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08/01/2016
Laurent Tillie : « Je suis très heureux »
A l’issue de la victoire de l’équipe de France sur la Bulgarie, Laurent Tillie n’a pas caché sa satisfaction de voir ses joueurs respecter le tableau de marche…
Troisième match et troisième victoire, on vous imagine très content après cette phase de poule…
Oui, je suis très heureux d’avoir gagné, surtout avec la manière. On était dans une situation « facile », dans la mesure où il fallait gagner un set pour se qualifier, on avait un peu peur d’une réaction d’orgueil des Bulgares, mais en fait, nous avons très bien abordé le match, très concentrés, avec une grosse qualité de service. Et une fois que nous avons gagné ce set, nous nous sommes dit que nous allions gagner le deuxième pour être sûrs d’être premiers. On a fait tourner malgré tout, mais tout le monde a apporté et a fait un match fantastique.

On n’a effectivement pas vu de différences entre votre six de départ et celui des deuxième et troisième sets…
Je suis très content de ceux qui ont gagné le premier, et tout aussi content des remplaçants. C’était le moment pour eux de se mettre en valeur, ils ont montré leur talent et pourquoi, aujourd’hui, l’équipe de France est à ce niveau, c’est parce que derrière les titulaires, ceux qui jouent moins poussent.

Avez-vous pris beaucoup de plaisir aujourd’hui ?
Oui, car c’est rare qu’on puisse donner sa chance à tout le monde et ils l’ont tous saisie, ça montre la qualité du travail et des joueurs qui ne jouent pas beaucoup, leur abnégation aussi, ils sont au service de l’équipe. C’est très important de voir la quantité de joueurs qui peuvent apporter sur cette compétition, nous avons montré aux autres équipes que nous ne sommes pas que six joueurs, c’était magnifique à regarder.

"Une autre compétition"

Votre plan de bataille est de gagner cinq matches en cinq jours, il est pour l’instant respecté…
Oui, je suis satisfait de cette première place, mais elle ne nous apporte pas plus, on va jouer la demi-finale, c’est tout ce qui compte. Quand on a vu la poule, avec la Bulgarie, la Russie et la Finlande, on s’est dit que ça allait être compliqué, on s’en sort, c’est bien. On sait qu’il faut faire cinq sur cinq pour aller à Rio, maintenant, on va se reposer, car nous sommes la seule équipe à ne pas avoir de jour de repos.

Le plus dur commence-t-il ?
Oui, demi-finale et finale, c’est une autre compétition, c’est comme une phase finale de World League et de Championnat d’Europe. C’est pour ça que c’est important d’avoir fait ces résultats avant, on sait comment ça se passe. On sait aussi qu’en face, il y aura aussi des équipes expérimentées à ce niveau : en demi-finales, il y a le champion du monde, le champion olympique, le troisième du championnat du monde et le champion d’Europe, soit les plus belles demi-finales des vingt dernières années !

La pression est-elle sur vous ?
Non, nous avons autant de pression que le champion du monde et le champion olympique. Après, les autres nous mettent favoris parce qu’ils veulent se décharger psychologiquement, mais ce n’est pas grave, j’ai une équipe de fous, ce qui compte, c’est ce qui se passe sur le terrain.