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Trévor Clevenot entre Kevin Tillie et Antonin Rouzier.
08/03/2016
Trévor Clevenot : "Une aventure incroyable"
Le Bleu de la semaine joue à Toulouse, et c’est le plus jeune de la troupe de Laurent Tillie, Trévor Clevenot (21 ans), qui a intégré le groupe en cours de Ligue Mondiale la saison dernière avant de participer à la préparation de l’Euro puis du TQO.
Toulouse reste sur une bonne victoire face à Paris (3-2), quels sont les objectifs de fin de saison des Spacer’s ?
Oui, c’était effectivement une bonne victoire après une grosse bagarre, comme on s’y attendait. C’est deux bons points de pris. Le collectif tourne bien en ce moment. On va essayer de rester dans le Top 4 pour les cinq derniers matches, ce qui nous permettrait d’avoir le match d’appui éventuel à la maison lors du premier tour des playoffs. Si nous arrivons à continuer sur cette dynamique que nous entretenons depuis pas mal de temps qui nous permet de remonter au fur et à mesure, il y aura de bonnes surprises pour la suite.
Les équipes de tête comme Sète ou Tours vous semblent-elles inaccessibles ou y a-t-il vraiment un coup à jouer en playoffs ?
Non, il n’y a pas vraiment d’équipes réellement au-dessus de nous, mais il n’y en a pas non plus qui sont très en-dessous. C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de ce Championnat : on peut perdre comme gagner contre n’importe qui, c’est très homogène. On en a encore plus la preuve avec le nombre incalculable de tie-breaks que nous disputons (10 en 21 journées, record de la Ligue A, ndlr). Donc, essayons de prendre les matches les uns après les autres, nous verrons ce que ça donne, mais on va bien sûr essayer d’aller le plus haut possible.
A titre collectif comme individuel, pensez-vous être meilleurs que les saisons dernières ?
Oui, nous avons une équipe jeune, nous avions des soucis de pointu en début de saison qui ont été résolus avec l’arrivée de Milos (Culafic), qui a permis d’équilibrer le jeu et nous fait du bien. Nous sommes sur une courbe de progression, nous jouons de mieux en mieux. A titre personnel, c’est un peu la même chose, j’ai eu un coup de mou physique en début de saison, mais là, ça va mieux, à l’image de l’équipe qui est plus forte, j’ai l’impression de progresser, c’est parfait.
Ce coup de mou du début de saison, l’attribuez-vous à votre passage en équipe de France ?
Oui, c’était la première fois que je faisais un été complet sans quasiment de vacances, à un moment, mon corps a réagi et m’a dit de faire attention. Il y avait aussi un peu de fatigue mentale, ça m’a fait du bien de couper cet hiver avec la trêve (il a préparé le TQO mais n’a pas été à Berlin, ndlr).
"Normalement à l'étranger la saison prochaine"
Vous avez intégré cette équipe de France en cours de Ligue Mondiale l’été dernier, comment avez-vous vécu ces débuts ?
C’était vraiment super, une expérience incroyable de faire partie de cette aventure ! Cette équipe de France est une espèce de mécanique assez impressionnante, parce que ça tourne sur le terrain et en dehors, il y a vraiment une ambiance de fou, ça respire la bonne humeur. Grâce à ça, l’intégration de tous les nouveaux joueurs se fait très vite, c’est vraiment la force de ce groupe et c’est hyper agréable à vivre.
Les Bleus visent les JO, est-ce une échéance à laquelle vous pensez souvent ?
Oui, Forcément. Quand on est dans le groupe, on est obligé d’y penser, c’est l’objectif que nous a fixé Laurent, ce serait une super aventure d’y participer, mais je suis bien conscient que ça passe par du travail et une bonne fin de saison avec le club pour montrer que j’ai des qualités et que je peux éventuellement faire partie de l’aventure ; même si je sais que ce sera très compliqué et qu’il faudra d’abord se qualifier au Japon. Mais c’est clair que les JO, c’est un rêve de gosse, quand j’ai commencé à faire du sport sérieusement, c’est vite devenu un objectif.
Savez-vous déjà où vous jouerez la saison prochaine ?
J’y pense. Je suis en fin de contrat à Toulouse, j’irai voir autre chose la saison prochaine. Normalement, ce sera à l’étranger, mais je ne sais pas où, je n’ai pas encore pris de décision, j’essaie de ne pas trop me prendre la tête avec ça, je fais ma fin de saison et on verra le moment voulu. Mais c’est certain que j’ai envie de continuer à progresser et de franchir une marche en jouant à l’étranger, ça ne peut être que bénéfique.
Oui, c’était effectivement une bonne victoire après une grosse bagarre, comme on s’y attendait. C’est deux bons points de pris. Le collectif tourne bien en ce moment. On va essayer de rester dans le Top 4 pour les cinq derniers matches, ce qui nous permettrait d’avoir le match d’appui éventuel à la maison lors du premier tour des playoffs. Si nous arrivons à continuer sur cette dynamique que nous entretenons depuis pas mal de temps qui nous permet de remonter au fur et à mesure, il y aura de bonnes surprises pour la suite.
Les équipes de tête comme Sète ou Tours vous semblent-elles inaccessibles ou y a-t-il vraiment un coup à jouer en playoffs ?
Non, il n’y a pas vraiment d’équipes réellement au-dessus de nous, mais il n’y en a pas non plus qui sont très en-dessous. C’est d’ailleurs ce qui fait la beauté de ce Championnat : on peut perdre comme gagner contre n’importe qui, c’est très homogène. On en a encore plus la preuve avec le nombre incalculable de tie-breaks que nous disputons (10 en 21 journées, record de la Ligue A, ndlr). Donc, essayons de prendre les matches les uns après les autres, nous verrons ce que ça donne, mais on va bien sûr essayer d’aller le plus haut possible.
A titre collectif comme individuel, pensez-vous être meilleurs que les saisons dernières ?
Oui, nous avons une équipe jeune, nous avions des soucis de pointu en début de saison qui ont été résolus avec l’arrivée de Milos (Culafic), qui a permis d’équilibrer le jeu et nous fait du bien. Nous sommes sur une courbe de progression, nous jouons de mieux en mieux. A titre personnel, c’est un peu la même chose, j’ai eu un coup de mou physique en début de saison, mais là, ça va mieux, à l’image de l’équipe qui est plus forte, j’ai l’impression de progresser, c’est parfait.
Ce coup de mou du début de saison, l’attribuez-vous à votre passage en équipe de France ?
Oui, c’était la première fois que je faisais un été complet sans quasiment de vacances, à un moment, mon corps a réagi et m’a dit de faire attention. Il y avait aussi un peu de fatigue mentale, ça m’a fait du bien de couper cet hiver avec la trêve (il a préparé le TQO mais n’a pas été à Berlin, ndlr).
"Normalement à l'étranger la saison prochaine"
Vous avez intégré cette équipe de France en cours de Ligue Mondiale l’été dernier, comment avez-vous vécu ces débuts ?
C’était vraiment super, une expérience incroyable de faire partie de cette aventure ! Cette équipe de France est une espèce de mécanique assez impressionnante, parce que ça tourne sur le terrain et en dehors, il y a vraiment une ambiance de fou, ça respire la bonne humeur. Grâce à ça, l’intégration de tous les nouveaux joueurs se fait très vite, c’est vraiment la force de ce groupe et c’est hyper agréable à vivre.
Les Bleus visent les JO, est-ce une échéance à laquelle vous pensez souvent ?
Oui, Forcément. Quand on est dans le groupe, on est obligé d’y penser, c’est l’objectif que nous a fixé Laurent, ce serait une super aventure d’y participer, mais je suis bien conscient que ça passe par du travail et une bonne fin de saison avec le club pour montrer que j’ai des qualités et que je peux éventuellement faire partie de l’aventure ; même si je sais que ce sera très compliqué et qu’il faudra d’abord se qualifier au Japon. Mais c’est clair que les JO, c’est un rêve de gosse, quand j’ai commencé à faire du sport sérieusement, c’est vite devenu un objectif.
Savez-vous déjà où vous jouerez la saison prochaine ?
J’y pense. Je suis en fin de contrat à Toulouse, j’irai voir autre chose la saison prochaine. Normalement, ce sera à l’étranger, mais je ne sais pas où, je n’ai pas encore pris de décision, j’essaie de ne pas trop me prendre la tête avec ça, je fais ma fin de saison et on verra le moment voulu. Mais c’est certain que j’ai envie de continuer à progresser et de franchir une marche en jouant à l’étranger, ça ne peut être que bénéfique.
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