HOME
Actualités FFvolley | ||
Voir tout |
07/08/2016
La France dominée par l'Italie
Auteur A.C., à Rio
L’équipe de France s’est inclinée contre l’Italie dimanche au Maracanazinho en ouverture de son tournoi olympique. Une défaite en trois manches (20-25, 20-25, 15-25) qu’il faudra vite oublier en vue de la suite de la compétition. Prochain match mardi face au Mexique.
Pour son retour au Maracanazinho, un an après son historique succès en Ligue Mondiale, l’équipe de France aurait rêvé meilleur scénario que celui auquel a assisté une salle quasiment pleine (le Brésil affrontait dans la foulée le Mexique). Les Bleus, qui restaient sur trois succès consécutifs face à l’Italie, se sont en effet assez nettement inclinés, dominés par une formation transalpine qui avait visiblement bien préparé son affaire et s’est appuyée sur ses armes, à savoir un service-block particulièrement au point.
Emmenés par leurs deux stars Zaytsev et Juantorena (16 et 12 points), supérieurs au block (11 contre 3 aux Bleus), les Transalpins ont quasiment toujours fait la course en tête, étouffant des Français qui ne sont pas remis d’une entame manquée (0-9 sur service Giannelli). "Cela ne m’est jamais arrivé de commencer un match comme ça", concèdera d’ailleurs après-coup le capitaine Benjamin Toniutti. Certes, les protégés de Laurent Tillie sont un temps revenus à une longueur dans cette première manche (15-16), mais alors qu’ils espéraient rivaliser dans le money-time, un ace accordé aux Italiens après visionnage vidéo, a fait basculer ce set initial dans le rang des joueurs de Blengini. "On est persuadés que la balle est dehors, mais finalement, vous avez tous vu la photo, elle est bonne pour un cheveu sur la ligne, là, on a pris un coup", reconnaîtra le sélectionneur.
"Une piqûre de rappel"
Galvanisés par le gain de la première manche (20-25), les partenaires du capitaine Emanuele Birarelli (8 points dont 3 au block) font ensuite la course en tête pendant toute la seconde manche face à des Bleus en panne de solution offensive, pour finalement s’imposer sur le même score malgré trois balles de set sauvées sur service de Kevin Le Roux (20-25). "Nous avons essayé de décaler la rotation, de changer de passeur, de pointu, mais on n’a pas réussi à trouver notre jeu. Surtout les Italiens ont réussi à tenir leur niveau de jeu constamment, il n’y a pas eu de chute chez eux", ajoute Laurent Tillie.
Au début de la troisième manche, on croit un renversement de situation possible lorsque portée par Earvin Ngapeth (8 points au total), la France réussit son premier break du match (4-2), mais les Italiens réagissent aussitôt (4-6) et mettent un coup sur la tête de leurs rivaux qui lâchent peu à peu prise pour finalement s’incliner sèchement (15-25) au bout de 1h16 de jeu. Assurément, cette défaite inattendue dans ses proportions va agir comme un électrochoc pour les Français qui, dès mardi face au Mexique (qui a pris un set au Brésil), le « petit Poucet » de la poule A, devront réagir. "C’est une piqûre de rappel pour la suite de la compétition, on ne peut pas se permettre de jouer comme ça sur un tournoi aussi important. Il nous a manqué la vie qu’on met sur le terrain, là, il n'y avait pas d’agressivité, pas d’équipe de France. On va parler entre nous, mais je ne suis pas inquiet, on va retrouver notre combativité, on sait de quoi on est capables, quand la machine est partie, elle ne s’arrête plus", conclut Antonin Rouzier.
Les réactions
Laurent Tillie (entraîneur de l'équipe de France) : "On ne cherche pas d’excuse. Nous étions prêts, nous n’avons pas été efficaces, alors que l’Italie a très bien joué, elle nous a mis beaucoup de pression avec son service, son block et son attaque. De notre côté, nous n’avons pas trouvé de solutions. Les joueurs physiquement étaient présents, il y a peut-être eu une envie de trop bien jouer ou de jouer comme on jouait depuis un an, mais ce n’est plus la vérité. La vérité, c’est la réalité d’aujourd’hui. On a joué une équipe d’Italie qui a eu 60% d’efficacité en attaque, nous on est à 30-35%, on ne peut pas gagner un match quand c’est comme ça, donc le résultat ne fait pas plaisir mais il est logique."
Benjamin Toniutti (capitaine de l'équipe de France) : "Bravo à l’équipe d’Italie pour cette victoire qui est logique. Ils ont dominé le match de bout en bout. C’est dur pour nous de commencer avec une défaite et surtout avec ce premier set où on commence à 8-0 (9-0 en fait), c’est compliqué. Ils méritent leur victoire. L’Italie nous a mis sous pression, c’est frustrant quand tu as l’impression d’essayer mais que rien ne va. Ils ont eu un peu de réussite mais ils l’ont provoquée, c’est une victoire méritée. Il faut vite se tourner vers la suite, le match contre le Mexique est très important. Nous aurions préféré perdre en jouant bien. Là, on ne joue pas très bien et on perd, mais il n’y a pas vraiment d’inquiétude, on sait que nous sommes capables de rebondir après une défaite, on l’a déjà prouvé."
Emmenés par leurs deux stars Zaytsev et Juantorena (16 et 12 points), supérieurs au block (11 contre 3 aux Bleus), les Transalpins ont quasiment toujours fait la course en tête, étouffant des Français qui ne sont pas remis d’une entame manquée (0-9 sur service Giannelli). "Cela ne m’est jamais arrivé de commencer un match comme ça", concèdera d’ailleurs après-coup le capitaine Benjamin Toniutti. Certes, les protégés de Laurent Tillie sont un temps revenus à une longueur dans cette première manche (15-16), mais alors qu’ils espéraient rivaliser dans le money-time, un ace accordé aux Italiens après visionnage vidéo, a fait basculer ce set initial dans le rang des joueurs de Blengini. "On est persuadés que la balle est dehors, mais finalement, vous avez tous vu la photo, elle est bonne pour un cheveu sur la ligne, là, on a pris un coup", reconnaîtra le sélectionneur.
"Une piqûre de rappel"
Galvanisés par le gain de la première manche (20-25), les partenaires du capitaine Emanuele Birarelli (8 points dont 3 au block) font ensuite la course en tête pendant toute la seconde manche face à des Bleus en panne de solution offensive, pour finalement s’imposer sur le même score malgré trois balles de set sauvées sur service de Kevin Le Roux (20-25). "Nous avons essayé de décaler la rotation, de changer de passeur, de pointu, mais on n’a pas réussi à trouver notre jeu. Surtout les Italiens ont réussi à tenir leur niveau de jeu constamment, il n’y a pas eu de chute chez eux", ajoute Laurent Tillie.
Au début de la troisième manche, on croit un renversement de situation possible lorsque portée par Earvin Ngapeth (8 points au total), la France réussit son premier break du match (4-2), mais les Italiens réagissent aussitôt (4-6) et mettent un coup sur la tête de leurs rivaux qui lâchent peu à peu prise pour finalement s’incliner sèchement (15-25) au bout de 1h16 de jeu. Assurément, cette défaite inattendue dans ses proportions va agir comme un électrochoc pour les Français qui, dès mardi face au Mexique (qui a pris un set au Brésil), le « petit Poucet » de la poule A, devront réagir. "C’est une piqûre de rappel pour la suite de la compétition, on ne peut pas se permettre de jouer comme ça sur un tournoi aussi important. Il nous a manqué la vie qu’on met sur le terrain, là, il n'y avait pas d’agressivité, pas d’équipe de France. On va parler entre nous, mais je ne suis pas inquiet, on va retrouver notre combativité, on sait de quoi on est capables, quand la machine est partie, elle ne s’arrête plus", conclut Antonin Rouzier.
Les réactions
Laurent Tillie (entraîneur de l'équipe de France) : "On ne cherche pas d’excuse. Nous étions prêts, nous n’avons pas été efficaces, alors que l’Italie a très bien joué, elle nous a mis beaucoup de pression avec son service, son block et son attaque. De notre côté, nous n’avons pas trouvé de solutions. Les joueurs physiquement étaient présents, il y a peut-être eu une envie de trop bien jouer ou de jouer comme on jouait depuis un an, mais ce n’est plus la vérité. La vérité, c’est la réalité d’aujourd’hui. On a joué une équipe d’Italie qui a eu 60% d’efficacité en attaque, nous on est à 30-35%, on ne peut pas gagner un match quand c’est comme ça, donc le résultat ne fait pas plaisir mais il est logique."
Benjamin Toniutti (capitaine de l'équipe de France) : "Bravo à l’équipe d’Italie pour cette victoire qui est logique. Ils ont dominé le match de bout en bout. C’est dur pour nous de commencer avec une défaite et surtout avec ce premier set où on commence à 8-0 (9-0 en fait), c’est compliqué. Ils méritent leur victoire. L’Italie nous a mis sous pression, c’est frustrant quand tu as l’impression d’essayer mais que rien ne va. Ils ont eu un peu de réussite mais ils l’ont provoquée, c’est une victoire méritée. Il faut vite se tourner vers la suite, le match contre le Mexique est très important. Nous aurions préféré perdre en jouant bien. Là, on ne joue pas très bien et on perd, mais il n’y a pas vraiment d’inquiétude, on sait que nous sommes capables de rebondir après une défaite, on l’a déjà prouvé."
|