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Félix André dévoile la liste des 20 retenues pour préparer la saison
Récemment nommé sélectionneur de l'équipe de France, Félix André convoque 20 joueuses pour participer au premier stage de préparation de la saison, début mai à Belfort. L'occasion de s'entretenir avec l'intéressé qui évoque sa mission et son groupe.
La nomination en tant que sélectionneur : « J'avais répondu à l'appel à candidatures de la Fédération pour montrer ma motivation, comme un amoureux du volley-ball qui a envie d'aider sa Fédération à monter quelque chose de grand pour son équipe nationale. C'est donc une fierté et un honneur pour moi d'intégrer un projet d'une telle ampleur et d'une telle ambition, c'est génial d'y participer. On parle de l'équipe de France, c'est magnifique, quelque chose qui fait rêver et doit faire rêver toute personne qui évolue dans le sport de haut niveau, une forme d'aboutissement. C'est un projet passionnant sur du long terme, dont Emile Rousseaux sera le responsable. L'opportunité de travailler avec un entraîneur de cette envergure a également été un élément déterminant dans mon choix d'accepter la proposition de la Fédération Française de Volley-Ball. Ma nomination est aussi une reconnaissance de mon parcours depuis dix ans que je suis sur un banc en Ligue A et du travail quotidien que j'effectue depuis trois ans dans mon club de Venelles. »
La saison à venir : « Il y a un programme d'une densité rare pour une équipe de France féminine. Tout d'abord le Tournoi de qualification au Championnat du monde qui est une compétition sur laquelle nous savons que la tâche sera très compliquée parce qu'en Europe, le niveau est très élevé. Nous ne serons pas forcément favoris, mais cela reste un objectif, cette qualification se jouera en deux parties, avec un premier tour fin mai et un second fin août (si non qualification sur le 1er). Il y a ensuite la Ligue Européenne qui est une compétition phare sur laquelle nous voulons performer et nous inscrire dans la continuité de ce qu'avait fait Magali Magail l'année dernière. Il y a enfin et surtout la participation au World Grand Prix, c'est quand même historique, parce que la France n'a jamais participé à cette compétition. Ce sera pour l'équipe de France ce que j'appelle un « électrochoc des cultures » : cette épreuve va nous permettre de nous confronter à un niveau international au sens très large, à des cultures de volley auxquelles nous ne sommes pas habitués, complètement différentes des cultures européennes, avec deux équipes africaines (Cameroun et Algérie), une sud-américaine (Venezuela), une des Caraïbes (Trinidad-et-Tobago) et l'Australie. Nous aurons envie d'exister sur cette compétition et d'aller jouer la qualification pour le Final Four. »
Le groupe des 20 : « Dans l'optique du projet 2024, nous avons décidé, avec Emile Rousseaux et Laurent Delacourt, mon adjoint, de partir avec une jeune équipe de France en essayant de faire rentrer un peu de sang-neuf avec des joueuses qui n'ont jamais honoré le maillot de l'équipe de France. Nous avons bien évidemment gardé quelques cadres pour trouver un équilibre, parce que nous avons besoin de leur expérience pour faire grandir ce groupe France. Quand je parle d'expérience de très haut niveau, je pense forcément à Christina Bauer qui est incontournable, c'est notre joueuse majeure qui s'exporte à l'étranger, elle a joué dans des clubs plus que réputés dans les meilleurs championnats du monde, en Turquie et en Italie, et disputé des compétitions que peu de joueuses françaises ont jouées, comme la Ligue des champions. Je pense également à Laurianne Delabarre et Alexandra Rochelle qui sont de vraies cadres. Il y aussi des joueuses plus jeunes comme Alexandra Dascalu, très régulièrement sélectionnée et devenue un élément majeur de son club, Pauline Martin, qui s'est imposée à Béziers en faisant une saison régulière de très haut niveau, Clémentine Druenne à Nantes… Autant de joueuses, jeunes ou moins jeunes, qui ont déjà un certain vécu, ont été titulaires cette saison et ont porté leurs équipes respectives. Je n'oublie pas Helena Cazaute, blessée cette saison, mais qui s'inscrit parfaitement dans le projet 2024, elle aura son mot à dire pour la suite dans cette équipe nationale. A côté, nous avons souhaité apporter du sang neuf avec des nouvelles qui ont fait leurs preuves cette saison en Championnat, comme Marie-France Garreau-Dje, la centrale du Cannet, Amandine Giardino, titulaire incontestable dans son club de Saint-Raphaël, Nina Stojiljkovic, qui a plus que joué la concurrence dans un très gros club à Nantes et su gagner ses minutes sur le terrain. Ce sont des joueuses qui travaillent sans faire de bruit et sont naturellement venues toquer à la porte de la sélection. »
L'état d'esprit : « Ce qui est important, c'est que les joueuses adhèrent au projet 2024, que toutes y trouvent leur place. On sait pertinemment que les plus anciennes ne seront pas aux Jeux Olympiques en 2024, mais elles ont toute leur place pour aider ce projet à se développer. L'été que nous allons passer ensemble, entre stages et compétitions, doit aider à bâtir un état d'esprit et des affinités pour, plus tard, faire en sorte que cette équipe de France soit compétitive au niveau international. Nous allons essayer d'insuffler un élan de motivation et de plaisir tout en gardant sans cesse en tête ce projet 2024. »
La saison à venir : « Il y a un programme d'une densité rare pour une équipe de France féminine. Tout d'abord le Tournoi de qualification au Championnat du monde qui est une compétition sur laquelle nous savons que la tâche sera très compliquée parce qu'en Europe, le niveau est très élevé. Nous ne serons pas forcément favoris, mais cela reste un objectif, cette qualification se jouera en deux parties, avec un premier tour fin mai et un second fin août (si non qualification sur le 1er). Il y a ensuite la Ligue Européenne qui est une compétition phare sur laquelle nous voulons performer et nous inscrire dans la continuité de ce qu'avait fait Magali Magail l'année dernière. Il y a enfin et surtout la participation au World Grand Prix, c'est quand même historique, parce que la France n'a jamais participé à cette compétition. Ce sera pour l'équipe de France ce que j'appelle un « électrochoc des cultures » : cette épreuve va nous permettre de nous confronter à un niveau international au sens très large, à des cultures de volley auxquelles nous ne sommes pas habitués, complètement différentes des cultures européennes, avec deux équipes africaines (Cameroun et Algérie), une sud-américaine (Venezuela), une des Caraïbes (Trinidad-et-Tobago) et l'Australie. Nous aurons envie d'exister sur cette compétition et d'aller jouer la qualification pour le Final Four. »
Le groupe des 20 : « Dans l'optique du projet 2024, nous avons décidé, avec Emile Rousseaux et Laurent Delacourt, mon adjoint, de partir avec une jeune équipe de France en essayant de faire rentrer un peu de sang-neuf avec des joueuses qui n'ont jamais honoré le maillot de l'équipe de France. Nous avons bien évidemment gardé quelques cadres pour trouver un équilibre, parce que nous avons besoin de leur expérience pour faire grandir ce groupe France. Quand je parle d'expérience de très haut niveau, je pense forcément à Christina Bauer qui est incontournable, c'est notre joueuse majeure qui s'exporte à l'étranger, elle a joué dans des clubs plus que réputés dans les meilleurs championnats du monde, en Turquie et en Italie, et disputé des compétitions que peu de joueuses françaises ont jouées, comme la Ligue des champions. Je pense également à Laurianne Delabarre et Alexandra Rochelle qui sont de vraies cadres. Il y aussi des joueuses plus jeunes comme Alexandra Dascalu, très régulièrement sélectionnée et devenue un élément majeur de son club, Pauline Martin, qui s'est imposée à Béziers en faisant une saison régulière de très haut niveau, Clémentine Druenne à Nantes… Autant de joueuses, jeunes ou moins jeunes, qui ont déjà un certain vécu, ont été titulaires cette saison et ont porté leurs équipes respectives. Je n'oublie pas Helena Cazaute, blessée cette saison, mais qui s'inscrit parfaitement dans le projet 2024, elle aura son mot à dire pour la suite dans cette équipe nationale. A côté, nous avons souhaité apporter du sang neuf avec des nouvelles qui ont fait leurs preuves cette saison en Championnat, comme Marie-France Garreau-Dje, la centrale du Cannet, Amandine Giardino, titulaire incontestable dans son club de Saint-Raphaël, Nina Stojiljkovic, qui a plus que joué la concurrence dans un très gros club à Nantes et su gagner ses minutes sur le terrain. Ce sont des joueuses qui travaillent sans faire de bruit et sont naturellement venues toquer à la porte de la sélection. »
L'état d'esprit : « Ce qui est important, c'est que les joueuses adhèrent au projet 2024, que toutes y trouvent leur place. On sait pertinemment que les plus anciennes ne seront pas aux Jeux Olympiques en 2024, mais elles ont toute leur place pour aider ce projet à se développer. L'été que nous allons passer ensemble, entre stages et compétitions, doit aider à bâtir un état d'esprit et des affinités pour, plus tard, faire en sorte que cette équipe de France soit compétitive au niveau international. Nous allons essayer d'insuffler un élan de motivation et de plaisir tout en gardant sans cesse en tête ce projet 2024. »