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Les Bleues espéraient l’emporter sur la Finlande, abordable sur le papier. Christina Bauer et ses coéquipières ont finalement cédé face à une équipe finlandaise plus stable, mentalement en tout cas. Les Françaises ont bien entamé les deux premiers sets de l’opposition avant d’abandonner, à deux reprises, le money time à leurs adversaires finlandaises. Longtemps leaders dans la première manche (19-14), les françaises ont perdu l’écart creusé (22-22) avant de perdre le set (24-26). Même scénario lors de la seconde manche, alors que les Bleues mènent 12-9, la Finlande revient (15-15) avant de remporter le deuxième set 25-18. Face à une équipe finlandaise qui prend peu de risque et donne peu de points directs, les fautes commises, à l’attaque, au service et en réception en fin de sets ont coûté cher.
« On tient les sets mais on ne parvient pas à les finir. On retrouve une fois de plus nos « jeunes » démons qui nous font déjouer mentalement. On a le niveau tactique, technique, mais c’est le mental qui nous manque en fin de set. Au début les choix sont bons, on est dans le rythme, mais à partir d’un certain tournant du set, on se crispe, on ne respecte plus les consignes, on n’est plus du tout lucide », explique le sélectionneur français Félix André.
Le troisième set illustre le contre-coup de ces deux désillusions. Les Finlandaises, profitant de leur ascendant psychologique sur les Bleues, ont très vite creusé un écart conséquent (10-16). L’efficacité de l’attaquante de pointe Piia Korhonen, meilleure marqueuse du match avec 19 points, précipite la victoire finlandaise 25-17. « Les filles ont totalement lâché et je regrette vraiment cette attitude ! », regrette Félix André. Cette défaite sévère et frustrante pour les Bleues confirme leur non-qualification mathématique au Mondial 2018. L’objectif pour les deux matchs restants face à l' Estonie samedi et l'Allemagne dimanche : « se libérer, impérativement ! », confie le sélectionneur. « Nous manquons cette qualification au Mondial mais l’été reste riche en compétition avec la Ligue Européenne, le World Grand Prix et les Universiades. Nous continuerons le travail, en voyant un maximum de filles en situation, afin de définir les contours de ce projet où tout reste à construire. Ce n’est que le début ».