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Dimanche face au Monténégro, avec un six de départ composé de Clémentine Druenne, Tiphaine Sevin, Christina Bauer, Héléna Cazaute, Alexandra Dascalu et Pauline Martin, les joueuses tricolores ont plutôt bien attaqué la partie, menant 7-6, avant de peu à peu concéder du terrain (7-11, 12-18) face aux partenaires de la redoutable pointue Tatjana Bokan, qui aura fait très mal aux Françaises avec 29 points, à 49% en attaque et 4 blocks. Un ace de Christina Bauer, très en vue sur la première partie du match (14 points en tout), redonne un moment de l’espoir à son équipe (18-21), mais le block monténégrin répond présent en fin de set et permet aux locales de mener (19-25).
Pas pour longtemps car dans les deuxième et troisième manches, les Françaises, portées par Nina Stojiljkovic, rentrée à la passe, Helena Cazaute (20 points au total) et une Pauline Martin efficace au service (4 aces), parviennent à chaque fois à se détacher à mi-set pour égaliser (25-20) après une attaque long de ligne de Clémentine Druenne (15 points) puis prendre les commandes de la partie (25-21) après un block-out d’Alexandra Dascalu (11 points), la libero Alexandra Rochelle se démenant aux quatre coins du terrain en défense.
Les Bleues poursuivent sur leur lancée après un ace de Christina Bauer (6-5), mais peu à peu, la tendance s’inverse et les Monténégrines, qui parviennent à mieux lire le jeu de la passeuse tricolore, prennent les commandes de la partie après une série de services de Jelena Cvijovic (7-12). Les entrées de Tiphaine Sevin et Maëva Orlé n’y font rien, deux attaques tricolores dehors mettent leurs rivales à l’abri d’un retour (12-20) et le Monténégro égalise à deux manches partout (17-25). C’est reparti pour un tie-break, et comme la veille face à l’Espagne, il est favorable aux locales, davantage présentes au block (14 contre 7 aux Bleues sur l’ensemble du match), grâce notamment à Ana Otasevic (5 blocks sur ses 8 points), et surtout qui s’appuient sur une Tatjana Bokan intenable. Cette dernière permet aux Monténégrines de prendre le large (6-10) avant une décision arbitrale défavorable qui a raison de la résistance des filles de Magali Magail, finalement battues (9-15) après 2h04 de jeu. La France, encore trop inconstante sur la durée d’un match, quitte Bar avec des regrets mais aussi avec le sentiment de ne pas être à des années-lumière de ses rivales. Avec le soutien du public breton la semaine prochaine à Rennes, la balance penchera peut-être en sa faveur…