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26/06/2016
Ligue Mondiale : Les Bleus s'offrent la Pologne
Au lendemain de son revers contre l’Argentine, l’équipe de France a signé une belle victoire dimanche face à la Pologne (30-28, 25-20, 31-29), ce qui lui permet de clore en beauté son week-end de Ligue Mondiale. Quatrième au classement, elle tentera de décrocher sa place pour le Final Six la semaine prochaine à Nancy.
Après avoir débuté ce deuxième week-end de Ligue Mondiale à Lodz par un succès 3-0 face à la Russie championne olympique qui lui avait permis de prendre une petite revanche par rapport à la finale du TQO de Berlin, l’équipe de France l’a conclu par une nouvelle victoire en trois manches face à la Pologne championne du monde, là encore en forme de revanche, la défaite récente lors du dernier TQO de Tokyo ayant eu du mal à passer pour les Bleus qui avaient mené 2-0 avant de s’incliner 2-3.
Cette quatrième victoire en six matches de Ligue Mondiale est en tout cas la preuve que le revers subi samedi au tie-break face à l’Argentine – qui a d’ailleurs confirmé ce dimanche en étrillant la Russie 3-0 – a été bien digéré par les hommes de Laurent Tillie. Confronté à la blessure au genou de son fils Kevin, ménagé, tout comme Antonin Rouzier, meilleur marqueur contre l’Argentine la veille (29 points), le sélectionneur a encore composé avec l’état de forme de ses joueurs, puisqu’il a dû vite modifier son six de départ, avec Nicolas Maréchal et Thibault Rossard annoncés comme titulaires, le premier ayant dû finalement dû renoncer après s'être bloqué le dos.
Cela n’a pas empêché les Bleus, avec Trévor Clevenot à la place de Maréchal, de prendre d'entrée les commandes de la rencontre (8-4) et d’amorcer le money-time en tête (20-17). Avantage renversé par les Polonais sous l’impulsion du puissant Bartosz Kurek (qui terminera la rencontre avec 21 points), mais les Français reprennent le score et concluent ce premier set sur leur cinquième opportunité grâce à un block-out d’un Earvin Ngapeth sur le chemin de la grande forme (14 points).
Le Final Six est en bonne voie...
La deuxième manche est encore mieux maîtrisée par les champions d’Europe qui se détachent d’entrée sur une grosse série au service d’un Rossard très précieux avec son bras gauche (21 points, à 20 sur 35 en attaque), deux blocks successifs de Nicolas Le Goff et Benjamin Toniutti leur donnant cinq points d’avance (7-2). Les hommes de Stéphane Antiga reviennent à une longueur (12-11), mais les Bleus reprennent de la marge grâce à deux block-out de Rossard et un ace de Le Roux (22-17). Et c’est encore Ngapeth qui se charge de conclure cette seconde manche (25-20).
Avec un avantage de deux sets, les Français vont-ils revivre la déconvenue de Tokyo ? On le craint un instant en voyant la Pologne prendre d’entrée les commandes du troisième set (3-6), mais contrairement à ce qui s’était passé au Japon, les Français ne se désunissent pas et gardent le fil de leur jeu, s’attachant à bien défendre – n’est-ce pas Jenia Grebennikov ? – et à solliciter un Thibault Rossard au four et au moulin. Un gros service de Ngapeth transformé en première main par Le Roux donne un mini break aux Bleus à l’attaque du money-time (20-18), les trois premières balles de match à partir de 24-23 sont effacées par les partenaires de Kurek qui se procurent à leur tour trois opportunités de prendre ce troisième set. Mais les Bleus tiennent bon en défense et concluent la manche et le match par… Ngapeth (31-29) au bout de 1h23.
Cette quatrième victoire en six matches de Ligue Mondiale est en tout cas la preuve que le revers subi samedi au tie-break face à l’Argentine – qui a d’ailleurs confirmé ce dimanche en étrillant la Russie 3-0 – a été bien digéré par les hommes de Laurent Tillie. Confronté à la blessure au genou de son fils Kevin, ménagé, tout comme Antonin Rouzier, meilleur marqueur contre l’Argentine la veille (29 points), le sélectionneur a encore composé avec l’état de forme de ses joueurs, puisqu’il a dû vite modifier son six de départ, avec Nicolas Maréchal et Thibault Rossard annoncés comme titulaires, le premier ayant dû finalement dû renoncer après s'être bloqué le dos.
Cela n’a pas empêché les Bleus, avec Trévor Clevenot à la place de Maréchal, de prendre d'entrée les commandes de la rencontre (8-4) et d’amorcer le money-time en tête (20-17). Avantage renversé par les Polonais sous l’impulsion du puissant Bartosz Kurek (qui terminera la rencontre avec 21 points), mais les Français reprennent le score et concluent ce premier set sur leur cinquième opportunité grâce à un block-out d’un Earvin Ngapeth sur le chemin de la grande forme (14 points).
Le Final Six est en bonne voie...
La deuxième manche est encore mieux maîtrisée par les champions d’Europe qui se détachent d’entrée sur une grosse série au service d’un Rossard très précieux avec son bras gauche (21 points, à 20 sur 35 en attaque), deux blocks successifs de Nicolas Le Goff et Benjamin Toniutti leur donnant cinq points d’avance (7-2). Les hommes de Stéphane Antiga reviennent à une longueur (12-11), mais les Bleus reprennent de la marge grâce à deux block-out de Rossard et un ace de Le Roux (22-17). Et c’est encore Ngapeth qui se charge de conclure cette seconde manche (25-20).
Avec un avantage de deux sets, les Français vont-ils revivre la déconvenue de Tokyo ? On le craint un instant en voyant la Pologne prendre d’entrée les commandes du troisième set (3-6), mais contrairement à ce qui s’était passé au Japon, les Français ne se désunissent pas et gardent le fil de leur jeu, s’attachant à bien défendre – n’est-ce pas Jenia Grebennikov ? – et à solliciter un Thibault Rossard au four et au moulin. Un gros service de Ngapeth transformé en première main par Le Roux donne un mini break aux Bleus à l’attaque du money-time (20-18), les trois premières balles de match à partir de 24-23 sont effacées par les partenaires de Kurek qui se procurent à leur tour trois opportunités de prendre ce troisième set. Mais les Bleus tiennent bon en défense et concluent la manche et le match par… Ngapeth (31-29) au bout de 1h23.
3-0, victoire implacable pour cette équipe de France qui, avant le dernier week-end de poules à Nancy (matches contre la Belgique, la Pologne et le Brésil de vendredi à dimanche prochains), est bien partie pour se qualifier pour le Final Six de Cracovie, quatrième avec cinq points d’avance sur la Belgique, sixième (les cinq premiers seront qualifiés ainsi que la Pologne, pays organisateur et seulement neuvième). Autant dire que le public français aura toutes les raisons de venir encourager les partenaires de Benjamin Toniutti…