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07/07/2017
World Grand Prix : les Bleues débutent par un succès
Pour leur premier match dans le tournoi organisé à Yaoundé (Cameroun), les joueuses de Félix André ont décroché une victoire encourageante en cinq manches face au Vénézuela, au terme d'une rencontre à rebondissements (24-26, 25-12, 19-25, 25-21, 15-10).
A l'occasion de la toute première participation de son histoire au FIVB World Grand Prix, la France était opposée d'entrée au Vénézuela, une équipe qu'elle n'avait jamais affrontée auparavant. Autant dire que ce premier match au Palais des Sports de Yaoundé s'apparentait à un saut dans l'inconnu. Et si le scenario de cette première a pris la forme de montagnes russes, le test s'est avéré concluant, puisque les Bleues se sont imposées au bout du suspense, grâce notamment à un duo Alexandra Dascalu - Juliette Fidon omniprésent (23 points pour la première, 17 points pour la seconde). Plein de caractère, ce succès montre en tout cas que les Bleues, engagées dans un long processus d'apprentissage qui doit les mener au top à l'horizon 2024, sont sur la bonne voie.
Après un début de première manche serré, les Vénézuéliennes créent un premier écart (10-14), mais les Bleues ne laissent pas leurs adversaires s'échapper et parviennent à recoller à 20-20. La fin de premier set est échevelée et les Tricolores, pénalisées par un trop grand nombre de fautes (13 dans la manche initiale) finissent par craquer (24-26). Piquées, les joueuses de Félix André vont cependant brillament réagir dans la deuxième manche. Plus percutantes, Alexandra Dascalu et ses partenaires mènent rapidement 9-5, puis 17-8. Elles ne tardent pas à recoller au score (25-12 dans le deuxième set).
Des Bleues renversantes !
La réaction d'orgueil des joueuses sud-américaines ne se fait pas attendre. Dès l'entame du troisième set, Shirley Florian et ses partenaires se détachent (1-6). Les Bleues se réveillent, mais ne pourront jamais refaire ce retard et concèdent la troisième manche (19-25). Après 1h15 de jeu, l'équipe France a marqué cinq points de plus au total que son adversaire (68-63) mais est menée 1-2. La rencontre semble même lui filer entre les doigts lorsque le Vénézuela entame le quatrième set sur les mêmes bases que le précédent (1-5). Mais les Bleues s'accrochent et vont finir par renverser la vapeur.
Epatante pour son premier match en tant que capitaine, dans la lignée de ses prestations du mois de juin, Juliette Fidon sonne ainsi la charge et permet aux Bleues de revenir à hauteur (14-14). Comme dans le premier set, c'est donc une fin de manche sous pression qui se profile, mais cette fois, les Françaises montrent un sang froid admirable pour remporter les quatre derniers points et égaliser à 2-2 (25-21 dans la quatrième manche). Dans la superbe ambiance du Palais des Sports de Yaoundé, le suspense atteint son paroxysme au cours du tie break, où les deux équipes prennent tour à tour l'avantage. Une nouvelle fois, les Tricolores, héroïques en réception et en défense, vont se montrer plus solides mentalement. Menées 9-10, elles finissent en trombe, remportent les six derniers points et le match (15-10 dans la manche décisive). Prochaine étape pour ces Bleues en pleine progression, l'Algérie, samedi à 17h, heure française.
Félix André (sélectionneur de l'équipe de France) : "Nous avons couru après le score quasiment de façon permanente et on arrive à l'emporter à la fin, donc il faut féliciter les filles pour leur grosse force de caractère et le staff, qui a fait un super boulot dans l'analyse en temps réel. Ç'a été un peu épique, parce que le Vénézuela a changé ses systèmes de jeu et du coup, tout ce que nous avions préparé en amont n'a pas marché. Il y a eu un gros travail de la part du staff pour s'adapter en cours de match. Dans le premier set, nous étions un peu timorés, mais on voit que nous nous accrochons et que nous ne passons pas loin. Ça nous a un peu libérés, mais nous sommes coupable d'un gros relâchement dans le troisième set. Après le deuxième, nous avions le match en main et ce n'est vraiment pas normal de chuter de niveau comme ça, on ne peut pas l'accepter. A ce moment-là nous étions mal embarqués, mais nous avons bien réagi.
La différence s'est faite sur ce que l'on attend de nos joueuses, des choix individuels forts - tout en respectant l'organisation collective -, de l'initiative, des intentions de jeu en permanence. C'est vraiment cela que nous demandons à nos joueuses, le résultat vient après. Ce soir, on a vu que sans ces intentions de jeu, nous ne pouvions pas gagner. Notre qualité de service a été déterminante dans les deux sens. Dans les moments où nous avons dominé, la qualité de service était là, et dans les moments où nous avons subi, nous n'avons pas été performants au service. L'adaptation de notre bloc défense en cours de match a aussi été importante, il faut féliciter Laurent Delacourt, qui a fait les bons ajustements dans ce secteur. Ça a payé. Combinée à notre qualité de service retrouvée sur la fin, cette adaptation en défense a fait que les Vénézueliennes n'ont plus trouvé de solutions. Ce sont ces deux éléments qui nous permettent de gagner le match."
Après un début de première manche serré, les Vénézuéliennes créent un premier écart (10-14), mais les Bleues ne laissent pas leurs adversaires s'échapper et parviennent à recoller à 20-20. La fin de premier set est échevelée et les Tricolores, pénalisées par un trop grand nombre de fautes (13 dans la manche initiale) finissent par craquer (24-26). Piquées, les joueuses de Félix André vont cependant brillament réagir dans la deuxième manche. Plus percutantes, Alexandra Dascalu et ses partenaires mènent rapidement 9-5, puis 17-8. Elles ne tardent pas à recoller au score (25-12 dans le deuxième set).
Des Bleues renversantes !
La réaction d'orgueil des joueuses sud-américaines ne se fait pas attendre. Dès l'entame du troisième set, Shirley Florian et ses partenaires se détachent (1-6). Les Bleues se réveillent, mais ne pourront jamais refaire ce retard et concèdent la troisième manche (19-25). Après 1h15 de jeu, l'équipe France a marqué cinq points de plus au total que son adversaire (68-63) mais est menée 1-2. La rencontre semble même lui filer entre les doigts lorsque le Vénézuela entame le quatrième set sur les mêmes bases que le précédent (1-5). Mais les Bleues s'accrochent et vont finir par renverser la vapeur.
Epatante pour son premier match en tant que capitaine, dans la lignée de ses prestations du mois de juin, Juliette Fidon sonne ainsi la charge et permet aux Bleues de revenir à hauteur (14-14). Comme dans le premier set, c'est donc une fin de manche sous pression qui se profile, mais cette fois, les Françaises montrent un sang froid admirable pour remporter les quatre derniers points et égaliser à 2-2 (25-21 dans la quatrième manche). Dans la superbe ambiance du Palais des Sports de Yaoundé, le suspense atteint son paroxysme au cours du tie break, où les deux équipes prennent tour à tour l'avantage. Une nouvelle fois, les Tricolores, héroïques en réception et en défense, vont se montrer plus solides mentalement. Menées 9-10, elles finissent en trombe, remportent les six derniers points et le match (15-10 dans la manche décisive). Prochaine étape pour ces Bleues en pleine progression, l'Algérie, samedi à 17h, heure française.
Félix André (sélectionneur de l'équipe de France) : "Nous avons couru après le score quasiment de façon permanente et on arrive à l'emporter à la fin, donc il faut féliciter les filles pour leur grosse force de caractère et le staff, qui a fait un super boulot dans l'analyse en temps réel. Ç'a été un peu épique, parce que le Vénézuela a changé ses systèmes de jeu et du coup, tout ce que nous avions préparé en amont n'a pas marché. Il y a eu un gros travail de la part du staff pour s'adapter en cours de match. Dans le premier set, nous étions un peu timorés, mais on voit que nous nous accrochons et que nous ne passons pas loin. Ça nous a un peu libérés, mais nous sommes coupable d'un gros relâchement dans le troisième set. Après le deuxième, nous avions le match en main et ce n'est vraiment pas normal de chuter de niveau comme ça, on ne peut pas l'accepter. A ce moment-là nous étions mal embarqués, mais nous avons bien réagi.
La différence s'est faite sur ce que l'on attend de nos joueuses, des choix individuels forts - tout en respectant l'organisation collective -, de l'initiative, des intentions de jeu en permanence. C'est vraiment cela que nous demandons à nos joueuses, le résultat vient après. Ce soir, on a vu que sans ces intentions de jeu, nous ne pouvions pas gagner. Notre qualité de service a été déterminante dans les deux sens. Dans les moments où nous avons dominé, la qualité de service était là, et dans les moments où nous avons subi, nous n'avons pas été performants au service. L'adaptation de notre bloc défense en cours de match a aussi été importante, il faut féliciter Laurent Delacourt, qui a fait les bons ajustements dans ce secteur. Ça a payé. Combinée à notre qualité de service retrouvée sur la fin, cette adaptation en défense a fait que les Vénézueliennes n'ont plus trouvé de solutions. Ce sont ces deux éléments qui nous permettent de gagner le match."
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