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11/06/2017
Les Bleus déjà au Brésil !
L’équipe de France a remporté dimanche à Pau sa sixième victoire en six matchs de Ligue Mondiale aux dépens des Etats-Unis (3-1). La voilà déjà qualifiée pour le Final Six de Curitiba avant même le dernier week-end la semaine prochaine à Anvers.
Le grand chelem se poursuit ! Après avoir réussi un carton plein la semaine dernière à Kazan, l’équipe de France a récidivé ce week-end devant son public, à Pau (15 000 personnes sur les trois jours au Palais des Sports), en remportant ses trois matchs du groupe F1. Seule formation invaincue du Groupe 1, la France valide ainsi d’ores et déjà son billet pour Curitiba, théâtre brésilien du Final Six (4-9 juillet), aux deux tiers de son parcours de poules, puisqu’il lui reste trois rencontres à disputer le week-end prochain à Anvers (dans l’ordre, Italie, Canada et Belgique).
Une performance de premier choix et une grande première pour la France, qui n'avait jamais joué de phase finale de Ligue Mondiale trois fois consécutivement, à l’issue d’une partie face à sa bête noire américaine, au cours de laquelle les hommes de Laurent Tillie ont dû batailler. Les deux équipes se livrent en effet d’entrée un beau duel, avec notamment Trévor Clevenot d’un côté (5 points sur le premier set à 62%), Taylor Sander de l’autre (6 à 67%), un chassé-croisé jusqu’à 16-15, moment choisi par les Bleus, sur une série au service de Julien Lyneel, d’infliger un 5-0 à leurs rivaux (21-15), avantage décisif puisqu’ils s’imposent 25-20 sur leur premier bloc signé Nicolas Le Goff.
Boyer et Rossard montent au front
Changement de scénario dans la seconde manche : les hommes de John Speraw, portés par un Sander intenable (22 points au total), se détachent après un 5-0 (4-7), avantage qu’ils creusent encore après un bloc de Ben Patch sur Clevenot (6-10) puis deux de Sander sur Lyneel et Boyer (10-17). Laurent Tillie décide alors d’apporter un peu de sang frais en faisant rentrer Thibault Rossard, Jean Patry et Antoine Brizard, mais rien n’y fait, les Américains gardent le contrôle et égalisent à une manche partout (18-25).
Sans Le Roux, légèrement touché à la cheville, mais avec Barthélémy Chinenyeze, les Bleus prennent le premier break de la troisième manche (10-7), grâce notamment à un Thibault Rossard percutant et auteur d’un ace-missile (12-8). La Team US revient à une longueur (16-15 puis 19-18 après un ace de Micah Christenson), mais Boyer en pointe (9 points dans cette manche) et Rossard (6) au service remettent les pendules à l’heure (22-18), le premier d’une attaque pleine ligne concluant ce set (25-22).
Les Américains ne s’avouent pour autant pas vaincus et prennent les commandes du quatrième après un bloc sur Boyer (7-9), mais sur une série au service du pointu de Chaumont (21 points au total), les Bleus repassent devant (15-12) puis se détachent après trois fautes adverses (22-17). Le Palais des Sports entonne alors la Marseillaise avant de réserver une ovation méritée aux Bleus lorsque, après une attatque plein centre de Chinenyeze, bien rentré dans la partie (4 points), Boyer, comme un symbole de cette jeunesse triomphante, conclut ce grand chelem tricolore (25-21). Cap désormais sur Anvers sans Jean Patry, qui rentre à Montpellier, mais avec Earvin Ngapeth, réintégré au groupe.
Une performance de premier choix et une grande première pour la France, qui n'avait jamais joué de phase finale de Ligue Mondiale trois fois consécutivement, à l’issue d’une partie face à sa bête noire américaine, au cours de laquelle les hommes de Laurent Tillie ont dû batailler. Les deux équipes se livrent en effet d’entrée un beau duel, avec notamment Trévor Clevenot d’un côté (5 points sur le premier set à 62%), Taylor Sander de l’autre (6 à 67%), un chassé-croisé jusqu’à 16-15, moment choisi par les Bleus, sur une série au service de Julien Lyneel, d’infliger un 5-0 à leurs rivaux (21-15), avantage décisif puisqu’ils s’imposent 25-20 sur leur premier bloc signé Nicolas Le Goff.
Boyer et Rossard montent au front
Changement de scénario dans la seconde manche : les hommes de John Speraw, portés par un Sander intenable (22 points au total), se détachent après un 5-0 (4-7), avantage qu’ils creusent encore après un bloc de Ben Patch sur Clevenot (6-10) puis deux de Sander sur Lyneel et Boyer (10-17). Laurent Tillie décide alors d’apporter un peu de sang frais en faisant rentrer Thibault Rossard, Jean Patry et Antoine Brizard, mais rien n’y fait, les Américains gardent le contrôle et égalisent à une manche partout (18-25).
Sans Le Roux, légèrement touché à la cheville, mais avec Barthélémy Chinenyeze, les Bleus prennent le premier break de la troisième manche (10-7), grâce notamment à un Thibault Rossard percutant et auteur d’un ace-missile (12-8). La Team US revient à une longueur (16-15 puis 19-18 après un ace de Micah Christenson), mais Boyer en pointe (9 points dans cette manche) et Rossard (6) au service remettent les pendules à l’heure (22-18), le premier d’une attaque pleine ligne concluant ce set (25-22).
Les Américains ne s’avouent pour autant pas vaincus et prennent les commandes du quatrième après un bloc sur Boyer (7-9), mais sur une série au service du pointu de Chaumont (21 points au total), les Bleus repassent devant (15-12) puis se détachent après trois fautes adverses (22-17). Le Palais des Sports entonne alors la Marseillaise avant de réserver une ovation méritée aux Bleus lorsque, après une attatque plein centre de Chinenyeze, bien rentré dans la partie (4 points), Boyer, comme un symbole de cette jeunesse triomphante, conclut ce grand chelem tricolore (25-21). Cap désormais sur Anvers sans Jean Patry, qui rentre à Montpellier, mais avec Earvin Ngapeth, réintégré au groupe.
Les réactions :
Laurent Tillie (sélectionneur de l’équipe de France) : "Nous avons très bien commencé, avec plus de jus que samedi, mais nous avons censuite péché, un peu par fatigue, aussi parce que les Américains nous ont mis une énorme pression au service/bloc. Par contre, on a eu un peu moins de soucis que contre l’Italie, parce qu’on lisait un peu mieux leur jeu, on manquait en revanche d'un peu de réussite dans les contre-attaques. On a alors tourné, on a essayé de trouver des rotations, le banc a apporté son écot. C’est une sixième victoire très importante pour l’équipe et pour notre qualification. Trois qualifications pour la phase finale en trois ans, même dans mes plus beaux rêves, je n’y aurais pas cru. Ce qui m’intéresse, c’est la constance, c’est ce qu’il faut chercher au haut niveau. Là, on affiche la constance, c’est une très belle performance de disputer une troisième phase finale sur les trois dernières années, en plus sans Earvin cette année, sans Kevin Tillie, sans les autres blessés, Franck Lafitte, Jonas Aguenier, Horacio D’Almeida. Ce qui est vraiment bien, c’est l’apport de chaque joueur. A Anvers, nous réintégrons Earvin, nous laissons repartir Jean, même s’il n’a pas démérité, pour des raisons d’équilibre, et parce qu'Earvin apporte tellement à cette équipe que c’est normal qu’il revienne avec nous. Ça va être une reprise en douceur pour lui, afin de l’amener en forme à Curitiba et qu’on ait encore une solution de plus avec lui sur le terrain."
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "C’est un super week-end, à l’image du premier, trois victoires en trois matches, surtout contre trois belles équipes. On arrive à trouver les petits détails qui font la différence, on a une équipe qui mûrit. Il y a quelque temps, nous étions capables de faire des exploits mais sur certains matchs, nous n’avions pas les ressources pour inverser la tendance, maintenant oui. On a joué un super volley, ça s’est vu, six victoires en six matchs, les résultats parlent d’eux-mêmes. La première fois que la France va trois fois de suite en phase finale ? La France n’avait jamais été championne d’Europe, on l’a fait, elle n’avait jamais gagné la Ligue Mondiale, on l’a fait, cela faisait trois olympiades qu’elle n’allait pas aux Jeux, on y est allés, on commence à avoir l’habitude des premières fois. C’est flatteur, on va essayer d’honorer ça encore une fois. Si on peut continuer à écrire l’histoire et marquer les gens, tant mieux."
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