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Deux ans plus tard et pour la troisième fois de suite, ce qui ne lui était jamais arrivé, la France dispute de nouveau le Final Six au Brésil, dans le cadre inhabituel de l’Arena da Baixada, le stade de football de Curitiba, (qui a accueilli des matchs de la Coupe du monde 2014).
Le tout avec un effectif assez profondément renouvelé du fait des retraites et blessures. En l’absence d’Earvin Ngapeth, ménagé pour une blessure aux abdominaux, mais de retour à Curitiba, ou de Kevin Tillie, ce début de saison a confirmé la montée en puissance de Trévor Clevenot et Thibault Rossard mais également le retour en force d’un Julien Lyneel débarrassé de ses soucis physiques. Enfin, les Bleus peuvent compter sur la révélation Stephen Boyer (meilleur marqueur de la phase de poule) pour ce Final 6 où l’équipe de France s’affiche du coup comme une prétendante au podium, voire à la victoire. "Nous ne sommes pas rassasiés, confirme Benjamin Toniutti. On veut tout donner pour ramener encore une médaille au volley français."
Etats-Unis et Serbie au programme
Pour cela, il va d’abord falloir s’extraire d’une poule de trois composée des Etats-Unis, que les Bleus ont récemment battus à Pau (3-1), et de la Serbie, finaliste de la Ligue Mondiale en 2015 et victorieuse en 2016. Les deux premiers de la poule se qualifient pour les demi-finales. Les principaux dangers de ces deux équipes ? "Pour les Etats-Unis, c’est surtout le passeur Christenson qui fait la différence, répond Paolo Perrone, le scout italien des Bleus. C’est lui qui fait jouer le pointu Patch, les récep/attaquants Sander ou Defalco, il a en plus un très bon service. Quant à la Serbie, elle a de grandes individualités, notamment deux centraux énormes, Lisinac et Podrascanin. Mais elle a d'autres grands joueurs comme Atanasijevic, Ivovic, Petric et Kovacevic."
Bref, avec les stars du Brésil - champion olympique en titre, la Russie et le Canada de Stéphane Antiga, ce Final Six réunit ce qui se fait de mieux actuellement sur la planète volley. Pas de quoi cependant intimider une équipe de France qui, en quelques années, a réussi à battre tous ces prestigieux adversaires, faisant dire à Earvin Ngapeth : "On n’a peur de personne, on y va tête baissée." Le Final 6 se jouera en 2 poules de 3 et les deux meilleures équipes se qualifieront pour les demi-finales.
Le Goupe de la France (Groupe 1) :
Le Groupe 1 reste à 12 équipes : 11 qui avaient participé en 2016 (Argentine, Belgique, Brésil, Bulgarie, Etats-Unis, France, Iran, Italie, Pologne, Russie, Serbie) et le vainqueur 2016 du Groupe 2, le Canada
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