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Comment les joueurs sortis marqués de leur entame manquée ont-ils relevé la tête ? D’abord en se parlant. "Oui, on a parlé, on a aussi revu le match contre l’Italie, on s'est rendu compte qu’on était vraiment crispés. On s’est mis trop de pression, on n’a pas l’habitude de jouer des Jeux Olympiques, mais il ne faut pas en faire une montagne, il faut juste qu’on joue notre jeu et surtout ne pas penser à ce qui va se passer après", explique Antonin Rouzier. Ensuite en revenant aux bases de leur volley, c'est-à-dire de l'agressivité, de la concentration et de l'application. "On s’est dit qu’il fallait juste qu’on joue notre jeu, qu’on revienne à ce qu’on savait faire, proprement et calmement, sans tenter les gestes spectaculaires qui font parfois notre force", confirme Nicolas Le Goff. "On ne s’est pas pris la tête, on n’a pas essayé n’importe quoi et on gagne 3-0, on a joué relâchés comme on sait le faire", ajoute encore Antonin Rouzier.
Complètement relâchés ? Pas tout à fait. Tous les joueurs le reconnaissent, la crispation liée à l’enjeu olympique n’est pas encore tout à fait évacuée. "C’est dur de sourire, c’est les Jeux ! Il y a une pression différente du fait que c’est la première fois pour nous, l’événement fait que tu n’es pas toi-même, mais ça va venir doucement", avance Earvin Ngapeth. "On doit prendre du plaisir, sourire sur le terrain, c’est ça notre jeu. Aujourd’hui, on a pris du plaisir parce qu’on a gagné, mais on sent qu’il y a encore quelques détails à peaufiner, des petites choses qu’on n’a pas eu l’habitude de voir sur les compétitions précédentes, comme des fautes au service ou en réception", poursuit Antonin Rouzier pour expliquer que les Bleus ne versent pas dans l'exubérance. Une victoire jeudi face au Canada serait sans doute le meilleur moyen de décrisper pour de bon cette équipe de France qui, continue de marteler son sélectionneur Laurent Tillie, "veut aller au bout."