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23/06/2019
VNL : La France éteint l’Iran, leader avant la rencontre
Dans une ambiance très chaude à Ardabil, les Bleus sont allés chercher une troisième victoire consécutive ce week-end contre l’hôte iranien sur le score de 3-0 (25-18, 26-24, 25-21). Avec en tête le devoir accompli, les hommes de Laurent Tillie peuvent se reposer avant le déplacement au Brésil pour la dernière étape de la Volleyball Nations League.
C’est dans un contexte particulier que la France, neuvième au classement mondial FIVB, affronte l’Iran, huitième, à Ardabil pour le compte de la Volleyball Nations League. Si le résultat à la VNL revêt une importance relative pour les deux équipes, leur classement international en question a un impact déterminant quant à leur objectif principal de l’été, à savoir le tournoi international de qualification olympique qui aura lieu du 9 au 11 août.
En vertu du système du serpentin et de la formule adoptée, les 24 équipes concernées se disputeront les six tickets promis au vainqueur de chacune des six poules de quatre où l’Iran (8e) se frottera à la Russie (5e et hôte), Cuba (18e) et au Mexique (21e), tandis que nos Bleus (9e) affronteront la Pologne (4e et hôte), la Slovénie (17e) et la Tunisie (22e). Une excellente occasion, donc, pour les Tricolores de se mesurer à ce qui se fait de plus régulier actuellement dans le volley-ball mondial – l’Iran occupant la première place de la compétition avec dix victoires pour une seule défaite contre le Brésil – et de plus proche théoriquement du niveau français si l’on s’en réfère au classement mondial. Si l’entraîneur iranien, Igor Kolakovic, passé notamment par Cannes, a décidé de faire confiance aux mêmes sept joueurs pour la majorité des matches de VNL, Laurent Tillie a, lui, laissé au repos quelques cadres (Ngapeth, Tillie, Brizard, Le Goff, Lyneel, Grebennikov) et fait tourner (comme le match d’hier contre le Portugal) beaucoup son effectif.
Pour ce match, le sélectionneur a fait confiance à Toniutti, Boyer, Clevenot, T. Rossard, Le Roux, Chinenyeze et N. Rossard. Du côté iranien, Amir Ghafour, meilleur marqueur de la compétition, et Milad Ebadipour, la star iranienne évoluant dans le championnat polonais, ont été laissés au repos. La France entame parfaitement la rencontre remportant la plupart des points qui durent et s’imposant au bloc à de nombreuses reprises. Après une première manche gagnée 25-18, les Bleus se sentent légèrement plus en difficulté dans le deuxième set, avec notamment beaucoup de fautes d’appréciation des arbitres en faveur des Iraniens, finalement invalidées par le challenge. C’est d’ailleurs à l’issue d’une balle donnée à remettre à 20-17 pour la France que l’Iran profite de l’occasion pour revenir à 20-20. Mais c’est finalement sur un ace de Clevenot que les hommes de Tillie scellent ce set 26-24. Karimi remplace la vedette Marouf à la passe en début de troisième manche et insuffle une énergie communicative à ses partenaires en signant son entrée d’une première main victorieuse. Malgré tout, les coéquipiers de Stephen Boyer, à 9 sur 19 à l’attaque et deux aces, finissent le travail en infligeant un sévère 3-0 à l’Iran qui perdra sa place de leader si le Brésil bat la Russie à domicile à 2h00.
Le staff tricolore peut être très fier de ce qu’il a accompli et de tous ses joueurs qui ont fait montre de leurs nombreuses qualités pour gagner trois fois sans perdre de set et se repositionner dans la course au Final 6. Parmi les joueurs qui ont marqué les esprits, Trevor Clevenot (meilleur marqueur avec 15 points aujourd’hui) a été une nouvelle fois excellent et invite indirectement Tillie à faire des choix forts dans la hiérarchie des réceptionneurs-attaquants lorsqu’on sait qu’il ne devra choisir que deux noms (pour démarrer) parmi les sept suivants pour les matches les plus importants : Trevor Clevenot, Earvin Ngapeth, Kevin Tillie, Thibault Rossard, Julien Lyneel, Yacine Louati et Timothée Carle. Pour l’ultime phase de la saison régulière de VNL au Brésil les 29 et 30 juin, le sélectionneur a fait le choix d’emmener ces douze joueurs : Toniutti, Brizard, Patry, Boyer, T. Rossard, Lyneel, Tillie, Louati, Grebennikov, N. Rossard, Le Goff, Le Roux, Chinenyeze et Bultor. Les Bleus y affronteront le Brésil, l’Italie et le Canada pour tenter de décrocher leur billet pour les finales aux Etats-Unis du 10 au 15 juillet.
Réaction de Benjamin Toniutti : « Une victoire 3-0 ! Même s’il faut dire qu’on a profité du fait que l’Iran a fait tourner son effectif. On n’était pas préparés à ce qu’ils jouent dans cette formation mais on a vraiment bien joué sur les secteurs du service et du bloc. Il y a eu du mieux par rapport aux deux premiers matches du week-end donc c’est vraiment bien pour le futur. En voyant la salle si remplie et chaude une heure avant le début du match, on s’est tous dit qu’on avait de la chance de jouer dans une telle ambiance. Concernant ce qui nous attend, la qualification n’est pas encore actée, il va falloir faire un gros week-end au Brésil car on y rencontrera trois équipes vraiment costaudes donc maintenant retour en France pour une journée puis long voyage vers le Brésil. »
En vertu du système du serpentin et de la formule adoptée, les 24 équipes concernées se disputeront les six tickets promis au vainqueur de chacune des six poules de quatre où l’Iran (8e) se frottera à la Russie (5e et hôte), Cuba (18e) et au Mexique (21e), tandis que nos Bleus (9e) affronteront la Pologne (4e et hôte), la Slovénie (17e) et la Tunisie (22e). Une excellente occasion, donc, pour les Tricolores de se mesurer à ce qui se fait de plus régulier actuellement dans le volley-ball mondial – l’Iran occupant la première place de la compétition avec dix victoires pour une seule défaite contre le Brésil – et de plus proche théoriquement du niveau français si l’on s’en réfère au classement mondial. Si l’entraîneur iranien, Igor Kolakovic, passé notamment par Cannes, a décidé de faire confiance aux mêmes sept joueurs pour la majorité des matches de VNL, Laurent Tillie a, lui, laissé au repos quelques cadres (Ngapeth, Tillie, Brizard, Le Goff, Lyneel, Grebennikov) et fait tourner (comme le match d’hier contre le Portugal) beaucoup son effectif.
Pour ce match, le sélectionneur a fait confiance à Toniutti, Boyer, Clevenot, T. Rossard, Le Roux, Chinenyeze et N. Rossard. Du côté iranien, Amir Ghafour, meilleur marqueur de la compétition, et Milad Ebadipour, la star iranienne évoluant dans le championnat polonais, ont été laissés au repos. La France entame parfaitement la rencontre remportant la plupart des points qui durent et s’imposant au bloc à de nombreuses reprises. Après une première manche gagnée 25-18, les Bleus se sentent légèrement plus en difficulté dans le deuxième set, avec notamment beaucoup de fautes d’appréciation des arbitres en faveur des Iraniens, finalement invalidées par le challenge. C’est d’ailleurs à l’issue d’une balle donnée à remettre à 20-17 pour la France que l’Iran profite de l’occasion pour revenir à 20-20. Mais c’est finalement sur un ace de Clevenot que les hommes de Tillie scellent ce set 26-24. Karimi remplace la vedette Marouf à la passe en début de troisième manche et insuffle une énergie communicative à ses partenaires en signant son entrée d’une première main victorieuse. Malgré tout, les coéquipiers de Stephen Boyer, à 9 sur 19 à l’attaque et deux aces, finissent le travail en infligeant un sévère 3-0 à l’Iran qui perdra sa place de leader si le Brésil bat la Russie à domicile à 2h00.
Le staff tricolore peut être très fier de ce qu’il a accompli et de tous ses joueurs qui ont fait montre de leurs nombreuses qualités pour gagner trois fois sans perdre de set et se repositionner dans la course au Final 6. Parmi les joueurs qui ont marqué les esprits, Trevor Clevenot (meilleur marqueur avec 15 points aujourd’hui) a été une nouvelle fois excellent et invite indirectement Tillie à faire des choix forts dans la hiérarchie des réceptionneurs-attaquants lorsqu’on sait qu’il ne devra choisir que deux noms (pour démarrer) parmi les sept suivants pour les matches les plus importants : Trevor Clevenot, Earvin Ngapeth, Kevin Tillie, Thibault Rossard, Julien Lyneel, Yacine Louati et Timothée Carle. Pour l’ultime phase de la saison régulière de VNL au Brésil les 29 et 30 juin, le sélectionneur a fait le choix d’emmener ces douze joueurs : Toniutti, Brizard, Patry, Boyer, T. Rossard, Lyneel, Tillie, Louati, Grebennikov, N. Rossard, Le Goff, Le Roux, Chinenyeze et Bultor. Les Bleus y affronteront le Brésil, l’Italie et le Canada pour tenter de décrocher leur billet pour les finales aux Etats-Unis du 10 au 15 juillet.
Réaction de Benjamin Toniutti : « Une victoire 3-0 ! Même s’il faut dire qu’on a profité du fait que l’Iran a fait tourner son effectif. On n’était pas préparés à ce qu’ils jouent dans cette formation mais on a vraiment bien joué sur les secteurs du service et du bloc. Il y a eu du mieux par rapport aux deux premiers matches du week-end donc c’est vraiment bien pour le futur. En voyant la salle si remplie et chaude une heure avant le début du match, on s’est tous dit qu’on avait de la chance de jouer dans une telle ambiance. Concernant ce qui nous attend, la qualification n’est pas encore actée, il va falloir faire un gros week-end au Brésil car on y rencontrera trois équipes vraiment costaudes donc maintenant retour en France pour une journée puis long voyage vers le Brésil. »
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