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19/05/2016
Souply: « On peut faire de belles choses »
Alors qu’une double confrontation avec la Hongrie attend l’équipe de France vendredi et samedi, Astrid Souply revient sur le stage d’Ensisheim qui a permis aux Bleues de se retrouver avant un été chargé.
Comment allez-vous ?
Je me sens bien, mieux je dirais puisque j’ai été arrêtée trois semaines à cause de mon épaule. Suite à une infiltration, j’ai fait une réaction inflammatoire. Je suis donc en train de reprendre mes repères, à la fois techniques et physiques. Je ressens encore quelques petites douleurs, mais ça va de mieux en mieux. Ça ne m’empêche pas de jouer.

Comment s’est passé ce premier stage ?
L‘ambiance est bonne. Le groupe vit bien. Il y a beaucoup de filles de ma génération que je côtoyais au CREPS (Centre de Ressources, d'Expertise et de Performance Sportive, ndlr). On se retrouve donc. Dans la saison, on se croise mais on n’a pas vraiment le temps de discuter. Tout le monde travaille bien, fait des efforts. On est exigeantes et ambitieuses, on se donne tous les moyens pour réussir.

Quel est l’objectif de cette double confrontation avec la Hongrie ?

On n’a pas trop parlé de ces deux matches. On a davantage discuté de la Ligue européenne qui est le premier gros objectif de l’été, avant les qualifications pour le Championnat d’Europe. En tant que compétitrices, nous avons envie de gagner, c’est sûr. Mais nous allons surtout essayer de mettre notre jeu en place, de prendre des repères. Et ça nous permettra aussi de voir les secteurs où nous devons encore progresser.

"Nous avons beaucoup travaillé le physique"

A Mulhouse comme en équipe de France, vous évoluez sous les ordres de Magali Magail. Qu’est-ce que cela fait d’avoir le même entraineur ?

Je trouve ça bien. Je connais déjà sa façon de faire. Je n’ai donc pas besoin de temps d’adaptation. On a une relation normale coach/joueuse. Je travaille dans la continuité de ce que je fais à Mulhouse durant la saison. C’est peut-être même mieux de travailler avec la même personne.

Procède-t-elle de la même manière en club et en sélection ?
Le contenu des entraînements n’est pas exactement le même, surtout que durant ce stage, l’objectif du staff était de remettre toutes les filles à niveau. Il y avait des joueuses un peu blessées, celles qui ont fini la saison plus tard que les autres... Nous avons beaucoup travaillé le physique, mais nous avons eu des moments pour couper, des moments de repos, pour ne pas ressentir trop la fatigue.

La Ligue européenne va vite arriver. Pensez-vous que l’équipe soit prête à relever les défis qui l’attendent ?

C’est la première Ligue européenne que je vais jouer. Nous avons déjà rencontré nos adversaires (Espagne, Monténégro, Azerbaïdjan), mais comme nous, les équipes peuvent beaucoup changer en deux, trois ans. Mais l’objectif sera clairement de finir premières de notre poule.

Quel avenir prédisez-vous à cette équipe ?
Pour le moment, on se concentre sur les rendez-vous de l’été avec l’objectif que l’on partage toutes de se qualifier pour l’Euro 2017 (organisé en Géorgie et en Azerbaïdjan, ndlr). Je suis confiante pour l‘avenir de l‘équipe. Nous avons des joueuses avec du potentiel et il y a un vrai collectif. On peut faire de belles choses.