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07/05/2016
LAF: Saint-Raphaël à la folie !
Monumental exploit que celui réalisé ce samedi par les filles de Saint-Raphaël qui sont devenues championnes de France de Ligue A féminine pour la première fois de leur histoire après avoir battu le RC Cannes (3-2), propriétaire du titre depuis 18 ans.
Dire que la saison passée, Saint-Raphaël avait terminé dernier de Ligue A féminine et devait quitter l'élite du volley-ball. Repêchées suite aux dépôts de bilan des clubs du Hainaut et de Vannes, les Raphaëloises sont devenues un an plus tard championnes de France aux dépens du RC Cannes, l'ogre qui n'avait plus laissé à personne le droit de régner sur l'Hexagone depuis...1998 ! Samedi, dans une chaude ambiance au Palais des Sports Pierre-de-Coubertin, l'équipe varoise a créé un véritable exploit en dominant les Cannoises à l'issue d'une partie très disputée et longue de 2 heures et 18 minutes (27-25, 26-24, 23-25, 21-25, 15-9).
Seulement septièmes de la phase régulière, les Raphaëloises ne partaient pas favorites de cette finale, comme durant tous les play-offs, même si elles avaient réussi cette saison à battre deux fois le leader, privé ce samedi de son internationale française Déborah Ortschitt, blessée. A chaque fois les filles de Liesbet Vindevoghel, toujours aussi précieuse (19 points), l'avaient emporté au tie-break. Ce fut encore le cas aujourd'hui, même si Saint-Raphaël aurait pu conclure plus vite, que ce soit dans la troisième comme dans la quatrième manche. La délivrance fut longue à venir mais la joie des filles de l'entraîneur italien Giulio Cesare Bregoli n'en sera que plus intense au moment de célébrer ce titre aussi inattendu que rafraîchissant.
Seulement septièmes de la phase régulière, les Raphaëloises ne partaient pas favorites de cette finale, comme durant tous les play-offs, même si elles avaient réussi cette saison à battre deux fois le leader, privé ce samedi de son internationale française Déborah Ortschitt, blessée. A chaque fois les filles de Liesbet Vindevoghel, toujours aussi précieuse (19 points), l'avaient emporté au tie-break. Ce fut encore le cas aujourd'hui, même si Saint-Raphaël aurait pu conclure plus vite, que ce soit dans la troisième comme dans la quatrième manche. La délivrance fut longue à venir mais la joie des filles de l'entraîneur italien Giulio Cesare Bregoli n'en sera que plus intense au moment de célébrer ce titre aussi inattendu que rafraîchissant.
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