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(Miniature) Maëva Orlé : «Hâte d’être à l’été prochain»
Maëva Orlé contre Nantes, lors de la première journée. Crédit: Jean-Yves Burel
03/11/2016
Maëva Orlé : «Hâte d’être à l’été prochain»
Lancée avec Mulhouse dans une saison de Ligue AF qui s’annonce particulièrement disputée, Maëva Orlé n’en oublie pas pour autant l’équipe de France. La pointue des Bleues, qui évoque déjà les qualifications pour le Championnat du monde 2018, croit au potentiel du groupe tricolore, au sein duquel elle fait figure d’ancienne… du haut de ses 25 ans!
Vous avez arraché avec Mulhouse une première victoire vendredi dernier, face au champion Saint-Raphaël (3-2 après avoir été mené 2-0). Vous êtes soulagée ?
Oui, c’est sûr que ça fait du bien de gagner. On n’est qu’au début de Championnat mais si on l’avait entamé avec deux défaites, d’autant plus au tie-break, c’est vrai que ça aurait pu nous miner. Là, ça fait du bien au moral, pour se lancer. Ce que j’aimerais juste, c’est qu’on commence à prendre les trois points (rires). Et pas forcément être menées 2-0 et devoir se battre. Après, ça se passe bien en général, l’équipe est assez soudée, on a une bonne équipe qui peut faire de belles choses, même si cette année le Championnat est très très compliqué. Il y aura encore de belles surprises…

Que vise Mulhouse cette saison ?
Forcément atteindre les play-offs. Et après, faire mieux que l’année dernière, ne pas être éliminées dès le premier tour.

Le titre surprise de Saint-Raphaël la saison dernière, ça donne des idées ?
Saint-Raphaël a montré l’exemple à tout le monde l’an dernier. Elle ont terminé septièmes (de la saison régulière) et après, pouvoir gravir les étapes comme ça, sans pour autant être favorites à la base… Comme quoi tout est possible. Je pense que cette année, ça peut être pareil.

Quels sont vos objectifs individuels ?
Ça va être aussi une année déterminante pour ma part, pour la suite de ma carrière. Je dois continuer dans le jeu à être plus stable et, après, pouvoir finir parmi les meilleures pointues à la fin du Championnat, voire être la meilleure pointue. Même si là aussi je sais que ça va être disputé, avec par exemple Alexandra Dascalu, une de mes amies… Que cet objectif soit atteint ou pas, je vais tout faire pour y arriver et ça sera positif de toute façon.

"Vu l'état d'esprit (des Bleues), chacune peut jouer un rôle important"

Etre dirigée en club comme en sélection par Magali Magail, c’est un atout ?
Un atout, je ne sais pas. D’un côté oui, parce qu’on se connaît mieux. C’est sûrement plus facile pour communiquer, pour gérer cette relation. Après, ça reste quand même différent car en équipe nationale, on est "H24" ensemble. Là, on se voit six heures par jour. Le contexte est différent.

Avez-vous évacué l’élimination avec les Bleues lors du TQCE ? Et vous projetez-vous déjà sur la suite ?
Au fur et à mesure, la déception passe, même si ça reste un peu en travers, car ça fait deux ans qu’on n’arrive pas à se qualifier. Ça reste vraiment frustrant car je pense qu’on a une bonne équipe, même si elle est jeune et manque d’expérience. Il faut continuer de toute façon à travailler. Le groupe est tout nouveau. J’ai hâte d’être à l’été prochain aussi, par rapport aux qualif’ (pour le Championnat du monde 2018), je pense qu’on a réussi à avoir une poule assez abordable quand même (les Bleues ont hérité du groupe F, où elles retrouveront le Portugal, l’Allemagne, la Finlande, la Slovénie et l’Estonie, ndlr). C’est aussi encourageant pour la suite. Mais pour le moment, chacune d’entre nous se concentre sur l'instant présent, le Championnat et forcément sur le fait de continuer à évoluer pour arriver prête et performante en équipe nationale.

Avec ce rajeunissement opéré en équipe de France, avez-vous senti votre rôle évoluer ?
C’est vrai que le groupe est assez renouvelé et je fais partie des anciennes, entre guillemets, car je n’ai que 25 ans (rires). Comme beaucoup d’autres d’ailleurs dans ma situation, j'ai ce rôle de cadre ou ce statut de leader, mais quoi qu’il arrive, vu l’état d’esprit qu’on a, chacune peut jouer un rôle important, quels que soient son poste, son âge ou son expérience.

Vous qui avez débuté très jeune en Bleue, vous reconnaissez-vous dans ces nouvelles joueuses ?
Oui bien sûr. Forcément, on essaie d’aider au maximum, car je sais que la première sélection, c’est toujours un peu déstabilisant, on a un peu peur, on peut être stressée. Et j’ai été beaucoup beaucoup aidée de mon côté, donc on fait le max pour que les plus jeunes soient relâchées et qu’elles prennent du plaisir surtout.