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21/06/2016
Continental Cup, mode d’emploi
La finale de la Continental Cup se dispute du 22 au 26 juin à Stavanger (Norvège). Seize équipes nationales par genre se disputent… un ticket olympique, promis au vainqueur. La France présente deux paires masculines (Krou/Rowlandson et Di Giantommaso/Thiercy) et féminines (Longuet/Jupiter et Lusson/Chamereau).
Un ticket pour Rio 
La qualification via le ranking olympique terminée depuis le 13 juin (17 tandems par genre ont décroché leur billet), restent 7 places à prendre, tant chez les hommes que chez les femmes. A l’échelle des cinq continents, les finales de la Continental Cup, compétition par équipes, attribuent un sésame au pays vainqueur, ce qui fait 5 qualifiés de plus. Les deuxièmes et troisièmes de chaque finale continentale auront une ultime chance d’aller à Rio, à l’occasion d’un tournoi baptisé World Continental Cup à Sotchi (Russie) du 6 au 10 juillet, qui mettra aux prises dix équipes et délivrera 2 derniers tickets pour les finalistes. A noter que les 7 places attribuées via la Continental Cup sont des quotas, à savoir que les pays bénéficiaires peuvent ensuite choisir quelle paire ils envoient à Rio.

La formule de la finale de Stavanger
La finale européenne de la Continental Cup à Stavanger (22-26 juin) se dispute un peu à la manière de la Coupe Davis en tennis. Seize pays par genre y participent et s’affrontent par élimination directe, avec un tableau qui va des huitièmes de finale à la finale. Chaque tour se déroule de la façon suivante : l’équipe 1 d’un pays affronte l’équipe 2 de l’autre et inversement. A l’issue des deux premiers duels, si le score est de 1-1, un golden match oppose les équipes désignées par les entraîneurs des deux camps respectifs. A noter que les duos déjà qualifiés pour les Jeux via le ranking olympique n’ont pas le droit de participer aux finales de la Continental Cup, même si leur pays est en lice.

L’équipe de France masculine
A trois places près, Edouard Rowlandson et Youssef Krou, qui forment la paire n°1 française, ont échoué via le ranking dans leur quête de qualification olympique. Ils tentent donc de forcer leur destin sur cette finale de la Continental Cup, accompagnés des jeunes Romain Di Giantommaso et Maxime Thiercy, médaillés d’argent européens U22 l’été dernier, qui ont remporté une compétition interne face à la paire Yannick Salvetti/Jean-Baptiste Daguerre pour gagner leur sélection. Les Français devront évoluer à leur meilleur sur ce tournoi, puisqu’ils ont hérité d’un tirage difficile avec la Russie en huitièmes, composée des duos Barsouk/Liamin et Stoyanovskiy/Yarzutkin, et éventuellement l’Allemagne en quarts (si elle bat la Lettonie), emmenée par les paires Erdmann/Matysik (qui a terminé le ranking olympique à la pire place, première non qualifiée) et Walkenhorst/Windscheif. Les Français entrent en lice jeudi à 12h, avec éventuel golden match à 18h.

L’équipe de France féminine
Du côté des filles, Laura Longuet et Alexandra Jupiter, qui ne forment la première paire française que depuis l’année dernière, ont tout misé sur cette Continental Cup en vue des Jeux Olympiques. Elles sont accompagnées en Norvège des jeunes Ophélie Lusson et Aline Chamereau, qui ont fait des premières apparitions sur le World Tour cette saison. Là encore, le tirage n’a pas été forcément clément pour les Tricolores, opposées en huitièmes de finale aux Russes Alexandra Moiseeva/Anastasia Barsuk et Evgenia Ukolova/Ekaterina Birlova, ces dernières ayant manqué la qualification olympique via le ranking de peu. En cas de qualification, les Françaises affronteront en quarts de finale l’Autriche, emmenée par la paire Schwaiger/Hansel, ou la Grèce. Pour les Bleues, qui entament la compétition mercredi à 15h (golden match éventuel à 17h), il s’agira d’enchaîner les exploits…