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13/07/2018
Des regrets pour commencer
L’équipe de France a connu la défaite, mercredi soir à Cracovie, lors de son entrée en matière dans le Final Six de la Ligue mondiale. Opposés aux hôtes polonais, les Bleus ont cédé au tie-break (2-3) après avoir pourtant empoché les deux premiers sets.
L’équipe de France pensait avoir fait le plus dur, mercredi soir, en climatisant la chaude Tauron Arena de Cracovie après deux premiers sets parfaitement maitrisés lors de son premier match du Final Six de la Ligue mondiale. A ce moment-là, les Polonais, défaits à quatre reprises lors de leurs cinq dernières confrontations avec les Bleus - dont deux fois lors de la première phase de cette Ligue mondiale -, se demandaient comment ils pouvaient inverser la tendance. Et puis, comme à Tokyo lors du dernier TQO, les Français ont petit à petit perdu le fil, au point finalement de s’incliner (2-3), non sans avoir obtenu, comme au Japon, quatre balles de match.

Après une semaine de vacances bien méritée obtenue à l’issue de la première phase - ponctuée de 9 matches disputés sur trois week-ends, dont 6 victoires -, les Bleus ont plutôt bien débuté la première de leurs deux rencontres de la poule J. Dans une partie déjà capitale en vue de la qualification pour les demi-finales, les hommes de Laurent Tillie ont certes eu besoin d’un petit peu plus d’un demi-set pour mettre la machine en route mais, après avoir été quelque peu bousculée, l'équipe de France, menée 15-19 par les partenaires de Michal Kubiak, a soudainement élevé son niveau de jeu pour passer un terrible 10-2 aux joueurs du duo Antiga-Blain. Entre les aces de Kevin Le Roux et de Nicolas Maréchal et les blocs de Thibault Rossard et de Nicolas Le Goff, les Tricolores mettaient un gros coup au moral des champions du monde (25-21).

Un relâchement coupable 

La deuxième manche ne faisait que confirmer l’ascendant pris par les Bleus. Earvin Ngapeth claquait une attaque à 101 km/h pour permettre aux siens de vite se détacher (7-3). Souvent poussés à la faute par la défense française, les Polonais ne trouvaient plus de solutions et Antonin Rouzier prenait un malin plaisir, en bout de filet à leur maintenir la tête sous l’eau (25-17). Mais après un court passage par les vestiaires, les locaux ont sur la relever, la tête. Comme métamorphosés par la coupure, les Polonais ont soudainement retrouvé leur volley. Pour les Français, la troisième manche fut un calvaire. Très vite distancés (0-3, 2-8, 7-16), les partenaires de Jenia Grebennikov ont livré un set à mettre aux oubliettes (17-25), même s'il pourra être utile au staff pour pointer du doigt certaines insuffisances.

Les tenants du titre ont toutefois vite réagi, retrouvant leurs vertus défensives et une meilleure qualité en service-réception. Earvin Ngapeth, de nouveau incisif, emmenait ses compagnons dans son sillage (11-7, 16-13). Mais les Polonais, poussés par un public très enthousiaste, ne désarmaient pas, et la puissance de leurs serveurs leur permettait même de réussir une série pour passer devant (18-20). Malgré une belle résistance, et trois premières balles de set écartées, les Tricolores finissaient par plier (26-28), condamnés à disputer un tie-break toujours aléatoire. Celui-ci, malgré une meilleure entame de leur part (3-1), n’allait pas sourire aux Français qui, malgré un retour de 7-10 à 10-10, s’inclinaient sur une dernière attaque de Rafal Buszek (12-15).

Avec cette défaite au goût amer, qui lui rapporte néanmoins un point, l’équipe de France sait qu’elle sera dans l’obligation de battre la Serbie, vendredi après-midi, pour voir les demi-finales. Des Serbes, privés de leur atout n°1 Aleksandar Atanasijevic blessé, qui, d‘ici là, auront fait leurs premiers pas dans l‘épreuve face à des Polonais désormais en pleine confiance.