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15/08/2016
Un exploit pour les quarts
Auteur A.C., à Rio
L’équipe de France dispute lundi (dans la nuit de lundi à mardi en France) son dernier match de poule du tournoi olympique face au Brésil au Maracanazinho. Pour aller en quarts, elle doit gagner, son adversaire aussi…
Un vrai huitième de finale. Battue samedi par une équipe américaine impressionnante de puissance, la France affronte le Brésil lundi soir (22h35 à Rio, 3h35 mardi en France) pour son dernier match de poule. Avec deux victoires pour deux défaites, comme leur adversaire du soir, les Bleus n’ont pas à calculer : pour s’extraire de cette « poule de la mort » et rejoindre les quarts de finale, ils devront dominer les hommes de Bernardo Rezende dans leur antre du Maracanazinho, comme ils l’ont fait en juillet 2015 lors du Final Six de la Ligue Mondiale (3-1). "Il va falloir faire un exploit comme l’an dernier, ça n’arrive pas souvent", confirme Kevin Le Roux.
Depuis, les deux équipes se sont affrontées une fois en match officiel, début juillet à Nancy en Ligue Mondiale, et ce sont les partenaires de Wallace, Lucarelli et Bruno qui s’étaient imposés (3-1). Le contexte sera bien différent lundi avec un public hostile et surchauffé qui poussera comme un seul homme derrière des Brésiliens le dos au mur. Car comme les Bleus, ces derniers seront probablement éliminés en cas de défaite, ce qui serait une grosse désillusion pour un pays qui a été sacré champion olympique à deux reprises (1992 et 2004) et faisait figure avant le coup d’envoi des JO de favori de la compétition, à domicile.
Dérégler la machine...
Autant dire que l’enjeu de ce dernier match de la poule A sera énorme et que d’un côté comme de l’autre, on l’abordera le couteau entre les dents, ce qui n’est pas forcément pour déplaire à des Bleus qui, depuis deux ans, ont montré qu’ils ne sont jamais meilleurs que dans l’adversité. "Que ce soit le Brésil, le Canada ou n’importe quelle équipe en face, quand tu rentres sur le terrain pour un dernier match de poule des JO, tu donnes ton maximum", confirme Benjamin Toniutti. "On a notre destin entre nos mains, on a « juste » à battre le Brésil", ajoute Antonin Rouzier qui rappelle qu’atteindre les quarts de finale est en soi une performance au regard de la difficulté de la poule. "N’importe quel quart sera plus simple que les cinq matchs de poule que nous aurons joués jusqu’ici", exagère à peine Earvin Ngapeth.
Un Ngapeth qui, comme ses partenaires, devra évoluer à son meilleur niveau, voire au-delà, pour contrer la puissance d'un Brésil au sujet duquel le capitaine Benjamin Toniutti disait avant le coup d’envoi des Jeux: "Le Brésil est la meilleure équipe du monde quand il joue à son meilleur niveau. Ils ont tout : le physique, la technique, la tactique." A la France de trouver les clés pour dérégler la machine, comme ont su le faire Italiens et Américains, la suite de l’aventure olympique passe en tout cas par là…
Depuis, les deux équipes se sont affrontées une fois en match officiel, début juillet à Nancy en Ligue Mondiale, et ce sont les partenaires de Wallace, Lucarelli et Bruno qui s’étaient imposés (3-1). Le contexte sera bien différent lundi avec un public hostile et surchauffé qui poussera comme un seul homme derrière des Brésiliens le dos au mur. Car comme les Bleus, ces derniers seront probablement éliminés en cas de défaite, ce qui serait une grosse désillusion pour un pays qui a été sacré champion olympique à deux reprises (1992 et 2004) et faisait figure avant le coup d’envoi des JO de favori de la compétition, à domicile.
Dérégler la machine...
Autant dire que l’enjeu de ce dernier match de la poule A sera énorme et que d’un côté comme de l’autre, on l’abordera le couteau entre les dents, ce qui n’est pas forcément pour déplaire à des Bleus qui, depuis deux ans, ont montré qu’ils ne sont jamais meilleurs que dans l’adversité. "Que ce soit le Brésil, le Canada ou n’importe quelle équipe en face, quand tu rentres sur le terrain pour un dernier match de poule des JO, tu donnes ton maximum", confirme Benjamin Toniutti. "On a notre destin entre nos mains, on a « juste » à battre le Brésil", ajoute Antonin Rouzier qui rappelle qu’atteindre les quarts de finale est en soi une performance au regard de la difficulté de la poule. "N’importe quel quart sera plus simple que les cinq matchs de poule que nous aurons joués jusqu’ici", exagère à peine Earvin Ngapeth.
Un Ngapeth qui, comme ses partenaires, devra évoluer à son meilleur niveau, voire au-delà, pour contrer la puissance d'un Brésil au sujet duquel le capitaine Benjamin Toniutti disait avant le coup d’envoi des Jeux: "Le Brésil est la meilleure équipe du monde quand il joue à son meilleur niveau. Ils ont tout : le physique, la technique, la tactique." A la France de trouver les clés pour dérégler la machine, comme ont su le faire Italiens et Américains, la suite de l’aventure olympique passe en tout cas par là…
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