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(Miniature) Earvin Ngapeth : « A nous d’imposer notre rythme »
Photo : FFVolley
22/09/2019
Earvin Ngapeth : « A nous d’imposer notre rythme »
Auteur A.C., à Nantes
Pour la première fois depuis le coup d’envoi de l’EuroVolley qu’il a débuté blessé aux côtes, Earvin Ngapeth a joué un match entier samedi à l’occasion du 8e de finale remporté face à la Finlande au Hall XXL de Nantes. Une satisfaction pour le n°9 des Bleus, d’ores et déjà tourné vers le quart mardi et de possibles retrouvailles avec l’Italie.
Comment as-tu vécu ce premier match entier ?
C’était du plaisir, avec beaucoup de monde dans la salle. Ce n’était pas un match facile, je pense qu’on a un peu moins bien servi et réceptionné qu’au premier tour, les Finlandais nous ont accrochés sur les deux derniers sets, ils ont même été devant à certains moments, on a un peu plus forcé et fait plus de fautes, mais ce sont les matchs couperets et seule la victoire compte. En plus on gagne 3-0, donc je suis très content.

Comment t’es-tu senti ?
Personnellement, ça a été. Après, le rythme du match n’est pas le même que celui d’un entraînement, ça fait longtemps que je n’ai pas joué, mais je me suis plutôt bien senti, il va falloir que je fasse un peu de réception, parce que j’en ai envoyé un peu partout (sourire), mais je suis content.

Si la logique est respectée, vous retrouverez l’Italie mardi, comment vois-tu ce match ?
Ça va être un quart de finale de Championnat d’Europe, donc un gros match, tendu, avec beaucoup de pression, mais on est chez nous, ce sera à nous, comme à Montpellier, d’imposer notre rythme, de ne pas les laisser jouer.

C’est justement votre force depuis le début de l’Euro, vous faites à chaque fois de grosses entames, c’est une des clés ?
Oui, c’est ça, on attrape un peu l’adversaire à la gorge, et après, on l’épuise, on ne le lâche pas, on le fait déjouer, ça va être la clé de tout notre Euro.

Les précédents France-Italie qui ont compté ont souvent été chauds, ça sera encore le cas mardi ?
Ce sera chaud, ça, c’est sûr ! Les France-Italie sont toujours particuliers, parce qu’on se connaît très bien, pour certains, on a joué avec eux en club pendant longtemps, ou contre eux dans le championnat italien, donc il y en a qui n’ont vraiment pas envie de perdre, ça va être sympa. Le souvenir de Rio ? On ne l’oublie pas, jamais, et un jour, on aura leur destin entre nos mains...

Il va falloir se servir de l’ambiance ?
Oui, bien sûr, ça va être encore plus important mardi, mais c’est clair, c’est une salle pleine qui fait du bruit, ça porte l’équipe.

Le fait d’avoir gagné une nouvelle fois en trois sets contre la Finlande et d’avoir une journée de récupération en plus peut-il jouer ?
Non, je ne pense pas, il n’y a pas eu tant de fatigue que ça de leur côté au premier tour, et à un certain niveau, tu te prépares pour ça, donc 24 heures de plus ou de moins, je ne pense pas que ça puisse jouer.