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27/05/2016
Rio commence par la Chine
L’équipe de France attaque le Tournoi de Qualification Olympique par un affrontement samedi (5h45, en direct sur L’Equipe 21) face à la Chine. Un adversaire méconnu que Laurent Tillie craint cependant énormément.
Cinq mois et demi après un Tournoi de Qualificatif Olympique de Berlin presque parfait, finalement conclu par une deuxième place après la finale perdue face à la Russie (1-3), l’équipe de France repart à la conquête de son sésame olympique à l’occasion du TQO de Tokyo. La donne est connue : pour s’envoler pour Rio, les Bleus doivent terminer à l’une des trois premières places (ou quatre si une formation asiatique termine sur le podium) de ce Championnat à huit équipes, un objectif qui semble à leur portée, eux qui, avec la Pologne, font figure de favoris de la compétition.
Reste que Laurent Tillie ne le cesse de le répéter à ses joueurs au début de chaque épreuve : les compteurs sont remis à zéro et c’est sur le terrain et nulle part ailleurs qu’ils doivent prouver qu’ils méritent d’aller au Brésil. Pour leur entrée en matière samedi, à 5h45 (heure française, en direct sur L’Equipe 21), les partenaires de Benjamin Toniutti se voient proposer un adversaire qu’ils n’ont jamais affronté depuis l’arrivée de Laurent Tillie aux commandes de la sélection en 2012, la Chine. Une équipe classée au 19e rang mondial, qui a pris la troisième place la saison dernière du Championnat d’Asie et d’Océanie derrière le Japon et l’Iran.
"C’est toujours compliqué d’aborder une compétition par un match contre un adversaire que l’on connaît très peu", estime Arnaud Josserand, l’adjoint de Laurent Tillie. Avec son staff et notamment le scout Thomas Bortolossi, le sélectionneur a eu le temps depuis l’arrivée de la délégation tricolore à Tokyo de décortiquer le jeu des Chinois, et ce qu’il a vu lui inspire la plus grande méfiance: "C’est une équipe très forte qui s’appuie sur de grands gabarits : des joueurs de 2,07 et 2,09m au centre, un pointu à 2,10m, un passeur à 1,95m. Ils allient la technique asiatique – propres en réception, très forts en défense/soutien – avec une présence au filet gênante."
Pour les Bleus, vainqueurs du Japon (3-0 et 3-2) lors de confrontations informelles cette semaine à Tokyo, il s’agira donc d’aborder ce premier duel avec le plus grand sérieux: "Les joueurs ont envie que ça commence et de lâcher les chevaux, poursuit Laurent Tillie. Cette impatience est difficile à transformer en quelque chose de concret. C’est pour ça que le premier match d’une compétition est toujours compliqué: on déborde d’énergie, on a envie de bien faire et que ça finisse vite alors qu’au contraire, il faut être patient, savoir monter tout doucement en pression." Reste qu’avec l’expérience de leur année 2015 triomphale et de leur TQO berlinois, les partenaires du capitaine Benjamin Toniutti connaissent désormais les ingrédients pour faire de cette envie dévorante d’aller à Rio un atout de poids…
Reste que Laurent Tillie ne le cesse de le répéter à ses joueurs au début de chaque épreuve : les compteurs sont remis à zéro et c’est sur le terrain et nulle part ailleurs qu’ils doivent prouver qu’ils méritent d’aller au Brésil. Pour leur entrée en matière samedi, à 5h45 (heure française, en direct sur L’Equipe 21), les partenaires de Benjamin Toniutti se voient proposer un adversaire qu’ils n’ont jamais affronté depuis l’arrivée de Laurent Tillie aux commandes de la sélection en 2012, la Chine. Une équipe classée au 19e rang mondial, qui a pris la troisième place la saison dernière du Championnat d’Asie et d’Océanie derrière le Japon et l’Iran.
"C’est toujours compliqué d’aborder une compétition par un match contre un adversaire que l’on connaît très peu", estime Arnaud Josserand, l’adjoint de Laurent Tillie. Avec son staff et notamment le scout Thomas Bortolossi, le sélectionneur a eu le temps depuis l’arrivée de la délégation tricolore à Tokyo de décortiquer le jeu des Chinois, et ce qu’il a vu lui inspire la plus grande méfiance: "C’est une équipe très forte qui s’appuie sur de grands gabarits : des joueurs de 2,07 et 2,09m au centre, un pointu à 2,10m, un passeur à 1,95m. Ils allient la technique asiatique – propres en réception, très forts en défense/soutien – avec une présence au filet gênante."
Pour les Bleus, vainqueurs du Japon (3-0 et 3-2) lors de confrontations informelles cette semaine à Tokyo, il s’agira donc d’aborder ce premier duel avec le plus grand sérieux: "Les joueurs ont envie que ça commence et de lâcher les chevaux, poursuit Laurent Tillie. Cette impatience est difficile à transformer en quelque chose de concret. C’est pour ça que le premier match d’une compétition est toujours compliqué: on déborde d’énergie, on a envie de bien faire et que ça finisse vite alors qu’au contraire, il faut être patient, savoir monter tout doucement en pression." Reste qu’avec l’expérience de leur année 2015 triomphale et de leur TQO berlinois, les partenaires du capitaine Benjamin Toniutti connaissent désormais les ingrédients pour faire de cette envie dévorante d’aller à Rio un atout de poids…