournoi de qualification olympique mercredi soir, le sélectionneur Laurent Tillie n’a pas caché une légitime satisfaction…
Un grand « Yes ! » en passant derrière Benjamin Toniutti en train de répondre aux questions de la presse, un large sourire et le légitime sentiment d’avoir bien préparé le match, Laurent Tillie, comme son équipe de France, n’a pas raté mercredi soir son entrée dans le Tournoi de qualification olympique de Berlin. Il craignait cette équipe russe, qui avait étrillé la veille la Finlande, il a vu ses joueurs prendre largement le dessus, fidèles à un plan de jeu savamment échafaudé. "Voilà notre jeu ! Tactiquement, on savait où ils allaient jouer, on ne voulait pas forcément faire des « kill blocks », mais on voulait ralentir la balle pour placer notre défense, et notre défense a super bien joué. Après, on a eu de la réussite en contre-attaque", s’est réjoui après la rencontre le sélectionneur.

Et même le regain russe dans la deuxième manche n’a pas suffi à enrayer la dynamique d’une équipe de France qui n’a jamais semblé douter, surprenant presque Laurent Tillie
. "Dans le deuxième set, on jouait bien tactiquement, on a eu beaucoup de balles de contre-attaque mais on n’arrivait pas à faire les points. J’ai eu peur que leur domination physique nous étouffe, et finalement, c’est le contraire qui s’est passé, c’est nous qui avons été plus frais physiquement et surtout mentalement. Ils ne savaient pas comment nous prendre à défaut. Ce qui m’a plu, c’est la concentration et la réussite, on se disait qu’il fallait se préparer à mal jouer pour gagner, là on a gagné en jouant bien". 

A l'arrivée, une première victoire en tant que sélectionneur face à la Russie championne olympique en titre.
"C’est énorme. En tant que joueur j’en rêvais, en tant qu’entraîneur, j’en rêvais, mais ce n’est que le premier match…" Effectivement, place à la Finlande ce soir, un match qu’il s’agit d’aborder avec le même degré de concentration. "Il ne faut pas être euphorique. Contre la Russie, j’ai pris du plaisir parce que tout était parfait, maintenant la route est encore longue et on passe à autre chose. Contre les Russes, on était un peu dans la peau des outsiders, là, il faut remettre ça avec le jeu un peu différent de la Finlande…"