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La Pologne, 4e au classement mondial, sera a priori le favori de la poule D, en tant que double championne du monde en titre, mais également parce qu’en 2019, la formation dirigée par le Belge Vital Heynen comptera dans ses rangs le meilleur joueur du monde, le réceptionneur-attaquant d’origine cubaine, Wilfredo Leon, actuellement à Pérouse, à qui Earvin Ngapeth a succédé cette saison dans les rangs du club russe du Zénith Kazan. "La Pologne, c’est un énorme morceau, ils viennent juste d’être champions du monde pour la deuxième fois et ils récupèrent le meilleur joueur du monde, ça fait beaucoup !", confirme le sélectionneur Laurent Tillie.
La Slovénie, 17e au classement mondial, sera également un adversaire redoutable, finaliste de l’Euro 2015 remporté par la France, 8e de l’Euro 2017 après avoir notamment sorti la Pologne chez elle en barrages (3-0), 12e du dernier Mondial en Italie et en Bulgarie, et co-organisatrice, avec la France, la Belgique et les Pays-Bas, de l’EuroVolley 2019. "C’est une très bonne équipe, très athlétique, et avec une bonne culture volley, qui s’appuie sur une génération de joueurs extraordinaires comme Urnaut, Cebulj et le passeur Vincic. Depuis la finale de l’Euro contre nous en 2015, ils font toujours des résultats réguliers", commente Laurent Tillie.
Enfin, la Tunisie, si elle apparaît plus en retrait par rapport aux trois équipes européennes de cette poule D, sera également à prendre au sérieux, championne d’Afrique en titre, deuxième équipe africaine au classement mondial (22e) derrière l’Egypte (13e), et présente lors du dernier Championnat du monde, au cours duquel elle a certes terminé dernière de sa poule du premier tour, mais a réussi à prendre un set à la Serbie et à l’Australie. "C’est une équipe que je ne connais pas bien, mais on va se pencher dessus", conclut un Laurent Tillie conscient que, à un mois de l’EuroVolley 2019 à la maison, la tâche lors de ce TQO s’annonce compliquée, mais pas inabordable, pour l’équipe de France.
Une équipe de France qui, si elle ne parvient pas à terminer en tête de la poule D, aura une seconde et dernière chance d’aller à Tokyo lors d’un tournoi européen en janvier 2020 qui mettra aux prises les sept équipes les mieux classées au ranking de la CEV non encore qualifiées pour les JO ainsi que le pays organisateur.