Accueil >>
HOME
Actualités FFvolley
Voir tout
(Miniature) Vincent Royer : «Le chat noir est derrière nous»
Photo : Tourcoing Media
05/03/2018
Vincent Royer : «Le chat noir est derrière nous»
De retour cette saison en Ligue A après deux ans à l'échelon inférieur, Tourcoing dispute samedi à Coubertin sa septième finale de Coupe de France, avec l'objectif de décrocher, enfin, le Graal. L'occasion de s'entretenir avec le président du TLM, Vincent Royer.
Vous disiez au soir de la qualification de Tourcoing pour la finale de la Coupe de France que vous étiez en avance sur vos objectifs, pourquoi ?
C’est vrai que nous avons une année d’avance sur nos objectifs. Cette saison, notre objectif principal était de jouer les playoffs. La Coupe, c’était forcément plus aléatoire, dans la mesure où on ne sait jamais contre qui on va tomber, c’est devenu un objectif au fil des tours.

Quels sont vos objectifs à moyen terme ?

On a affiché des ambitions européennes pour 2020. L’idée était cette saison de s’installer sérieusement en Ligue A et que ça ne se fasse plus de débat, pour après, monter la saison prochaine une équipe compétitive pour aller jouer un Top 3 du Championnat. Si on gagne la Coupe, on aura un peu d’avance, puisque ça nous qualifierait pour une Coupe d’Europe.

Après deux saisons forcément plus compliquées en Ligue B, retrouver les projecteurs doit faire du bien, non ?
Oui, même si je ne mets pas ces deux dernières saisons sur le même plan : c’est vrai que la première a été plus compliquée, mais derrière, nous remontons en Ligue A avec une vraie dynamique positive de victoires qui se poursuit cette saison, puisque nous avons plus de victoires que de défaites. C’est la deuxième très belle saison de suite que m’offre le TLM, avec un groupe, quasiment le même, qui vit bien, qui prend du plaisir à jouer et en donne aux supporters. J’ai vu dans la salle cette saison des choses que je n’avais pas vues depuis très longtemps, avec une vraie belle ambiance de volley.

Au moment d’aborder cette finale, on est forcément obligé de parler des six finales de Coupe précédemment perdues par Tourcoing, comment faire fi de ce contexte historique ?
C’est vrai que par le passé, il est arrivé à Tourcoing d’aller en finale et de ne pas gagner, mais moi, ce que je sais, c’est qu’en tant que président, j’ai gagné les deux finales sur lesquelles je me suis présenté ! Donc, même si ce ne sont pas les mêmes compétitions, que c’étaient des finales de Ligue B, moins prestigieuses que la Coupe de France, on ne peut plus dire que Tourcoing perd en finale. Le chat noir est derrière nous et personne n’y pense. On ne se dit pas que c’est une énième finale à perdre, on se dit que c’est une nouvelle finale à gagner !

Que vous inspirent le club et l’équipe de Chaumont ?
C’est un club très pro, qui a su se donner les moyens de ses ambitions, je connais très bien le président qui consacre beaucoup de temps à son club, on voit les résultats, c’est très cohérent. Quant à l’équipe, sur le papier, elle est favorite : ils sont venus gagner chez nous, on les a chatouillés chez eux en allant prendre un point, c’est une vraie belle équipe. Maintenant, dans le cadre d’une finale, sur un match, on remet les compteurs à zéro, c’est du 50/50, tout est possible. Les deux équipes jouent à l’extérieur, nous avons un parcours à l’extérieur qui est plutôt favorable, je pense que c’est prenable.

"Le volley-ball sera très présent à Lille début juillet"

Parlez-nous du TLM : comment est-il organisé ?
La partie organisation est figée depuis l’année dernière : on a fait un gros travail de professionnalisation du club avec un manager, Yann Lavallez, et toute une équipe autour de lui. Pour ce qui concerne les partenariats, on a créé un club partenaires qu’on a baptisé le Club 200 afin d'améliorer la visibilité des partenaires privés, avec pour objectif d’avoir 200 partenaires en 2020. On a eu la chance à Tourcoing, et on l'a toujours, d’être très accompagnés par les collectivités publiques, ce qui nous avait un peu endormis sur la partie partenaires privés. Là, on se réveille un peu, d’autant que les collectivités publiques sont au maximum de ce qu’elles peuvent faire, la dynamique est positive et j’ai bon espoir qu’on soit bien 200 en 2020.

Le TLM est-il bien reconnu à l’échelon régional ?
Oui, je pense que nous avons une assez bonne reconnaissance, la preuve : notre joueur chinois (Liu Libin) a été l’invité d’honneur de Xavier Bertrand pour célébrer le Nouvel An chinois à la Région Hauts-de-France. Après, c’est vrai qu’il y a beaucoup d’équipes professionnelles : entre le basket sur la côte, le foot à Lille, Lens et Valenciennes, le hand, il y a de quoi faire. Maintenant, on a une place qui est celle du volley en France. J’ai eu l’occasion de rencontrer les autres présidents de clubs de sports, les plus petits budgets, ce sont les nôtres.

La région s’affirme en tout cas cette saison comme une terre de volley, avec un Final Six de la nouvelle Volleyball Nations League au stade Pierre-Mauroy en juillet, est-ce une fierté d’accueillir ce tournoi et l’équipe de France ?
Oui, bien sûr, d’autant que nous serons partie prenante dans l’organisation sur la partie animations : la MEL (Métropole Européenne de Lille) nous a demandé d’animer le volley en dehors du stade Pierre-Mauroy, nous allons notamment installer un terrain de beach sur la Grand’Place de Lille, Yann Lavallez a un gros savoir-faire sur ce genre de manifestation. Pendant cette première semaine du mois de juillet, le volley-ball sera très présent à Lille. Nous accueillons aussi les Volleyades en avril pour la deuxième fois de suite, nous essayons toujours d’attirer des événements en dehors de la saison officielle pour faire vivre le volley.