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Pour cette dernière rencontre face aux champions d’Afrique, Laurent Tillie avait décidé de donner du temps de jeu à tout son groupe, titularisant Julien Lyneel et Trévor Clevenot aux ailes, Jean Patry à la pointe, Antoine Brizard à la passe, Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze au centre, tandis qu’entreront en cours de match Kevin Tillie, Daryl Bultor et Thibault Rossard. Forcément marqués par leur revers de la veille et en l’absence d'enjeu, les Français n’auront pas livré une grande prestation face à des Tunisiens accrocheurs, ce qui a permis à ces derniers de remporter leur seul set de ce TQO polonais, le deuxième, grâce notamment à leur bloc (6 blocs sur cette manche pour 15 en tout) et à leur bondissant pointu Hamza Nagga (23 points, meilleur marqueur du match).
La perte de ce set a eu le don de réveiller les Bleus qui, emmenés par un Antoine Brizard précieux au service (3 aces pour 5 points), un Jean Patry plus précis (16 points) et un Thibault Rossard bien rentré dans son match (7 points, à 83% en attaque), se sont alors montrés plus rigoureux en attaque et au bloc (15 blocs en tout dont 4 pour Barthélémy Chinenyeze), pour remporter sans réellement trembler les deux manches suivantes (25-19, 25-22). Cette victoire clôt donc ce TQO polonais qui restera comme une désillusion pour les Bleus qui rêvaient d'un exploit en terre polonaise. A l’issue de la rencontre, les hommes de Laurent Tillie n’avaient désormais qu’une idée en tête : tourner la page pour se concentrer sur le grand objectif qui les attend en septembre, l’EuroVolley en France…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « C’est normal que cette victoire se soit faite dans la douleur, c’était un match très compliqué à jouer. Quand on a une grosse déception, c’est difficile de se remettre au travail dès le lendemain, en plus à midi, on manque forcément de concentration, de détermination, d’agressivité, de vitesse, mais bon, on a quand même gagné, c’était important. Ce TQO est une grande désillusion, parce qu’on voulait se qualifier pour les Jeux, mais il n’y a rien à dire sur le match contre la Pologne qui a été beaucoup plus forte que nous, maintenant, on va se reposer une petite semaine avant de basculer vers l’EuroVolley à la maison. La vie ne s’arrête pas là, c’est comme si on avait perdu deux sets dans un match et le match n’est pas terminé. Il faudra utiliser le match contre la Pologne comme base de départ pour se donner des axes de travail. »
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : « C’était vraiment très dur de jouer ce match, on n’avait pas très envie de revenir dans la salle aujourd’hui, mais c’était quand même important de gagner pour nous respecter nous-mêmes. Pour tout le monde, la nuit dernière a été difficile, on a pris une grosse claque hier, on a parlé entre nous de ce qui s’est passé, même si c’est compliqué de trouver des explications à chaud. On s’était bien préparés mais on n’a pas bien joué face à des Polonais qui ont sorti un match énorme. Maintenant, il faut se concentrer sur l’EuroVolley qui, déjà, sera chez nous, ce qui fera quand même une grosse différence, on doit travailler plus dur, parce qu’il faut qu’on fasse mieux. »
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