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03/07/2016
Une défaite sans conséquences
L’équipe de France, déjà qualifiée pour le Final Six de la Ligue mondiale, s’est inclinée dimanche à Nancy face au Brésil (1-3) lors de son dernier match de groupe. Les Bleus ont désormais dix jours pour se ressourcer avant de retrouver les meilleures équipes à Cracovie, en Pologne.
Match de gala par excellence, ce France-Brésil, dernier match de la phase de groupe de la Ligue mondiale, a tenu ses promesses ce dimanche. Mais les Français, comme leurs adversaires déjà qualifiés pour le Final Six depuis la veille, n’ont pas réussi à battre les Brésiliens, échouant, comme à chacun des trois week-ends, dans sa quête de réussir un trois sur trois. Vainqueurs de la Belgique et de la Pologne à Nancy, les hommes de Laurent Tillie ont buté sur une équipe sud-américaine explosive et elle-aussi déjà bien affûtée à un mois de « ses » Jeux olympiques.
Si l’enjeu était limité - même si un affrontement face à la Seleçao n’a jamais rien d’un match ordinaire -, le sélectionneur français avait décidé de n’apporter que deux petites retouches à son six de départ, lançant d’entrée Pierre Pujol et Julien Lyneel en lieu et place de Benjamin Toniutti et Trévor Clévenot. L’entame fut toutefois délicate (3-7) avant une énorme série d’Earvin Ngapeth au service, le réceptionneur-attaquant de Modène permettant aux Tricolores d’aligner cinq points de suite et de pointer en tête au premier temps-mort technique (8-7). Portée par sa star, l’équipe de France comptait encore deux longueurs d’avance au second temps-mort technique (16-14) mais allait ensuite subir toute la fin de set conclu par un impressionnant contre de Souza sur…Ngapeth (21-25).
Rendez-vous à Cracovie
La deuxième manche fut serrée tout du long et chacune des deux équipes eut l’occasion de l’empocher. Mais la Team Yavbou, qui menait 22-20 et se procura même une balle de set à 24-23, finit par capituler devant la puissance de Wallace, auteur d’un ace pour refroidir les ardeurs françaises (24-26). Mais les Français ne sont pas du genre à lâcher. Performants au service dans le troisième set, à l’instar d’Earvin Ngapeth et de Thibault Rossard, encore une fois efficace en sortie de banc, les partenaires de Jenia Grebennikov parvenaient à enrayer la belle mécanique brésilienne et à revenir dans le match (25-22).
Alors que Laurent Tillie continuait d’injecter du sang neuf à dose homéopathique, avec une nouvelle paire de centraux composée de Franck Lafitte et d’Horacio D’Almeida, l’équipe de France restait sur sa dynamique dans la quatrième manche (4-1 puis 14-11) mais le Brésil, peu enthousiaste à l'idée de faire durer la partie, revenait petit à petit avec à la clé quelques blocs d’école (15-17). Pas crispés pour un sou au moment de conclure, les Sud-américains mettaient fin aux espoirs tricolores d’arracher un tie-break sur une énième attaque gagnante de Mauricio (21-25).
Loin d’être alarmant, ce revers rappelle à quel point il est difficile de battre les Brésiliens, ce que les Français pourraient avoir à faire dans quelques jours en Pologne s’ils veulent conserver leur titre acquis l’année dernière. Outre le Brésil, la Serbie, les Etats-Unis, la Pologne et l’Italie seront au rendez-vous de Cracovie où l’équipe de France, qui a conclu cette première phase avec six victoires en neuf matches, aura un bel aperçu de ce qui l’attendra à Rio de Janeiro au mois d’août.
Si l’enjeu était limité - même si un affrontement face à la Seleçao n’a jamais rien d’un match ordinaire -, le sélectionneur français avait décidé de n’apporter que deux petites retouches à son six de départ, lançant d’entrée Pierre Pujol et Julien Lyneel en lieu et place de Benjamin Toniutti et Trévor Clévenot. L’entame fut toutefois délicate (3-7) avant une énorme série d’Earvin Ngapeth au service, le réceptionneur-attaquant de Modène permettant aux Tricolores d’aligner cinq points de suite et de pointer en tête au premier temps-mort technique (8-7). Portée par sa star, l’équipe de France comptait encore deux longueurs d’avance au second temps-mort technique (16-14) mais allait ensuite subir toute la fin de set conclu par un impressionnant contre de Souza sur…Ngapeth (21-25).
Rendez-vous à Cracovie
La deuxième manche fut serrée tout du long et chacune des deux équipes eut l’occasion de l’empocher. Mais la Team Yavbou, qui menait 22-20 et se procura même une balle de set à 24-23, finit par capituler devant la puissance de Wallace, auteur d’un ace pour refroidir les ardeurs françaises (24-26). Mais les Français ne sont pas du genre à lâcher. Performants au service dans le troisième set, à l’instar d’Earvin Ngapeth et de Thibault Rossard, encore une fois efficace en sortie de banc, les partenaires de Jenia Grebennikov parvenaient à enrayer la belle mécanique brésilienne et à revenir dans le match (25-22).
Alors que Laurent Tillie continuait d’injecter du sang neuf à dose homéopathique, avec une nouvelle paire de centraux composée de Franck Lafitte et d’Horacio D’Almeida, l’équipe de France restait sur sa dynamique dans la quatrième manche (4-1 puis 14-11) mais le Brésil, peu enthousiaste à l'idée de faire durer la partie, revenait petit à petit avec à la clé quelques blocs d’école (15-17). Pas crispés pour un sou au moment de conclure, les Sud-américains mettaient fin aux espoirs tricolores d’arracher un tie-break sur une énième attaque gagnante de Mauricio (21-25).
Loin d’être alarmant, ce revers rappelle à quel point il est difficile de battre les Brésiliens, ce que les Français pourraient avoir à faire dans quelques jours en Pologne s’ils veulent conserver leur titre acquis l’année dernière. Outre le Brésil, la Serbie, les Etats-Unis, la Pologne et l’Italie seront au rendez-vous de Cracovie où l’équipe de France, qui a conclu cette première phase avec six victoires en neuf matches, aura un bel aperçu de ce qui l’attendra à Rio de Janeiro au mois d’août.