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Il a notamment fallu se remettre d’un premier set très bien négocié par les partenaires de Luca Vettori (6 points à 71%) et d’un Oleg Antonov percutant au service (21-25). Pour la première fois menés au score, les champions d’Europe ont alors montré de grosses qualités mentales, ne s’affolant pas et restant concentrés sur leur plan de jeu pour prendre d’emblée les commandes du deuxième set (7-4) après une grosse série au service d’un Stephen Boyer qui, à chaque sortie, n’en finit pas de confirmer (20 points, à 50%). Et comme Trévor Clevenot (15 points, 14/24 en attaque) enchaîne lui aussi un ace dans les jambes adverses, la France se détache inexorablement après ses deux premiers blocs signés Le Roux et Rossard (16-9), avant d’égaliser (25-21).
La Marseillaise retentit...
La troisième manche est longtemps serrée (14-14) jusqu’à une série au service de Lyneel (14 points, 10/16, 2 aces, 2 blocs) synonyme de cinq points consécutifs (19-14), avantage que Clevenot maintient d’un « monster block » main droite (22-17), avant une énorme série de Boyer qui met les Bleus à l’abri (24-17) malgré un retour transalpin (25-21). Galvanisés par le gain de ce troisième set, les Français enchaînent grâce à une nouvelle série de Lyneel, décisif dans cette dernière manche (5-1). La Marseillaise retentit dans le Palais des Sports au moment où les Italiens recollent (16-15), permettant à l'équipe de France de reprendre l'avantage (21-18 puis 23-20 après un bloc signé Nicolas Le Goff) avant de conclure sur un nouveau bloc du central (26-24).
Reçus cinq sur cinq, les Bleus, qui en sont à onze victoires consécutives depuis le début de la saison, tenteront de poursuivre leur grand chelem dimanche face aux Etats-Unis et leur percutant pointu Ben Patch, également vainqueurs de leurs deux matchs à Pau. De quoi promettre encore du très grand spectacle à un public palois qui ne demande que ça !
Les réactions :
Laurent Tillie (sélectionneur de l’équipe de France) : "C'était difficile parce qu'on pensait qu’on allait gagner facilement contre les Italiens, on ne s’attendait pas à une telle résistance. En fait, ils nous ont posé beaucoup de problèmes au service, leur passeur nous a posé beaucoup de problèmes en jouant très vite aux ailes, au centre, on était toujours en retard au bloc. C’était vraiment difficile de rester calmes, on a lutté dans tous les secteurs pour trouver la voie et gagner. Nous étions plus sur la défensive que sur l’attaque et quand ça commence mal, c’est difficile de recadrer, les gens s’énervent. Il faut qu’on évacue tout ça et qu’on tire le positif, à savoir qu’on a gagné en jouant mal. Pour le Final Six, ça sent bon, mais nous ne sommes pas encore qualifiés."
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l’équipe de France) : "C’était chaud ! Le point très positif, c’est que nous prenons trois points en faisant notre moins bon match depuis le début de notre saison. C’est vraiment une belle victoire, parce que les Italiens avaient à cœur de gagner ce match, c’était très important de gagner. Nous sommes tellement sûrs de notre volley en ce moment que nous avons été un peu surpris ce soir, parce qu’il était un peu moins bien, mais dans le volley de haut niveau, il faut savoir gagner même quand on est moins bien, c’est tout ça qui fait que c’est finalement très positif. La Marseillaise pendant le match ? C’est magnifique, c’est une folie ce qui se passe en ce moment pour le volley français, on essaie de tout donner sur le terrain pour les rendre heureux et qu’ils aient envie de revenir. Contre les Etats-Unis, il va y avoir un beau duel de pointus entre Steph’ (Stephen Boyer) et Ben Patch, qui, physiquement, est un animal, et un beau duel d’équipes, ce sera une belle finale pour ce tournoi."
Stephen Boyer (pointu de l’équipe de France) : "C’est une belle victoire 3-1. Malgré la chaleur et le premier set, nous avons tenu et nous sommes revenus. Nous n’avons pas douté, ils ont servi le feu lors du premier set, on savait que ça allait tourner et c’est ce qui s’est passé, et nous nous sommes mis de notre côté à mieux servir. Personnellement, je suis libéré, après avoir passé du temps avec cette équipe, je joue relâché, je saute, je tape."
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