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(Miniature) Kevin Tillie : « Une bonne rivalité »
Photo : FFVolley
23/09/2019
Kevin Tillie : « Une bonne rivalité »
Auteur A.C., à Nantes
Passé par Ravenne et Modène, Kevin Tillie fait partie des nombreux joueurs français à avoir côtoyé des internationaux italiens en club. A la veille du quart de finale de l'EuroVolley 2019 à Nantes face à la Nazionale, le réceptionneur/attaquant des Bleus se confie.
Tu as fini la saison en Super Lega à Modène après y avoir déjà joué par le passé, est-ce particulier d’affronter l’Italie en sélection ?
Ce qu’il y a de particulier, c’est qu’on connaît un peu mieux les joueurs en face, eux nous connaissent aussi, on a l’habitude de les côtoyer ou de les affronter, donc je pense que c’est un match où il faudra s’attendre à tout. Ce qui est certain, c’est qu’il n’y a que de très grands joueurs dans cette équipe d’Italie.

Notamment un, Ivan Zaytsev, que tu as côtoyé quelques semaines à Modène au printemps dernier, que peux-tu nous en dire et comment jouer contre lui ?
C’est un joueur qui est à un haut niveau depuis très longtemps, très physique, un vrai leader d’équipe. Après, il y a moyen de le contrer, de défendre contre lui, ce n’est pas facile, mais c’est possible de s’adapter à son jeu, on fera du mieux possible pour y arriver demain.

Un France-Italie est-il une sorte de « clasico » ?
Oui, il y a toujours un peu de défi lorsqu’on joue contre eux. Dans n’importe quel sport, il y a toujours une petite rivalité avec l’Italie, en volley en particulier, d’autant que pour eux, c'est un gros sport, mais c’est une bonne rivalité et c’est motivant de les affronter.

Si tu devais ne retenir qu’un match des précédents France-Italie que tu as joués, lequel choisirais-tu ?
Je dirais celui de 2015 à l’Euro chez eux, on les avait battus 3-2 après un match très difficile, ça serait bien de faire la même chose mardi.

Y a-y-il des enseignements à tirer de leur huitième de finale remporté dimanche contre la Turquie ?
Pas du tout, je pense que notre quart de finale sera complètement différent, on s’attend à une équipe d’Italie de très haut niveau.

Vous les avez battus 3-1 mercredi dernier en poule, faut-il oublier ce match ou en garder certaines choses ?
Nous avons fait un bon match, donc je pense qu’il faut en garder les choses positives, notamment le service/réception. Depuis le début de l’Euro, nous avons aussi été très patients sur chaque match, c’est ce qui fait notre force, j’espère que nous pourrons faire pareil. Et nous avons pris l'habitude de bien commencer nos matchs, c’est important, parce que c’est bon pour le mental. Après, il faut arriver à garder un rythme assez haut, ce que nous avons réussi à faire jusqu’ici.

Peut-on dire que ce match est le tournant de votre Euro dans la mesure où l’objectif pour vous était au départ d’aller à Paris ?
C’est difficile à dire, mais c’est un match très important, un quart de finale, après, je ne pense pas trop à ces histoires d’objectif, je me dis plutôt que c’est un match comme ceux qu’on a disputés auparavant, au cours duquel il faudra être à fond. On a pris les matchs de poule comme si c’étaient des matchs-couperets, on fera la même chose demain.

Une clé importante sera le rôle du public, que penses-tu de la façon dont vous êtes soutenus depuis le début de la compétition ?
A Montpellier, nous étions contents, parce qu’il y a eu du monde à chacun de nos matchs, on était aussi contents de l’ambiance, parce qu’il ne suffit pas qu’il y ait du monde, et à Nantes samedi, c’était aussi extra, avec beaucoup de bruit, on espère que ce sera encore le cas contre l’Italie.

A titre personnel, tu réussis jusqu’ici un Euro très solide, comment te sens-tu ?

Je me sens bien depuis deux ans maintenant, physiquement et mentalement, je suis à fond, prêt à tout, que ce soit sur le terrain ou sur le banc.