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13/07/2017
Alexandra Dascalu : « Nous sommes sur la bonne voie »
Titulaire à la pointe de l’équipe de France, Alexandra Dascalu revient sur le tournoi parfait vécu par les Bleues le week-end dernier à Yaoundé en World Grand Prix (3 victoires en 3 matchs) et évoque le second, de vendredi à dimanche à Port-of-Spain.
Comment s’est passé votre séjour à Yaoundé ?
La majorité de l’équipe n’avait jamais été en Afrique, c’était une vraie découverte. Nous avons été super bien accueillies, le personnel de l’hôtel et les organisateurs étaient aux petits soins avec nous, nous avons été traitées comme des stars ! Et au niveau ambiance, il y avait tout le temps du monde dans la salle, même quand le Cameroun ne jouait pas, il y avait un vrai engouement autour de l’événement, les gens nous reconnaissaient dans la rue, nous abordaient, c’était assez nouveau pour nous ! (rires)

Vous avez gagné vos trois matchs, le premier contre le Venezuela au tie-break, finalement le plus difficile ?
Oui, c’était le plus difficile.
 Nous ne connaissions pas du tout les Vénézuéliennes, c’était complètement nouveau de jouer contre une équipe sud-américaine, mais en fait, c’était l’équipe qui se rapprochait le plus de notre style de jeu, ça a rendu le match assez équilibré et très accroché. 

Comment se sont passés les autres matchs ?
L’Algérie, c’est difficile d’en faire un bilan, parce qu’elles ont envoyé les juniors, c’était clairement un niveau en-dessous. Le Cameroun, c’était moins une surprise, on connaissait certaines joueuses qui évoluaient dans le Championnat de France, on sait que ça ne joue que sur le physique, la hauteur et la puissance, alors que nous, comme on est moins grandes, on travaille plus sur la technique, on ne rentre pas dans ce jeu de taper toutes les balles, c’est d’ailleurs ce qui nous a fait gagner, je pense. Après, c’était un match assez étrange. Parce que quand je regarde les scores des sets, je vois qu’on a une belle avance, alors que sur le terrain, je ne me suis jamais sentie à l’abri. C’est une équipe qui, clairement, ne lâche rien, physiquement, elles sont au-dessus de nous, ça on le savait, et elles étaient portées par leur public, il ne fallait jamais relâcher l’attention, ça demandait une concentration de tous les instants, c’était un match éprouvant.

Avez-vous le sentiment que l’équipe est sur une courbe ascendante par rapport à la Ligue Européenne ?
Oui, c’est indéniable. Malgré tout, il faut encore qu’on corrige certaines choses, nous faisons encore des erreurs de débutantes, il faut que nous arrivions à être plus rigoureuses plus longtemps, à tenir un certain niveau sur tout un match. Nous avons encore des petits coups de mou et des passages à vide qu’il faut que nous gommions, mais nous en avons de moins en moins, nous sommes sur la bonne voie, mais il faut encore travailler.

Dans quels secteurs ?
Ce n’est pas un secteur particulier, mais il arrive pendant le match qu’une joueuse fasse une faute, et bizarrement, les autres se mettent aussi à faire des fautes à peu près au même moment, pas les mêmes joueuses et pas dans le même secteur, c’est ça qui nous coûte cher, on a parfois des trous d'air.

"Ce n’est pas donné à tout le monde de vivre ça en famille"

Après votre entame de saison marquée par votre élimination au TQCM au Portugal, ces victoires doivent être bonnes pour la confiance et l’ambiance…
Oui, il n’y a pas de secret : quand on gagne, tout va bien. Pour ce qui est du Portugal, on essaie de ne plus y penser, on va de l’avant, ça nous réussit plutôt bien.
 Là, nous allons essayer d’utiliser la confiance engrangée sur le premier tournoi pour essayer d’aborder le deuxième avec plus de sérénité.

Le bilan est effectivement très positif avec trois victoires en trois matchs, vous attendiez-vous à ces résultats qui vous permettent de faire un bon pas vers le Final Four en Australie ?
Non, ce serait prétentieux de dire qu’on s’attendait à gagner nos trois matchs, mais on l’espérait et on a travaillé pour. Et à l’arrivée, il y avait de l’euphorie, trois sur trois, c’est vraiment génial, on a l’impression d’avoir bien fait notre travail, c’est gratifiant, mais on est vite redescendues sur terre. Déjà parce que nous avons eu un long voyage, ensuite parce que nous avons un nouveau tournoi qui débute très vite, avec deux matchs à gagner pour nous mettre à l’abri. Et dans l’idéal, si on pouvait à nouveau faire trois sur trois, ce serait génial.

Comment s’est passé le voyage justement ?
En tout, ça a duré 36 heures, nous avons fait Yaoundé-Paris, Paris-New York et New York-Port d’Espagne, c’était un beau périple. Les Camerounaises ont fait mieux, elles sont passées par Lomé, Sao Paulo et Cuba ! Mais à l’arrivée, le cadre est vraiment super joli, nous sommes dans un très bel hôtel qui donne directement sur la mer, c’est magnifique.

A titre personnel, quel bilan faites-vous du premier tournoi au Cameroun ?
Je suis hyper contente, surtout des deux premiers matchs, j’ai eu plus de difficultés dans le troisième. Mais nous avons gagné en équipe, c’est une bonne chose de savoir que quand il y en a une qui est un peu moins en forme, les autres sont là pour compenser. Je suis vraiment heureuse, j’essaie de profiter de chaque instant et de tout ce que la compétition peut me donner.

Vous êtes titulaire dans cette équipe de France, vous y attendiez-vous ?
Disons que j’étais venue pour ça, c’était mon objectif. Maintenant, dire que je m’y attendais, non, je savais qu’il y aurait de la concurrence, il n’y avait pas de pointue titulaire. Je suis contente d’avoir pris la place, maintenant, je sais que rien n’est fait, il y a encore beaucoup de compétitions à venir. Ce qui est certain, c’est que ça aide à progresser. Surtout qu’à Paris où je suis depuis deux ans, on joue dans un style de jeu assez particulier, là, avec l’équipe de France, ça me permet de retravailler dans un style de jeu un peu plus classique, avec des ballons plus hauts, moins rapides, ça me permet d’élargir ma palette d’attaquante.

Votre sœur Silvana évolue aussi en équipe de France, cela donne-t-il encore plus de saveur à cette aventure en sélection ?
Oui, c’est clair, c’est un peu dans la continuité de ce que nous avons vécu cette saison à Paris. C’est génial, j’ai envie de dire enfin ! Parce que nous espérions que ça se produirait un jour pour nous créer des souvenirs entre nous, ce n’est pas donné à tout le monde de vivre ça en famille.

 

PROGRAMME ET RESULTATS
Heures françaises


Tournoi au Cameroun


07/07/2017

17:00 FRANCE / VENEZUELA 3-2 (24-26, 25-12, 19-25, 25-21, 15-10)
> La feuille de match
19/00 CAMEROUN / ALGERIE 3-0 (25-22, 25-11, 25-22)

08/07/2017

17:00 FRANCE / ALGERIE 3-0 (25-14, 25-12, 25-19)
> La feuille de match
19:00 CAMEROUN / VENEZUELA 0-3 (19-25, 22-25, 15-25)

09/07/2017
17:00 ALGERIE / VENEZUELA 0-3 (15-25, 17-25, 15-25)
19:00 FRANCE / CAMEROUN 3-1 (25-16, 25-27, 25-19, 25-16)
> La feuille de match


Tournoi à Trinidad et Tobago


14/07/2017
02:00 TRINIDAD & TOBAGO / AUSTRALIE
23:30 CAMEROUN / FRANCE

15/07/2017
02:00 TRINIDAD & TOBAGO / FRANCE
23:30 CAMEROUN / AUSTRALIE

16/07/2017
02:00 TRINIDAD & TOBAGO / CAMEROUN
23:30 FRANCE / AUSTRALIE
 
 
INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES


Site de la compétition : www.fivb.org
 
INFORMATIONS PRESSE

> Dossier de presse


GROUPE FRANCE

6 - GARREAU DJE Marie-France 10/04/1992  Centrale
7 - DASCALU Silvana 14/05/1994 1 Centrale
8 - GICQUEL Lucille 13/11/1997  Pointue
9 - NDOYE Odette 25/08/1992 Récep/Attaquante
10 - PEZELJ Bruna 15/01/1999  Récep/Attaquante
15 - AMALRIC Oriane 11/10/1990  Passeuse
16 - FIDON (c) Juliette 28/10/1996 Récep/Attaquante
17 - DASCALU Alexandra 17/04/1991  Pointue
18 - ROCHELLE Alexandra 14/12/1983 Libero
19 - STOJILJKOVIC Nina 01/09/1996  Passeuse
21 - OUBLIE Kelly 02/12/1987  Récep/Attaquante
22 - ZONGO Safiatou 14/03/1994  Récep/Attaquante