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09/07/2017
Laurent Tillie : « Cette victoire, je la voyais venir »
Vainqueurs de la Ligue Mondiale pour la deuxième fois en trois ans, les Bleus continuent d’écrire l’histoire du volley français. A la grande satisfaction de leur entraîneur Laurent Tillie qui a confié son émotion après la victoire sur le Brésil (3-2).
Laurent, quel est votre sentiment après cette finale magnifique ?
C’était incroyable, une leçon d’abnégation : nous avons continué à jouer alors que dans le quatrième set, nous étions perdus, même chose au début du tie-break, on commençait à s’énerver, et puis il y a eu Stephen (Boyer) qui a commencé à défendre, puis cette défense miraculeuse d’Earvin Ngapeth qui va dans le coin et là, poum ! Kevin Le Roux passe au filet et enfile des perles… C’est ça qui est incroyable : on y a toujours cru et on est allés chercher la victoire sur la continuité. C’était quand même un très très gros match, au niveau réception, attaque, défense, il y avait tout…

Notamment un Earvin Ngapeth au sommet…
Oui, c’était déjà le cas en demi-finale, mais c’est vrai que c’était un Earvin des grands soirs, MVP sans contestation !

Cette émotion est-elle plus forte qu’en 2015 ?
C’est différent. 2015, c’était la découverte, le « one shot », là, c’est une énorme satisfaction, parce que cette victoire, je la voyais venir. Après les premiers tournois de World League, j’ai dit aux joueurs : "On joue très bien, on va continuer, on va faire comme en 2015, ne vous posez pas de questions", et on a fait comme en 2015. On a vu la progression, on a vu ce parcours se dessiner, nous avons aussi eu de la réussite, mais nous sommes allés la chercher. Et je tiens à souligner que c’est une victoire collective, tout le monde y a contribué.

Avez-vous vécu deux mois de rêve ?
Oui, tout à fait. Ce début de saison, j’en faisais des cauchemars il y a quelques mois ! Et puis, tout s’est déroulé de manière incroyable, avec une espèce de force tranquille qui m’a fait dire à un moment, il y a un mois, qu’on allait le faire. Nous étions dans le même rythme qu’en 2015 : on joue sans faute, propre, on est concentrés, on s’applique sur les consignes, le service et le bloc, on avait un état d’esprit qui a fait la différence, avec beaucoup de concentration et d’envie.

Vous marquez encore plus l’histoire…
Oui, déjà nous l’avions marquée, là, c’est un pas de plus, c’est sûr…