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(Miniature) L’Année du Volley va passer le mur du 100 !
L'un des projets labellisés "Année du Volley"
28/03/2019
L’Année du Volley va passer le mur du 100 !
Lancé en septembre dernier par la Fédération, l’appel à projet « Année du Volley », destiné à faire découvrir le volley au plus grand nombre en marge de l’EuroVolley 2019, est sur le point de labelliser son 100e projet, soit plus de 30 000 personnes atteintes à ce jour. La région Pays de la Loire s’avère l’une des plus dynamiques dans le déploiement de ce dispositif fédéral, l’occasion de s'entretenir avec Maud Chenard, chargée de projet développement, communication et événementiels de la Ligue des Pays de la Loire, et à ce titre référente pour l’Année de la Volley dans la région.
Pouvez-vous nous expliquer votre rôle de référente pour l’Année de la Volley auprès de la région Pays de la Loire ?
Mon rôle consiste surtout à faire la promotion du dispositif, en particulier auprès des clubs et de nos comités départementaux, il est aussi d’assurer son déploiement sur tout le territoire. J’ai eu à ce titre l’occasion d’aider et de conseiller certaines structures qui portaient des projets pour le dépôt de leurs dossiers, j’ai aussi proposé à d’autres de faire labelliser Année du Volley des actions qu’elles menaient et qui semblaient entrer dans le cadre du dispositif.

A qui déposer un dossier quand on souhaite labelliser une action, ce qui permet de recevoir un support de la part de la Fédération française de volley ?
Le dossier, qui est très simple à remplir, est directement à envoyer à la Fédération, à l’adresse mail anneeduvolley@ffvb.org. Il est ensuite traité par par le comité de sélection des projets de la FFVolley qui peuvent échanger avec moi s’ils ont besoin de compléments d’informations sur certains dossiers. Nous sommes ensuite informés une fois que les dossiers sont acceptés sur notre territoire, ils figurent sur le site Internet de la Ligue et sur une carte accessible sur le site de la FF
 Volley. Ce sont ensuite mes collègues de la Fédération qui fournissent les dotations et les kits de communication aux structures dont les projets ont été retenus et labellisés Année du Volley. 

Quelles sont aujourd’hui les structures portant majoritairement les projets de la Ligue Pays de la Loire labellisés Année du Volley par la FFVolley ?
Ce sont essentiellement pour l’instant les clubs et nos comités départementaux, mais nous sommes également en contact désormais avec les fédérations de sport scolaire, comme l’UGSEL ou l’UNSS. Après, les clubs et les comités départementaux déploient souvent des actions en partenariat avec des structures extérieures, comme les instituts médico-éducatifs, des centres de sport adapté, le centre de détention de Nantes…

Pouvez-vous justement nous donner des exemples de telles actions labellisées Année du Volley ?
J’en citerai quelques-unes intéressantes : une découverte du soft volley proposée par le club du SCO Angers à des personnes atteintes de cancer, ainsi qu’à leurs soignants, dans le cadre de l’opération Octobre Rose ; une initiation proposée par la section volley de l’ASPTT Laval à des jeunes en institut médico-éducatif ; le partenariat entre le comité départemental de Loire-Atlantique et le centre de détention de Nantes pour une animation volley à l’intérieur même du centre, qui s’adresse à une quinzaine de détenus.

Avez-vous l’impression qu’à moins de six mois du coup d’envoi de l’EuroVolley, qui passera par les Pays de la Loire (deux huitièmes de finale et un quart de finale à Nantes, dont ceux de la France si elle est qualifiée), le dispositif prend de l’ampleur ?
Oui, je pense que ça bouge déjà pas mal. Nous avons déjà une bonne quinzaine de projets qui ont été acceptés pour environ 1
 500 bénéficiaires recensés. Je pense que ça va encore monter en puissance d’ici la fin de saison. Nous avons prévu de faire un point début avril avec nos comités départementaux pour voir comment continuer à déployer le dispositif. Et dans le cadre de l’EuroVolley, comme nous avons la chance d’organiser deux huitièmes de finale et un quart de finale à Nantes en septembre, nous montons un programme d’animation sociale avec le conseil départemental de Loire-Atlantique et la Ville de Nantes. Un certain nombre d’actions seront donc encore organisé dans les prochains mois dans le cadre de l’Année du Volley, je pense à une journée de sport adapté, à des tournois dans les écoles, à une journée de fête régionale avec des parrainages entre licenciés et non-licenciés…

Cette Année du Volley se déroule sur deux saisons, entre septembre 2018 et août 2020, comptez-vous aussi sur le retentissement de cet EuroVolley pour susciter encore plus de projets à partir de septembre prochain ?
Oui, tout à fait. Déjà pour cette saison, le fait d’avoir l’EuroVolley à Nantes est une belle opportunité de re-communiquer sur les valeurs de notre sport auprès d’une population hors volley. Et pour la saison prochaine, nous avons commencé à poser des jalons pour que nos clubs continuent de développer des relations avec le milieu scolaire.
 Nous souhaitons également fixer des objectifs liés au développement durable, et espérons surfer sur l’engouement populaire et médiatique autour de l’EuroVolley afin de lancer ces nouveaux projets.