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Et le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est amplement mérité au vu du parcours de Juliette Fidon et ses coéquipières dans le tournoi de qualification pour cet Euro 2019 : quatre matchs, et quatre victoires en trois sets, dont la dernière acquise ce samedi à Tbilissi (25-16, 25-17, 25-16), après un voyage de plus 15 heures, et environ 4000 kilomètres.
Premier examen largement réussi
Malgré la fatigue, les Bleues ont réalisé un match très sérieux. Avec la même composition d’équipe (Fidon, Cazaute, Bauer, Martin, Dascalu, Giardino (l.), Amalric) que mercredi soir au Phare, elles ont de nouveau dompté cette équipe de Géorgie valeureuse. C’est sur une série de services flottants d’Helena Cazaute que les Tricolores, un temps menées (2-4), ont créé le premier break du match (9-6). L’écart a grandi petit-à-petit, avec une belle attaque par le centre pour Pauline Martin (12-7), puis une diagonale de Juliette Fidon (17-10), avant qu’une « pipe » de Cazaute (6 points dans le premier acte) n’offre aux Bleues neuf balles de set (24-15). La deuxième sera la bonne, sur une faute adverse au service (25-16).
La maîtrise sera toujours française dans le deuxième set, avec encore Cazaute à l’attaque pour faire gonfler le score (14-9), puis Christina Bauer (19-12). Avec dix balles de deuxième manche (24-14), il faudra cette fois attendre la quatrième, et une nouvelle faute géorgienne au service, pour en terminer (25-17). Cela fait partie du jeu, et il ne faut pas croire que les Géorgiennes, un temps au coude à coude dans le troisième set (9-9), ont donné le match aux Bleues. Avec Alexandra Dascalu dans son rôle de pointue (15-11), Christina Bauer au contre (21-13) et même la participation de la jeune centrale Eva Elouga (19 ans), entrée en jeu en même temps que Lucille Gicquel (22-13), les Bleues ont validé leur billet pour l’Euro 2019 sur une ultime attaque de Pauline Martin (25-16).
Helena Cazaute termine meilleure marqueuse de la rencontre avec 13 points, bien secondée en attaque par Juliette Fidon (10 points), alors qu’il faut aussi noter la participation des centrales, Christina Bauer et Pauline Martin (8 points). Mais c’est un tout un groupe qui communie au centre du terrain, heureux de cette qualification. Cette jeune équipe, qui a dans un coin de sa tête les Jeux Olympiques 2024, a réussi (haut la main) son premier examen de passage, et pourra s’aguerrir l’an prochain au contact des meilleures nations d’Europe. C’est tout ce que souhaitaient Emile Rousseaux et son staff.
Réaction d'Emile Rousseaux, entraîneur de l'équipe de France: "On a fait le job. On a gagné quatre matchs, on n’a pas perdu un set. Ca ne veut absolument pas dire que nous sommes formidables, ça ne veut pas dire que le volley-ball français féminin est en transformation. Mais il y avait un objectif, il y avait des situations à gérer et ce groupe, malgré sa fragilité, est parvenu à se montrer conquérant. Il y a encore énormément de travail. Mais cette qualification est un signe encourageant, surtout pour les filles, pour leur donner envie de progresser, et de s’investir dans ces exigeants programmes d’été. C’est une étape. Il fallait se qualifier, et c’est encore mieux de se qualifier sans perdre un set. Ça nous permet d’aborder les prochaines rencontres avec plein de perspectives."